Bonjour/Bonsoir,
Histoire écrite par moi tirée du film: Vacancy
Un jeune couple était à la campagne pour éviter les bouchons sur l'autoroute. Il faisait nuit l'homme au volant jetait parfois des regards à sa femme qui dormait.
Une panne vint réveiller la femme qui portait le nom de Marie.
-On est en panne...soupira David le conducteur.
-Il faudrait aller voir un garagiste.dit Marie.
-A cette heure-ci on n'en trouvera pas un seul,surtout en pleine campagne!
Une lumière attira le regard de David.
-Marie!Il y a un hotel là-bas! s'exclama-t-il étonné en pointant du doigt l'enseigne lumineuse.
Il marchèrent en direction du vieux bâtiment.
Ils entrèrent à l'accueil et virent une déco des années 70.
-Fantastique! souffla Marie.
-En effet. admit David.
Un type d'une cinquantaine d'année se plaça sur un fauteuil de l'accueil et dit:
-Bonsoir, que puis-je faire pour vous?
-Nous chercherions un garagiste ou quelqu'un qui s'y connait en mécanique. dit David.
-Il y a en effet un garage à 500m d'ici mais il n'ouvrira que demain vers 10 h.
-Bon...Alors auriez-vous une chambre pas trop chère?
-La chambre n°4 est petite mais elle vous garantira une nuit de confort.
David sortit son porte monnaie et paya la nuit sous les regards inquiets que lui lançait Marie. L'homme donna la clé.
Ils traversèrent le parking et entrèrent dans la chambre dotée d'un lit pour deux,d'une vieille télé,d'une table,d'un fauteuil et d'une salle de bain minuscule.
Ils s'enfermèrent.
David alluma la télé,il ya avait un lecteur DVD sur lequel il ya avait une pile de trois DVD,il en mis un ans le lcteur et s'assit sur le lit. C'était un film d'horreur. Dans une chambre d'hôtel un couple dormait lorsque la femme entendit la porte bouger,elle réveilla son mari.Puis une bande d'homme en masque entrèrent dans la chambre couteaux en main...
-David! un film d'horreur tu penses à regarder la télé alors que nous dormons dans un vieil hôtel perdu?
-Attend! s'écria David.
Marie et lui regardèrent la chambre dans le film dans lequel le couple était en train de se faire massacrer...Une chambre qui ressemblait étrangement à la leur...
La porte d'entrée de leur chambre commença à bouger.
-DAVID!!! On va mourrir aussi! hurla Marie!
David inspecta la chambre,il ya avait une bouche d'aération dans laquelle se trouvait une caméra!
Marie voyant ce petit détail hurla de peur.
Les vitres volèrent en éclats et un groupe d'hoomes vinrent les tuer pendant que la caméra filmait...
Forum
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#251 Le 06-10-2012 à 14h30
#252 Le 06-10-2012 à 15h08
et pour suicide mouse j'ai vu une vidéo sur you tub ses juste un détartrage sans plus mais la vidéo fait peur moi je dit interdit au moins 10 ans je crois que je vais passe rune blanche
#253 Le 06-10-2012 à 19h34
Encore , et encore des histoires :
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Sa fait pas très peur ^^' .
J'ai plus d'idée ! Bah je vais inventer ! ! J'avais regarder sur jeux.fr Mais y'avait des topics horribles : Comment élargir l'anus de son grand père
#254 Le 31-10-2012 à 13h55
ok moi c'est une vrai histoire:
j'était aller dormir chez ma grand mère pendant les vacances.
vus que c'etait pendant les vac' nous sommes aller nous coucher vers 23h30
vers minuit le telephone sonna et le temps qu'on réalise qu'il sonnait il s'etait arreter.
apres ma grand-mère est aler voir et la personne qui noous appelait avait laisser un message ca faisait:'' eh! salut c'est ton cousinhinhin!!! je voulais te dire salut et j'espère que tu m'inviteras a ton enterrment! aller tchô!
et le pire c'est que ma grand mère etait sur que sa s'adressait vraiment a elle du coup elle n'a pas pus dormir:mimi02:
#255 Le 31-10-2012 à 14h44
Bonjour, MOUAHAHAHA
Comme vous le savez se soir c'est HALLOWEEN !!! Bouuuhhh vous avez peur ?
Bref, voici une histoire crée par moi :
Un soir, alors que je marchais dans le brouillard, je venais de terminer Halloween avec mon amie Maria.
Moi qui me nome Lola, j'ai vue une maison de loin...
Nous nous sommes approchées de la maison. La "baraque" avais l'air vieille mais vieille ! ... Les fenêtres claquées !
Ont as sonnées. Personne ne répondit.
J'ai regardée ma copine (Maria), et elle a poussé la porte, à se moment la... J'ai pris mon courage à deux mains, et regarda une allée puis une table placer au milieu avec une assiette sur la table... Mais ce n'étais pas une assiette comme toute les autres, il y avais des...des yeux... D'HUMAINS placer dessus !
On n'a crier :
-Beuuurk c'est sûrement pour nous faire peur !
Il y avait des escaliers, et ont les as montés.
Arrivée en haut, un crie de bébé surgir :
-OUIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNN !...
Est un autre d'une voix très grave :
-MOUAHAHAHA, C'EST ÇA DE VOULOIR PLEURER TOUT LE TEMPS !
J'ai serré la main de ma copine.
Elle aussi.
Nous avons avancées dans une pièce sombre, on n'y voyait rien, pas une lumière.
Puis tout à coup ma copine disparue.
Je la chercha dans le noir, en criant :
MARIA, MARIIIAAAAA, OÙ EST-TU ? MARIA, MARIIIIIAAAAA...
Puis, maria me répondit très vite... :
AAAAH, J'AI MAL VIENS VITE JE SUIS DANS LA CAVE, DÉPECHE-TOI !
J'ai vite descendu les escaliers pour allez dans la cave.
J'y entra, est vue : Des chiens pendues en haut, des femmes égorgés, des enfants est bébés sans doigts sans tête, Il était tous plein de sang et morts.
J'ai aperçu mon amie.
Je me suis approché d'elles, j'ai vue une grosse flaque de sang par terre est des doigts coupés.
Je l'ai rassurer et lui dit de m'attendre ici pendant que j'irai cherche de l'eau à la cuisine.
Je me suis dépêcher, j'ai pris un pichet d'eau et le remplie. J'ai entendue :
Craaque... crrr...
C'était le bois qui craquaient.
Une fois de plus je descendu à la cave, mais cette fois-ci une personne... Grande plus grande que Maria. Cette personne avait l'apparence d'un Clown.
J'ai poser le pichet d'eau, et pris ce qui me tombé sur la main : Un marteau. (J'avais bien choisis remarque)
Bref, Je l'ai assomé d'un coup pris ma copine sur mon dos est avec la force qui me restais courru, courru le plus vite possible. Arrivée dehors je posa ma copine et appela la police, et le samu, en expliquant le cas. Le samu est arrivée et emporta ma copine, puis il leurs metta des prothèses (A ma copine).
La police arriva est pris le Clown. Est le mis en prison à vie.
Et moi dans tout cela, j'ai courru jusqu'à ma maison. Ma mère état tellement terrifier, elle ma fait un gros calin. Ce soir la je repense à tout. 3 jours plus tard j'était partis voir ma copine à l'Hospital. C'est parents m'ont remercier de tout le coeur. Maria était sur le point de mourir est grâce à moi elle a survecu.
Depuis ce jour cela sera graver dans ma mémoire.
Voili Voilouu
J'espère que sa vous avez plus.
Merci de me donner votre avis par MP.
Dernière modification par Lmcfl (Le 31-10-2012 à 15h12)
#256 Le 31-10-2012 à 15h15
voila une histoire qui fait peur ( j'en est flipper)
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Dernière modification par laureenjolie (Le 07-11-2012 à 14h55)
<b>--image supprimée--</b>http://nsa30.casimages.com/img/2012/08/27//120827063904896803.jpg
#257 Le 31-10-2012 à 16h08
Hééé tu l'as pris sur Internet !
#258 Le 31-10-2012 à 17h11
Joyeux Halloween a tous
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#259 Le 07-11-2012 à 10h51
Coucou!
En cherchant un peu j'ai trouvé ceci:
La légende de Bloody Mary(un peu longue alors je l'ai mis en spoiler...)
Spoiler (Cliquez pour afficher)
que pensez vous de cela!
#260 Le 07-11-2012 à 12h03
lilouchien: un jour je vais essayer devant le miroir de la salle de bain, mais le probleme c'est que j'ai deux miroir un derriere le lavabo et un autre devant le lavabo donc elle peu me surprendre dans celui de derriere le lavabo mais j'y crois pas donc c'est pour ca que je vais essayer,et si je me reconnecte pas c'est que sa existe lol!!
#261 Le 07-11-2012 à 12h40
mimi':Bon courage!xD
#262 Le 07-11-2012 à 12h41
j'en est pas besoins puisque sa n'existe pas lol!!lilouchien11 a écrit :
mimi':Bon courage!xD
#263 Le 07-11-2012 à 13h44
Bonjour,j'ai déjà essayé bloody marie devant le miroir,alors faites le sans crainte et n'ayez pas peur il ne m'est rien arriver.Je tiens a vous rassuré sur cette légende.
lilou: moi j'avais vu qu'il ne fallait que le dire trois fois,mais j'ai essayé aussi treize fois.
Dernière modification par Elsa455 (Le 07-11-2012 à 13h46)
#264 Le 07-11-2012 à 14h08
C'était en début d'après midi j'étais seul dans ma maison avec mes cousines , il s'étais déjà passé des choses étrange de ma maison mais passons , on était entrain de jouer à ce faire peur dans la salon quand tout à coup on entend des bruits étrange à l'étage on monte mais rien et on referme la porte d'en haut mais sans s'en apercevoir on avait enfermé le chien 5minutes plus tard on entend le chien que abois abois il été fou quand on lui a ouvert la porte il est descendu en courant et c'est mit à trembler et la les phénomènes paranormaux commencent
on entendit des bruits de pas dans le couloir de l'étage nous avons prit le téléphone fixe et le chien avec nous et on c'est enfermé dans la salle de bain plus aucun bruit quand on entendit quelqu'un descendre les escaliers marché dans le salon puis dans la cuisine mais il y avait que nous dans la maison c'était vraiment flippant quand tout à coup un placard de la cuisine s'ouvre et se claque trés fort à ce moment la mes parents sont arrivé et plus aucun bruit .
Cette histoire c'est passé il y a 6ans , et je suis encore choqué
#265 Le 07-11-2012 à 20h51
OMG !!! Laureenjolie, j'ai lu ton histoire, et j'ai trop flipper ! D'après l'histoire, le cri de la chose qui ressemble a un brame de cerf et d'éléphant, le mélange rien que d'y penser ça fais flipper omg omg.
#266 Le 07-11-2012 à 21h20
Moi j'en ai plein et pleins !
Je vous en donne plusieurs !
Histoire # 1 :
Deux jeunes filles partagent une chambre dans un campus. Vers 9 heures, l'une d'entre elles se rend compte qu'elle a oublié de rapporter son livre à la bibliothèque qui ferme dans peu de temps. Elle dit à son amie qu'elle doit sortir pour ramener son livre et qu'elle sera de retour dans peu de temps. Elle demande à sa co-locataire de se joindre à elle mais celle-ci refuse sous prétexte qu'elle a des examens le lendemain matin et elle demande de fermer la lumière en sortant car elle a sommeil. La jeune fille ferme la lumière et va à la bibliothèque située non loin de chez elle.
Une fois arrivée, elle rencontre un de ses amis et se met à lui parler quelques minutes pour se rendre compte qu'elle a oublié son bouquin. Il est déjà tard et la bibliothèque fermera bientôt. Elle dit à son copain de l'attendre quelques minutes et va chercher son livre. En arrivant, elle se souvient que son amie est endormie. Comme elle sait exactement où est le livre, elle entre tranquillement et discrètement, elle le prend et ressort aussitôt de la chambre. Elle retourne ensuite à la bibliothèque, rend le livre et ressort pour prendre une bouchée avec le copain qu'elle avait laissé là quelques minutes plus tôt.
Quand elle retourne à sa chambre, elle y trouve une armée de policier et une ambulance. Un policier la saisit et la conduit dans la chambre, elle voit deux choses à ce moment qui seront gravées pour toujours dans sa mémoire : le matelas de sa "coloc" immaculé de sang et quelque chose d'écrit avec un rouge à lèvres dans le miroir de son bureau : "Es-tu contente de ne pas avoir ouvert la lumière ?"
Histoire # 2 :
Une jeune femme d'environ 25 ans vivait seule dans une petite maison . Vers 22 heures , commme à l'habitude , elle alla s'assoir devant sa télévision ( qui était devant une grande fenêtre ) pour écouter les infos . L'annonceur dit ceci : " Avis à tous ! Un terrible voleur rôde dans les environs . Il a déjà cambrioler et tué 3 personnes . Ne laisser personnes entrer chez vous en aucun cas ! " . À ce moment , la femma regarda dehors et vit le tueur en question !!! Une lueur meurtrière luisait de l'homme . Paniquée , elle appela la police qui lui dit de s'enfermer au deuxième étage en attendant qu'ils arrivent et de ne pas en sortir . Une dizaine de minutes plus tard , les policiers défoncèrent la porte . La jeune femme descandit en courant et vit que tout avait été volé ! C'est alors qu'elle comprit que pendant tous ce temps le cambrioleur était à l'intérieur et qu'elle avait vu son reflet dans la fenêtre tandis qu'il était juste derrière elle ...
Floppy
Ce soir-là, les parents d'Aurélie allaient au théâtre. Ils avaient insisté pour qu'elle vienne avec eux, mais elle avait refusé : L'envie de pouvoir passer une soirée toute seule à l'appartement la tentait trop. Elle avait maintenant douze ans et ses parents n'avaient pas vu d'objection à la laisser seule pour une soirée.
Ils étaient déjà partis depuis une bonne heure, et Aurélie était tranquillement installée sur le canapé, occupée à regarder la télé. Posée sur ses genoux, une assiette qui était bien remplie il y a encore peu de temps était maintenant presque vide. Repue, ayant fini de manger, elle posa l'assiette par terre pour que son chien, Floppy, vienne la lécher.
Les minutes passaient et Aurélie était toujours hypnotisée par la télé, mais son chien ne venait pas. Finalement, préoccupée par son absence, elle l'appela :
« Floppy ?... Floppy ?... Hé mon toutou ! il en reste encore un peu dans l'assiette ! T'en veux pas ? »
Mais Floppy n'arrivait pas.
Alors Aurélie, un peu inquiète, se leva et regarda autour d'elle : Il n'était pas dans le salon. Elle partit voir dans la cuisine, il n'était pas là non plus :
« Floppy ? ... Allez mon p'ti chien ! Tu t'es caché où ? »
Elle sursauta quand le téléphone à côté d'elle sonna. Elle hésita juste un instant, puis décrocha :
« Allo ?
- ...
- Allo ? C'est qui ?
- Ca va Aurélie ?
- Heu... vous êtes qui ? Je ne vous connais pas ?
- Mais moi je te connais ! Je connais encore mieux ton chien d'ailleurs... Au fait, tu le cherches ? Tu sais, tu ne risques pas de le trouver, je me suis occupé de lui, puis je l'ai mis dans une cave du sous-sol de l'immeuble. »
- Quoi !
- Là je suis à côté de lui, et il est un peu mal en point tu sais.
- Vous avez fait du mal à Floppy ?
- Oh, si peu... Mais maintenant Aurélie, c'est à ton tour : je viens te chercher !»
Submergée par l'effroi, elle raccrocha le téléphone.
Il allait venir ! Il avait pris Floppy !... Ca n'était pas possible ! Ca ne pouvait pas être vrai ! C'était une plaisanterie ! Floppy devait être encore tranquillement quelque part dans l'appartement !
« Floooppyyyyyy ! Alleeezzzz ! Viens ici s'il te plait ! »
Elle commençait à courir vers la chambre de ses parents quand la sonnerie du téléphone reprit et lui glaça le sang : Il rappelait.
Il n'y avait rien dans la chambre, tout était en ordre, Floppy n'y était pas.
Et le téléphone, entêté, continuait de sonner.
Aurélie courut alors vers la salle de bain et ouvrit la porte à toute vitesse espérant voir Floppy à l'intérieur : mais elle était vide.
Apeurée, elle regarda dans la baignoire, craignant de ce qu'elle aurait pu y découvrir, mais il n'y avait rien non plus.
Et le téléphone, obstinément, continuait de sonner.
La sonnerie obsédait et stressait de plus en plus Aurélie, elle finit par craquer : Elle couru jusqu'à la cuisine, et nerveusement prit le combiné.
« Ca n'est pas très poli de raccrocher au nez des gens, Aurélie.
- ...
- Tu sais où je suis ?
- Heu... n... heu... n... non.
- Au rez-de-chaussée, je suis sorti de la cave, et je continue de monter !
- Vous... vous... allez... ! Non, j'... j'ai... j'ai peur !
- Ah oui ? Tu as peur ? C'est bien ça !
- ...
- Et tu sais, si tu bouges de chez toi, je redescends et je tue ton chien !
- Quoi ! ne faites pas de mal à Floppy, il est gentil ! Il fait de mal à personne ! »
Aurélie pleurait, elle tremblait à tel point qu'elle avait du mal à tenir le combiné du téléphone dans sa main.
La voix à l'autre bout du fil reprit :
- Tu sais Aurélie ?
- Nooonnn, arrêêêteeezz, et ne faites pas de mal à Floppy !
- Je suis au premier étage maintenant ! »
Aurélie fut prise d'une énorme montée de panique : Elle habitait au deuxième étage ! Elle raccrocha le téléphone : Il était tout proche d'arriver.
Il fallait qu'elle se cache, elle pensa à aller sous le lit, ou encore dans la baignoire, mais elle se dit qu'il la trouverait facilement dans ces endroits-là.
Le téléphone se remit à sonner, le son la fit sursauter.
Aurélie avait douze ans et sa petite taille lui donna soudain une idée : Elle ouvrit la porte des placards sous l'évier, et doucement, elle se glissa dedans en poussant tout au fond les bouteilles de produits ménagés. Elle se recroquevilla, arriva à trouver assez de place pour s'y glisser complètement, puis referma la porte de l'intérieur.
Et le téléphone continuait de sonner...
Et le téléphone n'arrêtait pas de sonner...
Et la sonnerie continuait, entêtée, obstinée...
Et la sonnerie devenait insupportable !
Brusquement, à bout de nerfs, sans réfléchir, elle sortit de sa cachette, et décrocha le combiné. Fauchant ses derniers espoirs d'entendre ses parents au bout du fil, la même voix sinistre reprit :
« Quand même ! Tu as fini par décrocher Aurélie.
- ...
- Tu sais où je suis ? »
Aurélie ne répondit pas, elle était pétrifiée, peut-être était-il juste à côté d'elle, là, dans l'appartement.
« Je suis au troisième étage, et je viens te chercher ! »
La surprise s'empara tout d'abord d'Aurélie : Il ne s'était pas arrêté à son étage ! Il ne s'était pas arrêté au second ! Puis comme un éclair dans sa tête, elle se dit qu'elle avait là une occasion unique pour s'échapper. Sans réfléchir plus longtemps, elle raccrocha le téléphone et se précipita à la porte d'entrée. Doucement et promptement, elle ouvrit la porte et se glissa à l'extérieur : sur le palier il n'y avait personne. Sans prendre plus de temps pour observer les étages, elle descendit l'escalier à toute vitesse. Elle était pieds nus, et l'escalier était froid, mais au moins elle ne faisait pas de bruit.
Elle descendit en trombe jusqu'au rez-de-chaussée. Là elle s'arrêta net : elle entendait les gémissements d'un chien provenir de la cave, elle en reconnu le son : C'était Floppy, il était là, en bas. Elle aurait voulu sortir de l'immeuble, puis courir sans plus s'arrêter, mais son petit chien était dans une des caves du sous-sol de l'immeuble, peut être blessé, peut être en train de souffrir, peut être en train de mourir. Des larmes coulèrent sur les joues roses d'Aurélie. Torturée par les plaintes de son chien, elle ouvrit la porte de la cave, et descendit.
Elle entendait son chien gémir, de temps en temps il émettait un petit aboiement timide. En se guidant au son, elle finit par trouver la cave : La porte était ouverte, Floppy gisait sur le sol, couché sur le côté, les pattes avant et arrière attachées. Quand il vit Aurélie, il aboya un peu plus fort. Le voir comme ça la fit pleurer.
« Bouh ! Floppy... Hmmm... hmmm... hmmmph... je vais te détacher mon petit chien... oh ! mon petit chien... »
Elle s'approcha précipitamment vers lui, il aboyait avec force maintenant. Elle s'accroupit à côté de lui, elle commençait à défaire ses liens tout en réfléchissant : Le téléphone sonnait quand il est passé du premier au troisième étage... Mais alors il aurait dû entendre la sonnerie quand il est passé sur le palier ?... Il aurait dû entendre le téléphone sonner ? vu le bruit qu'il fait !... Alors si... si... s'il avait vraiment été dans... l'escalier, pourquoi il...
JE SUIS DERRIERE TOI !
La gardienne
un jour , une jeune fille qui économisait pour l'université , décide de fair un travail de surveillance a la maison d'un voisin . Le voisin étant un docteur lui dit de venir a 7h P.M . Elle se rend a la maison et apré une heure elle reçoit un appel téléphonique . L'homme au bout du fils di que si elle ne sort pas de la maison il la tuera . Elle racroche et regarde sur l'afficheur pour connaitre le numéro et éssayer de localisé l'appel . La personne qui téléphone utilise une ligne privée .
Aprés 30 minutes , elle reçoit l'apel lui disant encore qu'il la tuera si elle ne sort pas bientot . Elle racroche et appelle l'opératrice . L'opératrice lui dit de garder l'homme sur la ligne pour environ une minute et elle le retracera . L'homme appelle a nouveau aprés 30 minutes et elle le garde sur la ligne . Il lui dit de sortir de la maison mintenant ou il la tuera . L'homme racroche é l'opératrice rappelle aussitôt pour lui dire de sortir de la maison le plus rapidement possible puiske l'appel vien de la 2ème ligne de la maison au 2ème étage le malfaiteur étant dans la maison .....
La vieille dame et son chien , la station et la psycopathe ( Boum boum Shiiiit ) .
Une très vieille dame restant seule dans une grande maison écarter de la ville, attend son garçon qui doit lui rendre visite et qui n'est toujours pas arrivé. Elle est assise dans une chaise berçante, elle lit un livre toute en flattant son chien. Après quelque instant, elle entend un bruit venant de la cuisine, c'est le robinet de la cuisine qui coule, goutte par goutte. Elle se lève, puis va le fermer. Elle revient ensuite, s'installe a nouveau, reprend son livre, et recommence à flatter son chien. Soudain, le bruit recommence, mais cette fois-ci il ne provient pas de la cuisine, mais de la salle de bain du premier étage. Elle se relève donc, se rend jusqu'à la salle de bain, puis ferme le robinet qui coulait à un rythme plus rapide que la première fois. Encore une fois, elle retourne s'asseoir puis continue à lire son livre toute en flattant son chien. Mais quelques instants plus tard, elle entend le bruit de l'eau qui coule à un rythme endiablé. Elle passe donc devant la cuisine, rien le robinet ne coule pas, les toilettes du premier étage, toujours rien, elle monte donc au second étage, puis se rend à la salle de bain, le robinet coule, elle le ferme donc, mais constate que le bruit persiste et il qu'il est tout proche. Elle remarque que le rideau de douche est tiré! Elle s'approche, et tire d'un coup sec le rideau! À sa grande surprise, elle aperçoit son chien égorgé qui saigne goutte par goutte dans le bain! La question persiste toujours: Qu'est-ce qu'elle pouvais bien flatter ?!?
La station :
C'était une nuit sombre et brumeuse. Denise avait de la difficulté à rester éveillé et la route était trempé. Son niveau d'anxiété n'était pas pour aider car le niveau de la jauge d'essence commençait à être dangereusement bas et elle n'avait aucune idée d'où se trouvait la prochaine ville.
Finalement juste au moment ou elle allait arrêter la voiture pour la nuit et dormir sur le bord de la route, elle aperçut une petite station d'essence décrépie sur le bord de la route. Elle s'arrête à la station. Le commis fait le tour de la voiture et semble être très distrait pendant qu'elle lui demande de faire le plein, il continue à lui faire de drôle de grimaces et semble très bizarre. Il s'exécute enfin, mais lui demande d'ouvrir le capot, parce qu'il flaire quelques choses de suspect. Son anxiété recommence à grimper car elle se rend compte qu'elle est seule dans une petite station service crasseuse au milieu de nul part et que le commis trouve toutes sorte de bonne raison pour la garder ici...
Il lui demande de venir voir le moteur, il veut lui montrer quelques choses. Ne sachant pas trop quoi faire d'autre, elle fait ce qu'il lui dit, tout en se demandant pourquoi elle ne se met pas à crier. Aussitôt arrivée devant la voiture, il lui attrape le bras et lui dit :" Cette voiture a besoin d'une remorqueuse, vous devez venir avec moi dans le bureau !" Puis il lui met la main sur la bouche et l'entraîne de force a l'intérieur du bureau.
Elle commence à lui mordre la main. Une fois à l'intérieur, il la laisse partir et lui dit : "Il y a un homme couché sur le siège arrière de votre voiture !!!"
Mais la femme apeurée par en courant vers sa voiture et s'en vas a toute vitesse. Au bout de quelques minutes, regardent dans son rétroviseur, elle vit un homme avec un blouson à capuche et une hache dans la main sur la banquette arrière
Et l'homme d'un mouvement de bras décapita Denise avec sa hache. Le cadavre de Denise fut retrouvé peut de jour après. La police arrêta le tueur en série des années plus tard.
Alors as - tu regardé sur la banquette arrière ?...
La psycopathe :
Ce soir là , les parents d'Aurélie et Marion on décié d'aller au cinéma sans leurs filles . Ce qui ne gène pas les petites filles .
- Ils sont partis ? Demanda Marion à sa grande soeur Aurélie .
- oui c'est bon .
Elles se firent un bon plateau télé quand soudain un flash info débarqua sur le programme . Sur la télé , un médecin en blouse blanche s'écria :
- C'est une catastrophe !!! Armande s'est échappé ! Fermer toutes les portes et fenêtres ! vite !!!
Soudain , Aurélie se souvint , Armande c'était une psycopathe emputé des 2 jambes complètement ivre de sang !!
-Vite Marion !! Refermons toutes les fenêtres .
Seulement les petites avaient une trouille bleu de la cave et la fenêtre était rester ouverte , en plus elle était à ras du sol . Elle coururent à l'étage dans la chambre de la grande soeur de Marion .
- Marion , met toi sous le lit , je me metterais dessus comme sa au moi je mourerais au pire .
Les deux soeur s'endormir alors la plus jeune sous le lit .
- BOUM BOUM SHIIIIT !!!
- BOUM BOUM SHIIIIT !!!
-Au...Aurélie , t'as entendus ???
- BOUM BOUM SHIIIIT !!!
- BOUM BOUM SHIIIIT !!!
- C'est rien , c'est rien , rendors-toi !
Le lendemain , Aurélie se reveilla . Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle ... non personne .
- Marion réveille toi !! Aller vite !!
- Marion ?!? Marion t'es là ??
Elle regarda sous le lit et vit sa petite soeur éventré... avec à coté , marqué avec le sang de sa soeur : JE SAIS RAMPER !!! .................................................................................................
Dernière modification par Mistukia (Le 07-11-2012 à 21h22)
#267 Le 07-11-2012 à 21h39
C'est une histoire vrai vécu par moi:
J'étais dans moon lit (il faisait nuit) et d'un seul coup je sens un poids léger sur les jambes, je regarde et je ne sens plus le poids... c'était y a plus de 2 ans
mamamia...
#268 Le 07-11-2012 à 21h54
Ouahhh sa a du faire peur !!!Azure23 a écrit :
C'est une histoire vrai vécu par moi:
J'étais dans moon lit (il faisait nuit) et d'un seul coup je sens un poids léger sur les jambes, je regarde et je ne sens plus le poids... c'était y a plus de 2 ans
mamamia...
#269 Le 07-11-2012 à 21h56
OMG dans la cuisine je viens d'entendre un verre tomber par terre, si je reviens pas c'est que je suis morte
#270 Le 07-11-2012 à 22h02
OH PUT*** !!! Bref je raconte j'ai été voir dans la cuisine, j'ai ouevert la lumière et la pièce était vide (heureusement) puis en revant j'ai vu dans le salon (dans le noir) un "bras" qui a fais un geste, donc j'ai hurlé
et ça a résonner dans les escaliers de mon immeuble et j'ai courru vers la chambre de mes parents et je suis revenue à l'ordi (j'ai du halluciner, après avoir pleins d'histoire d'épouvante sur ce topic )
Non je ne suis pas folle
#271 Le 07-11-2012 à 22h29
Re bonjours ! ^^
Vous voulez encore de l'horreur j'en ai encore pleins !
Mauvaise surprise à la cave!!!
Je vis dans ma maison depuis bientôt 18 ans.
Je n'y avait jamais rien vu de terrifiant ou de morbide. Une simple maison dans un petit village sans histoire. Un jour alors que je me trouvais avec ma meilleure amie nous sommes allées dans ma cave, pour aller chercher à boire dans le congélateur. Cette cave est formée de 3 pièces les unes derrières les autres et toutes reliées par des portes. C'est alors qu'elle me fit remarquer qu'elle n'était jamais allée dans la pièce du fond. La dernière.
Etant la seule pièce où il n'y avait pas de lumière je n'y était entrée que 1 ou 2 fois dans ma vie. Nous décidâmes alors, et bien que certaines nous n'avions peur de rien (à notre âge) nous nous serrions l'une contre l'autre. Nous avions des lampes de poche et en entrant nous regardâmes de tous les côtés. Cette pièce ne comportait que de la terre et de vieux rouleaux de fils de fer. C'est alors que soudain elle me fit remarquer un renfoncement dans la terre sur notre droite.
Ce trou avait a peu près la forme d'une baignoire, nous nous en approchâmes et elle tapa dessus avec son pied, c'est alors que celui-ci passa à travers une planche. Mortes de peur nous fîmes demi-tour et nous allâmes prévenir mes parents. Mon père parut étonné et avec mon voisin ils décidèrent d'aller creuser et de voir ce qui se trouver sous cette planche moisie par le temps. Au bout de quelques minutes à leurs grandes stupéfaction, ils découvrirent un très vieux cerceuil. Evidemment ils décidèrent de ne pas l'ouvrir et fîrent venir le maire du village. Celui-ci nous dit qu'il allait se renseigner après avoir fait enlever le cerceuil. Quelques jours plus tard nous apprîmes que la personne qui était enterrée là était une jeune femme d'une vingtaine d'années qui avait disparu dans les années 20 à trentes kilomètres de chez moi. Après avoir fait quelques recherches sur elle nous apprimes ainsi que cette jeune femme nommée Marise Mourgues avait disparu très peu de temps avant son mariage. Après que des medecins légistes l'eurent examiné, nous apprimes que tous les os de son corps avaient été fracturés à vif avant qu'un objet lourd ne lui fracasse le crâne. Je ne savais pas que la medecine d'aujourd'hui pouvait nous permettre d'apprendre tout ceci sur un cadavre vieux de plus de 80 ans. Ainsi j'avais vécu 18 ans au dessus d'une jeune femme qui avait été torturée à mort.
Si je peux vous donner un conseil, avant d'acheter une maison, vérifiez si aucun cadavre ne gît sous vos pieds!
CETTE HISTOIRE NE M'EST PAS CONCERNEE
Le fou
Cette histoire macabre, nous vient des Yvelines. Elle se serait produite sur une route de Maison-Laffitte.
C'est un soir d'été, une heure très avancée de la nuit, un jeune couple rentre chez lui. Sur une route de campagne, en pleine forêt Domaniale de St Germain en Laye et complètement isolée, c'est la panne, l'homme sort de la voiture et part, à pied, à la recherche d'une station d'essence. Sa femme attend dans la voiture, seule.
En écoutant la radio, elle apprend qu'un condanné c'est échapé d'un hopital psychiatrique de la région. Pas confiante, elle s'enferme dans la voiture. Le temps passe, une ettente interminable, qu'en, tout à coup, elle entend frapper sur le toit de la voiture, à intervales réguliers. Prise de panique, elle titanise et n'ose plus bouger, les coups n'arrêtent pas. Le temps passe et les coups continuent sur le toit de la voiture. La femme est au bord de la crise de nerf et complètement appeurée, elle est entièrement seule.
Voici maintenant près d'une heure que les coups résonnent sur la voiture quand une patrouille de police s'arrête. Deux agents s'approchent et s'arrêtent à quelques mètres de la voiture, le regard effrayé. Tout en dégainant son arme, l'un deux crie à la femme de sortir de la voiture et de courrir vers eux sans se retourner. Après un moment d'hésitation et le temps de reprendre ses esprits après cette interminable attente dans une peur sans égale, la femme se décide à sortir et accoure vers les deux policiers. En se retournant elle découvre la macabre vérité. L'homme évadé de l'hopital, dont la radio parlait quelques heures plus tôt était à genoux sur le toit de la voiture et frappait sans relache sur la voiture avec la tête, sans corps, du compagnon de la femme...
Pendu mais mort écrasé
Cette histoire sinique ferait presque sourrir à raconter.
C'est dans une petite commune du Rhône près de Lyon, voici quelques années. Un homme de très forte corpulence ( 130 Kg ) décide de mettre fin à ses jours par pendaison.
Il attachat sa corde à une poutre de sa vieille maison et se jetta de sa chaise. Mais surprise, le résulta ne fût pas celui attendu. Sous le poids du corps, déjà important, se jettant dans le vide, la vieille poutre ne resista pas et c'est le toit qui s'éffondrit sur le pauvre homme.
L'homme est bien mort, pas de pendaison, mais écrasé par le toit de sa propre maison.
Mais l'histoire ne s'arrête pas si vite, car même après sa mort, le mauvais sort lui joua encore un tour. Pour atteindre le cimetière de ce petit village, il faut monter une côte très raide, et lors de son enterrement, sur le chemin du cimetière, le cercueil glissa du corbillard pour se fracasser à même le sol...
La hache
Voici un reve qui m'a longtemps préoccupé car je l'ai trouvé particulièrement destabilisant.
Comme dans nombre de reve, je suis le personnage central de l'histoire, qui commence somme toute assez bien.
Je suis en compagnie de Christine (décédée depuis) et d'une autre amie dont je ne vois jamais le visage.
Nous sommes trois, rien que nous trois, dans un local où se trouve un petit bassin remplit d'eau et entouré d'une luxuriante végétation. Au centre sont disposées quelques pierres, on décide d'y aller s'assoir. Ce qui nous amène une franche partie de rigolade car on ne manque pas de glisser et de se mouiller les pieds.
Puis tout à coup le décors change. Je me retrouve seule, dehors, dans la rue, sur un trottoir, en plein jour. Je regarde à terre, j'ai les pieds posés sur des traces de sang frais.
Mon dieu ! que m'est-il arrivé ?
Je sais ce qui s'est passé : ...
J'AI TUE !!!
Les passants regardent eux aussi par terre, sans s'arreter de marcher. Ils ont des visages crispés, ils sont effrayés, mais ils ne savent pas...
Je me retrouve alors à marcher dans de l'herbe où apparait à certains endroits de la terre claire. Je m'approche du derrière d'une maison. Je suis déjà venue ici, je le sens mais ne m'en souviens pas. J'ai beau réflèchir, je suis en train de découvrir les lieux et pourtant, je sais etre déjà venue dans les parages.
Derrière la maison, j'apperçois quelques personnes accroupies habillées de noir, puis d'autres debout qui écrivent sur de petits carnets. Celles qui sont accroupies regardent quelque chose d'allongée sur le sol, je ne vois pas quoi mais je sais. Elles regardent un corps étendu sur l'herbe humide.
Je ne m'arrete pas, tout passe vite.
C'est alors que j'ai comme un flash : je me vois en train de tirer un corps, il est lourd, j'ai du mal à le trainer sur ce trottoir gris en bitume. Je vois de longues traces se former petit à petit. Je sais que personne ne saura que c'est moi qui l'aie tué, alors je ne crains rien, je continue de le trainer jusque derrière une maison.
Soudain je reviens à la réalité, mon flash est terminé, mais je ne suis plus dehors !
Je suis assise, faisant partie d'un demi-cercle formé de gens, et en face se trouve un homme qui porte des lunettes. il est assez élégant, il me fait vibrer le coeur quand je l'entend parler. Et tout à coup j'ai peur.
Je repense au sang, au corps rigide et froid... je me dis que jamais je ne pourrais garder tout ça pour moi, c'est trop dur à supporter !
L'homme, qui ressemble à un professeur, ou encore à un psychologue (petite apparté, je fais des études pour devenir psychologue, mais à l'époque, je n'y pensais pas), parle de tout ce qu'on peut avoir fait de mal dans une vie, et qu'il faut savoir l'avouer. Il se met à énumérer des betises qu'un enfant peut faire : "Par exemple, si vous avez tapé votre soeur, si vous avez commis un vol, si vous etes agressif avec vos parents, si...", "si on est un assassin !!!". Voilà que je lache le mot qui me brulait les lèvres. Je ne peux pas rester là avec tous ces yeux qui se braquent sur moi. ça y est, ils ont compris qui était l'auteur du meurtre, les enfants et l'homme.
Je me lève alors et me dirige calmement vers la porte, mais dès que je la franchis, je cours et rentre dans la pièce juste à coté. C'est le bureau de l'homme, ça se devine. Je m'écroule en fermant la porte, j'ai les deux mains posées en bas de celle-ci. Des larmes coulent sur mes joues.
Le mur à ma gauche est partiellement formé d'une vitre, ce qui me permet d'observer ce qui se passe de l'autre coté. L'homme est toujours avec les autres. Ils se penche en arrière sur sa chaise pour essayer de voir ce que je fais. Il parle en meme temps aux autres. Je n'ai aucune idée de ce qu'il leur dit, je ne peux pas entendre. Je sais par contre qu'il va venir.
Je tourne ma tete vers le droite et vois une autre porte. Peut-etre une issue pensé-je.
Je me lève et ouvre la porte. Elle donne sur un grand escalier qui descend assez profondément, et je vois une secrétaire qui travaille à son bureau, mai sje vois qu'il y a un couloir qui mène encore plus loin. Je pourrais y courrir pour échapper à tout ça mais je referme la porte et veux tout afronter. Je me retourne alors, l'homme est entré dans la pièce. Il a l'air grave mais il ne me veut pas de mal, ça se sent. Il est là pour me tendre la main. Il ne dit rien mais je sais ce qu'il me demande : "Raconte moi". Je fonds en larmes et je lui explique tout : "J'ai tué quelqu'un, je ne sais meme pas qui... J'ignore ce qui m'a prit, j'ai ressenti comme le besoin, la nécessité de le faire, il ne pouvait pas en etre autrement. Et je l'ai fait. J'étais en train de la tuer mais je ne m'en rendais meme pas compte. J'agissais sans réfléchir, tout était instinctif, automatique. Je ne réalisais pas mes actes. Tout était si flou, si distant, si irréel ! Jamais je n'aurais imaginé une chose pareille. Mais c'est pourtant bien vrai.
Comment ai-je réussi à le faire ? Tout ce que je sais c'est que c'est arrivé, ça m'est arrivé !".
Je pleurais toujours, il me prit la main et je me blottit dans ses bras, la tete contre son coeur. Tout était chaud, je me sentais si bien tout à coup. Je l'aimais, je n'en étais pas amoureuse mais je l'aimais.
Plus tard il me conduisit dans une sorte de grenier aménagé en magasin de bric à brac en tout genre. Un vieux pépére de campagne était présent, il devait surement etre le tenancier de la boutique. Il parlait à l'instituteur, ils marchaient tous deux devant moi, et moi je regardais le fouilli, les objets qui se trouvaient autour de moi. Tout était sale et poussièreux. Et puis parmis tout ça je vois une hache à l'intérieur d'un carton. Je le prends et dis d'un ton de défi : "Je vous fait peur !?!". Ils se retournèrent lentement, comme si je pouvais la leur lancer à tout moment afin de les tuer à leur tour. Leurs yeux ronds et grand ouvert passaient de moi à la hache. Mais finalement je la repose et ferme les yeux. Lorsque je les ouvrent, j'avais encore changé de lieu, j'étais dans ma chambre, c'était le soir, j'avais peur de dormir car il y avait de l'orage à l'extérieur.
Je me lève sur mon lit pour regarder les éclairs à travers le vélux, et ensuite je m'assois sur le rebord de mon lit. Ma lampe de chevet est allumée.
J'avais le coeur qui battait à 100 à l'heure. Encore peur ! mais peur de quoi ? Je l'ignorais totalement. L'angoisse s'empara de moi. Je me décide enfin à me lever et me dirige vers le placard d'en face. Je l'ouvre et lève mes bras pour fouiller le dessus de l'étagère. Je cherchais quelque chose, un objet, non, deux... ça y est, je les ai trouvé. Je retourne alors à mon lit et les observe.
Non, ce n'est pas possible ! Pas ça !!!
Je tenais là les armes du meutre. Elles étaient encore recouvertes de sang qui collait à mes doigts tremblants. Il s'agissait , très étrangement, à deux sorte de masques emboités l'un dans l'autre. Comment avais-je pu tuer avec ça ?!! Encore un mystère. Que m'arrivait-il ? Allais-je recommencer à tuer cette nuit ? Non, il ne fallait pas que cela se reproduise ! D'un geste brusque et emplit de haine je brisa ces deux masques, puis remit les quatre morceaux dans mon placard. Ceci dit je ne me sentais pas mieux, je ressentais toujours un malaise. Je me dirige alors vers la porte de ma chambre, et l'entrebaille pour voir s'il y avait de la lumière dans la chambre de mes parents, ce qui était le cas. Allais-je me décider à aller voir ma mère pour lui demander de l'aide ? J'en avis tellement besoin. Mais je n'en eus pas le courage.
Pendant tout ce temps la douleur s'intensifiait en moi. J'avais mal, je souffrais dans toute mon ame. Soudain, je me revois les pieds posés sur les traces de sang, regarder les passants et avoir le meme visage qu'eux, comme si moi non plus je ne savais rien de cette histoire !
FIN
La maison hantée
A la maison de Calais.
Normalement a lieu une fête pour mon anniversaire. En pleine semaine j'ai invité plusieurs personnes chez moi. La plupart sont déjà passées mais juste pour me dire qu'ils arriveraient un peu + tard que prévu. Seule Hélène arrive à l'heure (une camarade de classe du lycée). Elle n'est pas encore rentrée dans la maison qu'elle me demande si elle est la 1ère. Je lui dis que oui et lui explique pourquoi. Finalement Amandine arrive. On rentre, visite la maison, oui, moi aussi, comme si c'était la première fois que je la voyais. A l'un des étages, une pièce... sans même avoir le besoin d'y pénétrer, elle me semble malsaine. Elle dégage comme une odeur de malèfices.
Amandine y passe la tête et me dit "On dirait le repère abandonné d'un esprit qui a jadis hanté cette maison". ça ne me rassure pas vraiment ! Une fois au rez-de-chaussée on ne se sent plus du tout à l'aise. J'ai peur. Un pressentiment effroyable. Je crains cette maison si soudainement !
Mon frère est là également. Je suis dans la cuisine. Je sais que mes parents sont au 1er, dans leur chambre. De la cuisine, à travers une vitre qui donne dans le couloir du 1er amenant à leur chambre on peut y voir vaguement le plafond à travers un verre brouillé en haut du mur qui sépare la chambre du couloir.
Je regarde comme pour me rassurer mais soudain un immense malaise m'envahit : une lueur, un rayon lumineux intense traverse la chambre et je vois la forme éthérée de mes 2 parents qui remontent le rayon lumineux. Ils sont morts...
Affolée, oui je le suis, que se passe-t-il ? Mais je suis surtout désarçonnée. Mon frère rentre dans la cuisine, il me voit les larmes aux yeux. Je lui dis ce que j'ai vu. Tout le monde est convaincu qu'il faut abandonner la maison.
Panique. Je prends mon long manteau noir et mets dans un sachet plastique des tas de paquets de biscuits, de cacahuètes décortiquées et des céréales trouvés dans l'entrée de la cave. Je prends mes clefs. Dans le couloir, j'avance lentement comme si j'allais découvrir quelque chose dont je me serais bien passée.
J'arrive à la porte d'entrée, je sors sans problème. Amandine sort en même temps que moi mais mon frère traîne. Le voilà qui apparaît enfin au bout du couloir. Je lui demande de se dépécher mais on dirait qu'il avance au ralenti. Mais le voilà enfin !
Je m'empresse de fermer la 1ère porte en bois, peinte en rose pâle. Il s'agit en effet d'un système à double porte. La 2ème a un pan en verre qui est d'ailleurs brisé. Je cherche mon trousseau de clefs pour la fermer comme il faut, sinon il est très facile de l'ouvrir même s'il n'y a pas de poignée extérieure.
ah ! mon trousseau ! mais il y manque 2 clefs. Justement celles qui sont nécessaires pour fermer la porte d'entrée à double tour. Je demande à mon frère s'il a prit les siennes. Idem, il lui manque les mêmes clefs.
Il se précipite dans le couloir sans avoir eut le temps de l'en empecher. Le voilà parti à la recherche des clefs. Mais c'est dément, l'esprit qu'on croyait éteint a dû déjà atteindre le rez-de-chaussée telle la brume lourde qui tombe sur le sol des campagnes. Le temps me semble si long...
J'ai peur qu'une forme immonde ne m'attrape à travers la porte en verre, mais je dois la tenir coute que coute pour empecher ce supposé spectre de s'échapper de la maison et de ravager toute la ville. Je dois me tenir prête à agir.
Voilà mon frère, sain et sauf. Mais malheureusement bredouille.
On décide à grande peine de laisser l'entrée de cette maison maudite à la portée de tous.
Nous sommes à la rue. Nos parents sont morts. Que va-t-on devenir ?
Amandine semble également choquée mais je lui dis "Mais toi, tu as encore un chez toi. Tu vas pouvoir retrouver tes parents". Pourtant elle reste à nos côtés.
Il fait nuit à présent mais les rues sont bien éclairées grâce aux nombreux lampadaires.
FIN
L' histoire de la maison hantée
Une famille de notre connaissance, qui vient d'aménager dans une maison construite il y a une cinquantaine d'années, a constaté dès son arrivée des troubles divers, des bruits inexpliqués provenant le plus souvent du sous-sol. En désespoir de cause, ils font appel à nous. Cela représente une nouvelle expérience pour le groupe qui n'est jamais intervenu de façon solidaire dans ce contexte.
Trois médiums se sont rendus sur les lieux : Catherine, Alain et Christian. Arrivés au premier sous-sol, ils ressentent une ambiance négative et désagréable ; au deuxième sous-sol, ils sont pris d'angoisse, de nausées et doivent mobiliser toute leur énergie pour ne pas faire demi-tour.
C'est bien là que « ça » se passe.
Ce sous-sol a été aménagé en boîte de nuit et les sensations sont très lourdes, l'angoisse semble suinter des murs. Qu'a-t-il bien pu se passer ici, quel type d'Esprit est resté attaché à ces lieux ? Mais nous ne sommes pas venus pour juger, nous sommes là avant tout pour venir en aide à ces Esprits, les raisonner, les moraliser, pour qu'ils puissent se libérer de ces lieux et libérer ces lieux.
Voici le résumé de cette intervention qui a duré plus d'une heure:
Nous demandons à Françoise, la maîtresse de maison, de dire une prière. Françoise, qui est catholique pratiquante a les plus grandes difficultés à réciter le « Notre Père » car un Esprit s'amuse à la faire bafouiller et à intervertir les termes. Elle doit répéter plusieurs fois cette prière avant de la dire correctement. Puis elle leur demande en termes simples et directs de partir de cette maison, de laisser sa famille tranquille.
Catherine lit une prière destinée aux Esprits souffrants et endurcis, extraite de « l'évangile selon le Spiritisme ». Le ton est volontairement déterminé et tranchant pour obtenir une réaction de ces Esprits. Cette réaction est immédiate puisque, depuis le début, Christian a incorporé un Esprit agité qui ne cesse de psalmodier ces mots : « prêchi-prêcha, prêchi-prêcha, etc... » alors que deux autres Esprits ricanent.
Enfin, l'Esprit incorporé s'exprime, en termes véhéments. Ses premiers mots sont :
« Que faites-vous ici, chez nous ? C'est à vous de déguerpir et de nous laisser tranquilles ! Nous sommes chez nous, partez ! »
Avec une douceur infinie, beaucoup d'amour et de compassion, un Esprit supérieur, un guide répond, par la bouche de Catherine, que ces médiums sont là simplement par compassion pour eux, pour les aider à se sortir de cette situation, de cette prison où ils se terrent et qu'ils peuvent accéder s'ils le veulent à un monde où ils existeront vraiment, où ils seront entourés, aidés, où ils percevront la lumière, où ils auront la possibilité d'évoluer, que cela ne dépend que d'eux, qu'il leur est simplement demandé de faire un premier pas.
L'Esprit ne répond pas tout de suite, il est très troublé par la force et la douceur irrésistible de l'Esprit supérieur qui lui répond. Il finit par avouer qu'on ne lui a jamais parlé comme ça et que la compassion, il n'a jamais connu... Il est partagé entre l'envie d'écouter cet Esprit évolué, de le suivre dans cette ouverture et l'attachement à ce lieu, à cet état et aux autres Esprits qui sont là.
Puis il se « ressaisit » et revient à son idée fixe : « Ici, c'est chez nous, nous ne pouvons pas partir... De toute façon, après ce que j'ai fait, enfin... ce que l'on m'a fait faire, je ne peux pas sortir d'ici, je suis enchaîné ! Et dehors, on nous attend pour la punition... un châtiment terrible, à la mesure de ce qu'on a fait ! »
Sans se départir de sa grande douceur et de sa patience sans limite, l'Esprit évolué lui répond que le châtiment dont il parle, il se l'inflige lui-même depuis bien longtemps en restant prostré dans ce lieu froid et sombre comme une oubliette.
« Oui, tu es attendu à la sortie de cette geôle, attendu par ton guide dans la joie et le pardon, car le pardon de Dieu existe pour tous ses enfants. Tu n'auras plus peur, tu n'auras plus froid »... Au fil de la conversation, on comprend que cet Esprit n'est pas foncièrement méchant mais plutôt égaré et souffrant. Maintenant lui apparaît l'espoir qu'il peut s'arracher à cet état misérable pour accéder à un niveau de conscience supérieur qui lui permettra d'évoluer enfin, mais il est déchiré entre cet espoir et l'attachement malsain à ce lieu, cette tanière, à ses compagnons de misère et à cette peur du châtiment, à cette honte sous-jacente.
Dans chaque réponse, on le voit osciller entre cet espoir et cette peur/honte, entre le positif et le négatif, la lumière et les ténèbres.
L'Esprit guide qui a compris que s'il parvient à décider cet Esprit difficile, les deux autres le suivront, déploie des trésors de tendresse pour le raisonner ; mais l'Esprit résiste et se retranche encore derrière ses compères. Le médium est épuisé et l'incorporation doit se conclure.
« Vous m'avez fait apercevoir des possibilités auxquelles je ne croyais plus, j'ai ressenti l'amour vrai avec lequel tu m'as parlé... Je ne pensais pas que je pouvais être aimé comme ça, et peut-être pardonné. J'ai vraiment envie et besoin de cette lumière dont tu m'as parlé, mais tout ça je me demande si ce n'est pas trop beau pour être vrai... J'ai besoin de réfléchir et d'en parler aux autres. Je ne dis pas oui, mais je ne dis pas non, je vais réfléchir... »
Rendez-vous tacite est pris pour la semaine suivante, cet Esprit semble prêt à sauter le pas mais qu'en sera-t-il pour ceux qui sont restés tapis, goguenards ? Ils semblent plus endurcis et moins accessibles à la raison.
Deuxième séance, huit jours plus tard.
Malgré les prières des habitants de la maison, l'ambiance s'est détériorée encore, les disputes se multiplient ainsi que les manifestations...
L'équipe des médiums s'est renforcée : aux trois premiers se sont joints Annick, Bernard et Gilles. L'Esprit va-t-il tenir sa promesse et s'incorporer à nouveau, les autres Esprits vont-ils se manifester ?
Catherine a préparé une prière circonstanciée, très dense. Françoise, présente, leur renouvelle sa demande de les voir partir. Tous les médiums sont prévenus : il risque d'y avoir plusieurs incorporations simultanées ; ces incorporations seront sans doute pénibles et il conviendra de les retenir, de les différer afin d'éviter la confusion et que chacun puisse parler à son tour. Et en effet, les médiums diront à l'issue de la séance que dès les premiers instants, chaque Esprit était là, incorporé, prêt à parler et que chaque médium a dû faire un effort important pour les contenir.
Catherine dit la prière ; aussitôt l'Esprit incorporé la semaine précédente se manifeste en reprochant certains termes de la prière.
«tu dis que nous sommes méchants et endurcis. Nous ne sommes pas méchants, pas endurcis. D'ailleurs qui êtes-vous, vous, pour venir nous donner des leçons ? Vous n'avez donc jamais commis d'erreurs, vous n'avez pas de travers, vous êtes parfaits, quoi ! Laissez-nous donc, puisque nous sommes si imparfaits ! »
Le ton est donné, il semble revenu à son attitude méfiante et agressive du départ. Mais Catherine lui répond :
« Tu n'as retenu que ces seuls mots ?
- Non, j'ai bien écouté chaque partie de ton discours.
- Tu as du entendre que chaque Esprit doit se perfectionner au fil du temps et des vies. Nous-même sommes probablement tombés dans les mêmes errements que vous, peut-être pires ; mais, si nous sommes encore très loin de la perfection, nous avons compris, nous avons admis la nécessité de progresser et nous nous efforçons chaque jour d'y parvenir. »
L'Esprit semble touché par cet argument, mais il ne veut pas lâcher prise et ergote. En fait, et chacun le sent à ce moment-là, c'est peut-être bien cet Esprit le plus retors, le plus difficile. Il est évolué, sans doute plus que les autres, il a la conscience de Dieu, du guide spirituel et de l'évolution, mais il discute pied à pied chaque argument.
Dans le dialogue, il apprend qu'il pourra se réincarner dans de bien meilleures conditions et qu'il naîtra au sein d'une famille aimante, avec un père et une mère attentionnés. L'Esprit reste silencieux puis, incrédule et espérant à la fois, il demande :
« Tu veux dire un vrai père et une vraie mère... et ils ne m'abandonneront pas ? »
Le ton a changé, c'est le moment clef. Lorsqu'on lui confirme qu'il sera un enfant aimé, jamais abandonné, cet Esprit s'effondre et le médium est secoué de sanglots...
Alors Catherine lui montre ce pas qu'il doit faire pour accéder à la lumière, se sortir de ce trou, lui parle de son guide et de ceux qui l'attendent pour l'aider, pour l'aimer. Il renâcle encore un peu, bien que sa décision soit déjà prise :
« Oui, je veux ça... je n'ai plus guère d'autre choix, je crois, mais je ne peux pas laisser là les autres, ils ne comprendraient pas. »
- Mais, au contraire, tu dois le faire pour toi, mais aussi pour eux. Ils te suivront, tu sais. »
Encore quelques hésitations et il se décide à faire ce pas qui lui semble immense :
« D'accord, je vous fais confiance... je te fais confiance à toi qui a su me parler sans me juger. Je te crois, je pense qu'il n'y a pas de piège. »
Il est d'abord troublé puis, peu à peu, il se sent tiré vers le haut et perçoit de la lumière, une lumière qui l'inonde maintenant. Juste avant de se fondre dans cette lumière, il murmure, comme une main tendue à ses compagnons :
« Vous pouvez venir, il n'y a pas de piège... pas de piège. »
Ce dialogue aura été très long et très difficile, mais très riche aussi pour chacun.
Rapidement, le deuxième Esprit, incorporé par Annick prend la parole :
« Et alors, on me demande rien, à moi ? Et d'abord, il se prend pour qui l'autre et de quel droit il parle en mon nom ? Un silence, puis : Il est vraiment parti ? »
Gilles lui répond :
« Oui, il est parti, il est maintenant dans la lumière, dans l'amour... Tu ne veux pas faire comme lui ?
- Alors parce que lui il part, il faut qu'on parte aussi ! Et pour le retrouver ! ... Ah non ! Moi je suis bien là, et encore mieux s'il n'y est plus ! Tu sais... je ne l'aimais pas. Et c'est chez moi, ici. J'étais là bien avant lui, j'étais là le premier. Moi, je reste. Je n'embête personne. C'est eux qui ont embêté les gens qui sont arrivés... pas moi ! Moi, je n'ai rien à voir avec eux, je suis bien tranquille ici et je ne demande rien à personne ! "
Gilles lui parle aussi de l'amour et de la lumière qu'il peut facilement retrouver, que lui aussi aura droit au pardon et à refaire une vie meilleure.
« L'amour, il y a longtemps que je ne sais plus ce que c'est... mais ici je suis tranquille.
- Il faudra pourtant bien que tu évolues, tôt ou tard. Tu veux rester encore combien de temps dans cet état, dans ce trou à rat ?
- C'est vrai que c'est pas terrible ici, surtout depuis que les autres sont arrivés, avec toutes leurs chinoiseries (L'Esprit parle des prières que la famille fait chaque soir depuis une semaine), je ne suis même plus si tranquille !
- Tu sais, l'autre Esprit a fait le bon choix, il est déjà auprès de son guide qui va l'orienter pour une nouvelle vie.
- Oui, j'ai entendu ce que vous lui avez dit... mais t'es vraiment sûr que ce sera pareil pour moi, que je pourrais retrouver une famille ?
- Oui, c'est certain... d'ailleurs, tu as entendu : il n'y a pas de piège.
- De toute façon, ça ne me plaît plus guère ici, et si l'autre y est arrivé... je ne suis pas plus bête que lui ! Mais je ne veux pas le retrouver, celui-là !
- N'aie aucune crainte !
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Demande l'aide de ton guide, oriente-toi vers la lumière et laisse-toi conduire. »
Avec l'aide de Gilles, cet Esprit se dégage peu à peu.
« Je vois une trappe lumineuse qui s'ouvre et je me sens aspiré en haut, vers cette trappe... c'est une sensation agréable ! »
Ce sont ses derniers mots.
Aussitôt, le troisième Esprit, incorporé par Bernard intervient, interloqué et paniqué :
« Mais... mais... ils m'ont laissé tomber ! Qu'est-ce que je vais devenir, tout seul ? »
Alain lui répond :
« Tu n'as plus rien à faire ici, il faut les suivre, aller vers la lumière. Le moment est venu pour toi aussi. »
Le médium, qui ressent la peur panique de cet Esprit est pris de tremblements. S'ensuit un dialogue où l'Esprit, peu évolué, va constater maintes fois qu'il est désormais seul et exprimer sa peur, son trouble et son scepticisme alors qu'inlassablement Alain lui demande de se tourner vers la lumière.
« Tu me parles de lumière, mais je ne vois rien que le noir. Je suis comme au fond d'un puits. J'ai peur d'aller dehors et de toute façon, je ne peux pas ! »
Au fil du dialogue, l'Esprit se sent lentement monter dans ce puits, percevant de vagues lueurs, puis un peu de clarté et enfin, semble sortir de ce puits, dans une grande lumière. Il se sent sauvé et remercie.
Cette réunion aura duré deux heures et c'est fatigués mais le cœur empli de la satisfaction du travail accompli que les médiums quittent ces lieux désormais débarrassés de souffrance et de peur. Tous ont ressenti comme un grand souffle d'air dans ce sous-sol, comme un grand coup de balai. Il n'y a plus cette atmosphère angoissante et oppressante, il ne reste plus qu'une cave délabrée que la poussière avait envahi !
La Dame Blanche
Cela se passait aux environ de 1750, par une nuit d'automne, un braconnier était embusqué dans le parc du château et y guettait sa proie, quand il crut entendre un bruit lointain. Craignant d'être découvert, il cacha précipitamment son fusil et grimpa sur un arbre. A peine y était-il établi qu'il aperçut, à l'extrémité de la grande allée du parc, une voiture attelée de chevaux noirs et suivie de plusieurs domestiques qui portaient des torches allumées. L'équipage s'avançait lentement et presque sans bruit, aucune voix n'interrompait le silence de la nuit, qui n'était troublé que par le pas mesuré des chevaux et par le froissement des roues sur les branchages et les feuilles desséchées. Cet étrange cortège s'arrêta à quelques pas du braconnier, qui vit bientôt, à la lueur des torches, plusieurs hommes munis de bêches et de pioches, s'avancer de son côté et se mettre à creuser une fosse précisément au pied de l'arbre sur lequel il se trouvait. Au même instant deux gentilshommes, dont le rang élevé s'annonçait par l'élégance et la recherche de leur costume, sortirent de la voiture et firent descendre avec violence une jeune femme richement parée. Elle portait une robe de soie blanche, sa tête était couronnée de fleurs, un bouquet ornait son sein, tout indiquait une jeune fiancée qu'on va conduire à l'autel, mais sa chevelure était en désordre et ses yeux pleins de larmes, ses joues pâles, ses gestes suppliants annonçaient assez qu'elle était en proie à l'épouvante. Traînée plutôt que soutenue par ses conducteurs, quelquefois elle se débarrassait de leurs bras, se précipitait à leurs pieds, embrassait leurs genoux, les appelait ses frères et ses amis, et les suppliait en sanglotant de ne pas lui arracher la vie.
Ce fut en vain, ses persécuteurs demeurèrent froids et inflexibles devant ses supplications désespérées, et loin de paraître ému, l'un d'eux la repoussa brutalement.
-Mes frères, mes amis, oh! Je vous en supplie, ne me faites pas de mal.
-Vos frères! Non Madame, nous ne le sommes plus, vous avez cessé d'appartenir à la famille que vous déshonorez.
-Au nom du ciel! Ne me tuez pas. Faut-il donc mourir si jeune! Au moment d'atteindre au bonheur! Ah ! Que la mort est affreuse !
-Il faut pourtant vous y résigner, Madame, les pleurs sont inutiles, votre heure est venue, vous allez mourir.
La fosse était creusée, les cavaliers firent signe à leurs gens, qui s'emparèrent de la jeune dame. L'infortunée se débattit longtemps dans les bras de ses bourreaux, mais malgré ses efforts désespérés, malgré ses supplications et ses larmes, elle fut jetée dans la fosse qu'on recouvrit précipitamment de terre pour étouffer ses derniers gémissements, puis les deux seigneurs remontèrent dans la voiture, l'équipage s'éloigna au grand trot des chevaux, et quelque moment après, le parc de Trécesson avait repris son obscurité, son calme et son silence. Pendant cette scène affreuse, le braconnier, le cœur serré par l'effroi, avait à peine pu respirer. Lorsque la voiture eut disparu, lorsqu'il eut cessé d'entendre le pas rapide et cadencé des chevaux qui l'entraînaient, il se décida à descendre de son arbre, mais, plein de trouble et d'épouvante, il ne songea pas à écarter la terre qui étouffait la malheureuse femme qu'on venait d'assassiner sous ses yeux. Il courut en toute hâte chez lui, où il raconta, tout éperdu, à sa femme, le crime dont il avait été le témoin. Celle-ci fit de vifs reproches à son mari et l'accusa de lâcheté.
L'entraînant ensuite, elle voulut aller dans le parc pour ouvrir la fosse, mais une réflexion terrible lui vint: si elle et son mari allaient être surpris auprès d'un cadavre à peine froid, ne leur imputerait-on pas le crime affreux qui venait d'être commis? Cette crainte l'arrêta, elle jugea qu'il n'y avait rien de mieux à faire que de se rendre auprès de M. de Trécesson et de lui raconter ce qui s'était passé. Le braconnier et sa femme, introduits chez leur seigneur, purent à peine, tant ils éprouvaient de crainte, lui faire le récit du crime qui venait d'être commis sur ses terres. Aussitôt que M. de Trécesson eut compris de quoi il s'agissait, il se hâta de faire appeler tous les gens de sa maison et de leur donner l'ordre le plus pressant de se rendre au lieu indiqué, où lui-même les suivit bientôt. Cependant ces démarches, ces préparatifs avaient emporté le temps.
Le jour était prêt à paraître lorsqu'on put commencer à enlever la terre qui recouvrait la fosse. Tous les regards, dirigés sur le même point, annonçaient l'anxiété des acteurs de cette scène, l'espérance et la crainte, l'attendrissement et l'horreur se succédaient. Enfin, lorsque le visage de la jeune dame parut à découvert, celle-ci ouvrit doucement les yeux, poussa un long soupir et ses yeux se refermèrent pour toujours.
M. de Trécesson fut profondément affligé de cet événement. Il lui fit rendre les honneurs funèbres avec une pompe digne du rang qu'elle paraissait avoir occupé dans le monde. Par la suite, il fit de nombreuses démarches pour découvrir les assassins, mais toutes ces recherches furent inutiles, on ne put savoir ni le nom de cette jeune dame qui avait disparu d'une si étrange manière, ni la cause du sort cruel qu'on lui avait fait subir, et cet évènement extraordinaire et toujours resté enveloppé, d'impénétrables ténèbres. Cependant, le souvenir s'en est transmis jusqu'à nous par des signes certains, M. de Trécesson avait solennellement déposé dans la chapelle du château la robe nuptiale, le bouquet et la couronne de fleurs de la jeune et malheureuse fiancée qui restèrent sur l'autel, exposés à tous les regards, jusqu'à l'époque de la Révolution. Quand il y presque dix ans on voulu la déterrer, le magnifique cercueil orné du seau et d'enluminures n'abriter plus le corps de la Dame anonyme, mais le voile transparent qui l'habillait était toujours là.
Quant à savoir pourquoi elle errerée sur les routes en demandant son chemin aux voyageurs, on dit qu'elle chercherai à retrouver celui qui lui retira à jamais la vie pour se venger. Et lorsqu'elle arrive sur le chemin où elle perdue la vie, le cri de douleur qu'elle ne put pousser jadis sort enfin et elle disparaît laissant les voyageurs terrifier, à un sort qui ne dépend que d'eux. Aujourd'hui elle attend d'avoir enfin le courage de continuer le chemin qui dit-on la ramènera près de celui qui aurait dût profitai de son amour.
Affaire plus récente, la jeune Dame Blanche Descendit de carrosse en habit d'épousée S'étendit dans un trou qui fut lors rebouché Par les deux mécréants qui l'avaient amenée Châtelain alerté appela ses manants Recreusèrent le trou, tant si rapidement Que la belle vivait, bien qu'inconsciemment Nul ne put ranimer la belle Dame Blanche Qui au matin mourut de sa nuit d'enterrement Dans la belle saison, mourut la Dame Blanche
Numéro Privé
Stéphanie ferma la porte d'entrée et remit ses clefs dans sa poche. Elle se retourna et observa quelques instants le couloir vide devant elle : Ils n'étaient pas rentrés. Ses parents avaient voulu passer le samedi soir « entre eux » à l'extérieur, et l'avaient prévenu qu'ils rentreraient tard. Elle en déduit qu'ils ne devraient pas revenir de si tôt : Il n'était que vingt-deux heures trente.
Stéphanie regardait avec regret cette maison vide, elle s'était imaginé que sa soirée durerait un peu longtemps : Le cinéma avec Cédric c'était bien... mais elle aurait voulu passer plus de temps avec lui. Elle l'avait rencontré deux semaines auparavant lors de la fête qu'elle avait organisée pour ses dix-sept ans : Il lui avait bien tapé dans l'œil, et visiblement cela était réciproque... même si ce soir il n'avait pas insisté pour rester un peu plus avec elle.
Ne sachant trop quoi faire, elle monta clopin-clopant l'escalier : De toute façon j'en passerai d'autres soirées avec lui... la prochaine fois je lui demanderai d'aller boire un verre... rrahhh ! c'est dommage, pour une fois que je n'avais pas les parents sur le dos !
Arrivée dans sa chambre, elle repoussa la porte de la main, pendant qu'elle se refermait, elle envoya sa veste sur le dossier de sa chaise, et se laissa tomber sur son lit, allongée sur le dos. Le claquement de porte fit alors place au silence : Elle regardait le plafond, occupée à se remémorer la soirée, à se demander ce qu'elle ferait demain, à penser à ses prochains rendez-vous avec Cédric ou ses copines... sûrement qu'on l'appellerait demain pour passer le dimanche après midi à quelque chose de mieux que de rester enfermé à la maison... Au fait, on l'avait appelée ce soir ? Elle s'assit sur son lit, saisit le bas de son blouson, fouilla dans une des poches et en sortit son téléphone portable.
Ah oui ! il est éteint. Je l'avais coupé au début de la séance de cinéma... j'ai oublié de le rallumer tout à l'heure. Bah ! c'est pas important, de toute façon personne n'a dû m'appeler ce soir... elles doivent être toutes à s'amuser... elles... et moi qui suis là toute seule... pfff... Ah, si ! J'ai eu des messages sur mon répondeur... hein ? huit ? Ben ça fait beaucoup quand même ! On cherche sûrement à m'appeler depuis tout à l'heure... hé, peut-être que je ne vais pas croupir ici ce soir finalement ! Fébrile à l'idée d'aller retrouver ce soir ses amies, elle appela sans attendre sa boîte vocale.
« Veuillez composer votre code secret puis tapez dièse.
...
Vous avez... HUIT... nouveaux messages »
Elle avait donc bien eu huit messages, au moins là elle en était sûre, mais qui donc aurait bien pu l'appeler huit fois ce soir ?
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... VINGT CINQ... MINUTES...
- Quoi ! » s'étonna Stéphanie, stupéfaite. Elle regarda sans attendre sa montre pour s'assurer qu'elle ne se trompait pas sur l'heure : Il était vingt-deux heures trente-quatre.
Bon dieu, huit appels en neuf minutes ! C'est insensé, pourquoi on chercherait autant à me joindre... à moins que... j'espère qu'il n'est rien arrivé de grave... Ce serait terrible si...
Elle fut interrompue dans sa réflexion par le message qui commençait.
Au début elle se demanda si son téléphone fonctionnait correctement, mais il marchait puisqu'elle venait d'entendre distinctement la voix de la boîte vocale. Le son était étrange, comme un froissement de linge au vent suivit d'un bruit sourd, le son se répétait, régulier... comme le bruit d'une machine à laver, comme un tourne disque arrivé à la fin du quarante cinq tour. Le son paraissait si froid, si répétitif « schrrr frrr chrrr BOUM... schrrr frrr chrrr BOUM... schrrr frrr chrrr BOUM ». Pendant les premières secondes, elle ne trouvait pas de quel son il pouvait s'agir, puis le bruit d'une voiture lui fit comprendre qu'on l'appelait de la rue. Du même coup tout lui parut évident : On l'appelait par erreur ! Le portable devait être dans la poche, le clavier n'était pas verrouillé, et l'appui des touches avait finit par appeler un numéro du répertoire du téléphone... et c'était tombé sur elle.
Amusée, elle se prit à écouter le message : toujours ce bruit mécanique, répétitif, le son des voitures, et aussi celui du vent : C'est vrai qu'il ne faisait pas très beau en ce soir d'octobre, et en sortant du cinéma le vent commençait déjà à souffler. Le son en était ici assez angoissant, comme une longue plainte fantomatique, un « oooooouuuuuuuhhhhhhh » qui lui rappelait les soirs de grand vent pendant lesquels ce dernier émettait sa complainte par le foyer de la cheminée du salon.
« Fin du message »
Le brusque retour à la voix de la boîte vocale la surprit. Le message s'était coupé d'un coup, sûrement dû à un nouvel appui accidentel sur la touche d'appel. Ce ne fut pas la brutalité du passage qui la surpris, mais plutôt le fait d'entendre cette voix féminine, calme et posée, qui contrastait tellement avec le bruit mécanique de la marche, mêlé à celui des voitures, et du souffle du vent sur le micro du téléphone. Elle ne s'en était pas rendu compte lors de l'écoute du message, mais ce son était au fond assez sinistre.
« Tapez 2 pour effacer, 3 pour réécouter.
...
Effacer ».
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... VINGT SEPT... MINUTES... »
Le message était quasi identique au premier : Toujours ce bruit, répétitif, monotone, qui devenait pour elle un peu angoissant, plus pesant que précédemment.
Et puis il va y en avoir encore six comme ça ?... Eh bien... Super ! Mais de qui ça provient ? Qui c'est qui m'appèle à la fin ? Voulant passer au prochain message pour que la boîte vocale lui fournisse le numéro de l'appelant, et ayant assez entendu ce bruit, elle coupa le message sans attendre.
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... VINGT HUIT... MINUTES... »
Mais la boîte ne donnait pas de numéro, elle aurait dû formuler normalement un « message provenant du ... ». Elle se rappela que sur les deux premier messages on ne lui avait pas signalé le numéro. Elle en déduisit que l'appelant avait sûrement choisi que son numéro soit masqué aux personnes qu'il appelait : Sur le portable de Stéphanie le message « numéro privé » s'affichait quand une personne ayant cette option lui téléphonait. Elle fouilla dans sa mémoire pour trouver qui elle connaissait dans ce cas-là. A peine elle avait commencé à réfléchir que le message débutait, et le son lancinant reprenait. Un peu plus à chaque fois, il intensifiait en elle un certain malaise.
Le son répétitif s'arrêta. Le hululement du vent prenait plus d'importance en l'absence du bruit assommant produit par la marche, elle entendait toujours les voitures passer. La personne était toujours dans la rue et venait de s'arrêter, elle n'entendait plus rien d'autre que le vent et les voitures. Que fait-il ? Ou bien que fait-elle ? pensait Stéphanie. Il est peut être en train de regarder quelque chose ? de s'arrêter pour allumer une cigarette ? ou alors juste pour prendre un peu le temps de flâner ? Tout cela la rendait de plus en plus curieuse... en même temps elle ne se sentait pas très bien, gênée d'entendre une autre personne à son insu, et aussi tout simplement parce que le bruit de la marche à travers le micro du téléphone dans la poche était sinistre !
Puis le désagréable son de marche reprit et commençait franchement à l'apeurer : « schrrr frrr chrrr BOUM... schrrr frrr chrrr BOUM... ». Elle continuait d'écouter le message, le bruit des voitures semblait diminuer : Est ce qu'il rentrait dans un lotissement ? est ce qu'il allait dans une plus petite rue ? Finalement tracassée par ce côté « voyeur malgré elle », elle coupa le message et passa au suivant.
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... TRENTE... MINUTES... »
Le message était toujours le même : toujours ce bruit répétitif et morne. Mais elle n'entendait plus le bruit des voitures, la personne devait sûrement s'être engagée dans une petite rue. Agacée par le son, elle coupa le message.
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEUR...
BIP BIP... BIP BIP»
Surprise par le son elle mis le téléphone face à elle : Comme le signal sonore l'avait indiqué, elle venait de recevoir un message... La personne continuait à l'appeler par erreur.
Elle remit le téléphone à son oreille, et fut surprise d'entendre assez distinctement le miaulement d'un chat. Elle n'entendait toujours aucun bruit de voiture, juste le bruit et le vent. Puis, le son se transforma quelque peu, elle percevait comme un écho, la personne était peut-être dans une cour, ou dans une petite ruelle étriquée. Le bruit répétitif se fit de plus en plus lent, puis s'arrêta, c'est alors qu'à sa grande surprise elle entendit des gémissements. Ces derniers étaient plutôt faibles, mais elle en était sûre, elle entendait quelqu'un gémir au loin, c'était une voix féminine, mais elle avait du mal à l'entendre. Encore plus que les pas, ces gémissements la mettaient mal à l'aise.
Le bruit de la marche reprit, mais lentement. Le volume des gémissements augmentait : Il ou elle s'approche d'elle... est ce qu'elle est malade ? pourquoi elle gémit comme ça ? peut-être il ou elle est de sa famille ? Stéphanie s'embrouillait dans toutes ces interrogations... Elle avait peur, de plus en plus peur de ce qu'elle entendait, mais tout cela l'hypnotisait, elle voulait suffisamment savoir ce qui allait se passer pour ne pas raccrocher.
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... TRENTE ET UNE... MINUTES... »
Le vent soufflait toujours, les pas avaient cessé, les gémissements continuaient, ils étaient très forts maintenant : Stéphanie en déduit qu'il ou elle devait se tenir devant la femme. Etait-ce sa mère ? peut-être que oui... ou peut être que non, elle ne savait plus très bien. Elle se sentait fébrile et à la fois mal à l'aise d'écouter tout cela à leur insu.
Elle fut vraiment inquiète quand les gémissements firent place à des pleurs : Elle entendait distinctement la femme pleurer, à l'oreille elle aurait dit que la femme devait être assez âgée, dans la cinquantaine peut être. Mais pourquoi se mettait elle à pleurer ? Stéphanie serrait le téléphone à son oreille en tremblant : son bras, son corps frémissait, elle se sentait mal... elle avait peur de ce quelle entendait : Le son du vent, les pleurs, et auparavant le son des pas l'avait fait plonger petit à petit du trouble vers l'effroi. Mais elle ne voulait pas raccrocher, elle voulait savoir, elle voulait entendre la suite.
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... TRENTE TROIS... MINUTES... »
Les pleurs redoublaient, elle avait de plus en plus de mal à continuer d'entendre cela. Brusquement un bruit effréné de frottements se fit entendre avec force, ils furent très vite accompagnés de bruits secs et sourds. Ce fut surtout les cris de la femme qui terrorisèrent Stéphanie. Elle hurlait, elle souffrait... le bruit sourd qu'elle entendait maintenant, elle le compris vite, était assurément le bruit des coups qu'il ou elle infligeait à la vieille femme.
Stéphanie était pétrifiée par ce quelle écoutait et ce qu'elle pouvait en conclure. Elle restait assise sur son lit, ne sachant que faire, tout se mélangeait dans sa tête, tout cela était tellement inconcevable : Elle était en train d'entendre, avec une poignée de minutes de retard, quelqu'un battre furieusement une vieille femme. Complètement paniquée, elle coupa le message.
« Aujourd'hui à VINGT DEUX... HEURES... TRENTE QUATRE... MINUTES... »
Ca n'en finira jamais ! se disait elle en entendant l'annonce du prochain message. Elle faillit éteindre son téléphone, mais elle ne le fit pas... peut-être pouvait-elle en apprendre plus ? peut-être qu'elle pourrait intervenir ? ... elle ne pouvait se résoudre à raccrocher, elle ne le pouvait pas... elle ne le voulait pas.
Rien que le début du message la pétrifia de nouveau : les frottements bruissaient toujours autant, les cris de la femme avaient fait place à des gémissements, le son des coups continuait à retentir... Elle entendait l'agresseur émettre de petits geignements, sûrement dus à l'effort monstrueux et infâme qu'il déployait : C'était la voix d'un homme... mais elle entendait encore mal le son. Ce fut progressivement que le sombre nuage de la terreur envahi Stéphanie à mesure que les bruits de la femme s'estompaient, et que les geignements de l'agresseur faisaient place à des mugissements de plus en plus forts... Progressivement elle reconnut avec effroi la voix de Cédric. Elle se rappela avoir eu des appels de lui : son numéro ne s'affichait pas sur son téléphone. Elle s'en souvenait bien car elle s'était dit qu'elle ne pourrait pas savoir quand il l'appellerai avant de décrocher. Son petit ami était donc assurément en train de battre une femme quelque part, peut-être qu'il la battait à mort... il la battait à mort : On entendait plus la voix de la femme, plus que les beuglements de Cédric et le bruit de ses coups sur le corps de la femme. Terrifiée, Stéphanie raccrocha, elle ne voulait plus entendre tous ces messages, tout cela était trop horrible, trop abominable, tout cela n'était pas possible, elle avait dû mal comprendre.
La sonnerie de son téléphone, pourtant guillerette, la terrifia quand elle se déclencha. Elle était plongée dans ses tourments, ne sachant ni que penser ni que faire. La sonnerie de son téléphone lui fit l'effet d'une décharge électrique à travers le corps. Lentement elle ramena son portable devant ses yeux, sur l'écran, elle n'en était pas surprise, était indiqué « numéro privé ». Elle attendit une sonnerie, puis deux, elle était épouvantée. Puis presque impulsivement elle appuya sur la touche pour décrocher et colla promptement le téléphone à son oreille : Elle n'entendait plus de coups, elle entendait juste un bruit régulier de frottement, c'était tout... Stéphanie pleurait, elle imaginait la pauvre femme à moitié morte, Cédric la traînant par les pieds... Cette image dans sa tête lui était insoutenable, surtout accompagnée de ce sinistre son de frottement.
Soudain, un grand choc se fit entendre, le volume en était si fort qu'il lui fit mal à l'oreille, et ajouté à l'effet de surprise, elle en décolla quelque temps l'appareil. Quand elle le rapprocha de nouveau, le seul son qu'elle entendit était celui du vent, bien plus fort que précédemment.
Subitement elle entendit comme un grondement sourd mêlé de fracas. Puis d'un coup, elle entendit très distinctement de la voix de Cédric :
« Stéphanie ? ».
Prise par surprise, elle ne put réprimer un petit cri d'étonnement.
« Putain Stéphanie ? Bon Dieu, qu'est ce que tu fais en ligne, merde ! MERDE ! MER ».
Complètement abasourdie et terrorisée elle raccrocha aussitôt et éteignit son téléphone.
Il m'a entendu crier ! mon dieu, il sait que j'ai entendu... A l'aide, pitié ! Qu'est ce que je peux faire ? Il va peut-être venir ici me chercher... me tuer ! Je ne peux pas rester ici, je dois m'en aller tout de suite, peut-être était-il tout près de la maison ? Oh putain, c'est horrible, je... je dois aller à la police... je dois partir d'ici... il faut que je prévienne la police !
Sur ce, Stéphanie bondit de sur son lit, et se précipita à toute allure hors de la maison. Elle courrait vers le commissariat de la ville, qui n'était qu'à cinq minutes de sa maison.
Mais elle n'arriva jamais au commissariat.
On l'enterra une semaine plus tard, deux jours après avoir retrouvé son corps, ainsi que celui de la mendiante que Cédric avait battu à mort.
Désolée si je raconte tout met j'en connais tellement !!
Dernière modification par Mistukia (Le 07-11-2012 à 22h30)
#272 Le 07-11-2012 à 22h34
AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH ! LOL !
Moi la nuit, des fois je sens de l'air sur moi c'est super bizard sa fais peur !
#273 Le 07-11-2012 à 22h42
L'air moi sa me fait pas grand chose car mes parents a-air souvent ^^
#274 Le 08-11-2012 à 16h30
Bonjour c'est l'histoire d'une femme tous les soirs, avant d'aller se coucher, elle caressait la tête de son chien.
Un soir elle caressa la tête de son chien et alla se coucher et elle entendit :
ploc ploc alors elle va voir dans la cuisine le robinet etait fermé
donc elle caresse la tete de son chien et va au toilette.
Et la .... qu'est-ce qu'elle voit ?
LA TÊTE DE SON CHIEN ACCROCHE AU MUR !!!!!
mais qui donc avait-elle caressé?
elle avait caressé la tete de l'agresseur !!!!
FIN
Je la connait quand j'étais a l'école c'etait l'avant dernier jour des vacances
elle avait imprimé des histoires qui faisait "soi disant peur "
en fait elle nous l'avait donné a nous le texte parce qu'en fait ma classe est double.
Et ca peut paraitre idiot mais c'est CE1-CM2
alors elle voulait pas raconté les histoires qui font trop peur a cause des CE1
alors voila.....
#275 Le 09-11-2012 à 11h15
Savez vous que PERSONNE ne peux vivre après la mort car ton âme et partie et sans âme impossible de marcher , parler encor moi réfléchir ! Puis les histoire de <<POUM POUM TCHIII >> sont fausse si on reste trop longtemps sans jambe bien tu meure car tu pers du sang et puis le mec a pas te jambe tu le tue facilement ! Puis on peux pas rester dans un miroir donc c'est faut les fantôme sa moi perso. j'ai 16 miroir chez moi en tout aucun problème ! Je parle pas des superstition c'est faux moi j'ai un chat noir et il me porte pas malheur au contraire
Dites vous sa avant de dormir et vous dormirez comme un bébé
et conseille dormez pas avec des visage car vous pourrez croire que c'est un fantôme