Ginne : Elle parlais de mon texte, c'est pour ça qu'il y a des cogérances ^^
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- » [100 pages] Talent d'écrivain? Les rimes et vous ne font qu'un ? #2
#1777 Le 21-09-2013 à 19h07
Coucou la Troupe !
Louloumontavon >> C'est magnifique, j'aime beaucoup ce style d'écriture. Le fait que les premières et dernières phrases soient les mêmes est très judicieux, ça créé un très bel effet ^^
Franchement, j'aime beaucoup, ça a l'air très réfléchi, il ne suffit pas de le lire, il faut se pencher vraiment dessus et ça prouve que tu y as mis beaucoup de cœur. Encore une fois, j'adore !
Giniie >> Elle ne parlait pas de ton texte, mais celui de Ninqueen.
Concernant ta suite, justement, quelques critiques : il y a quelques fautes d'orthographe, mais surtout tu confonds les temps du récit.
Il y a aussi des fautes de syntaxe et de grammaire. Certaines phrases ne se disent pas en français .
Au fait, j'ai posté un deuxième poème sur mon blog, ce serait sympa d'aller le voir et de me donner votre avis, ici ou sur mon blog ^^
Bon jeu la Troupe !
Dernière modification par t-miss (Le 21-09-2013 à 19h15)
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#1778 Le 21-09-2013 à 19h11
Nin' → AAAAAAAAaaaaaaaaaaaahh ! Mais oui mais ça ressemble sur quelques trucs mais je me disais aussi ... Désolé !
T-miss → Tu as lu mon chapître ?
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#1779 Le 21-09-2013 à 19h16
Giniee >> Oui, j'ai modifié mon post précédent.
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#1780 Le 21-09-2013 à 19h16
Ginee : Pas grave
Je met le récap' de l'hisoitre de Valentine, pour ceux qui aimerais lire depuis le début (par contre, je serais obligée de faire du Flood...)
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Description du journal :
Je voudrais préciser que ce journal n'a rien de vrai, et que je l'ai créé de toute pièce. Il est censé être écrit par une petite fille de ses 6 ans jusqu'à ses 18 ans. L'écriture évoluera. Donc, il est bien normal que pendant les premières années, le journal soit écrit de façon enfantine et sans beaucoup de détails. Voila pour les quelques petites explications et sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ^^.
18 juillet 1993, 14H30 :
Cher Journal,
Avec l'école, j'ai gagné un journal intime. Mes parents ne me l'auraient jamais offert ! Donc je vais commencer par me présenter :
Je m'appelle Valentine Brooks et j'ai 6 ans (je les ai eus le 30 avril). Les adultes disent que j'ai les yeux « Vairons ». Moi je dis juste que je ne les ai pas de la même couleur. J'ai un œil vert pomme et un œil jaune or. J'ai les cheveux tout bouclés et châtain foncés.
Mes parents me disent que je suis moche et que je ne sert à rien. Ils me tapent depuis que je suis toute petite (1 ans et demie), mais c'est normal. Même si j'ai beaucoup de mal a respirer quand ils m'enfoncent la têtes dans l'eau, ou que je grelotte après une douche glacée,je pense que dans toute les familles c'est pareille. Mais mes parents sont certainement plus sévères que d'autres et me disent qu'ils me puniraient encore plus fort si je disait a qui que ça soit les choses qu'ils me font et je ne veux pas les décevoir. Je te fait une liste des chose qu'ils me font :
-Ils me jettent d'une pièce a l'autre,
-Ils me tape la tête contre un radiateur,
-Ils me frappent avec un fouet,
-Ils me disent de ne plus manger pendant 3 jours parce que je suis trop grosse et m'enferment dans une cave pendant ce temps. Je fais maintenant 11 KG. C'est bien non ?
Et j'en passe, j'ai mal a mon poignet. Quoi qu'il arrive, je les aime mes parents... Oh oui, je les aime...
19 juillet 1993, 23H45,
Cher journal ,
J'ai froid et j'ai mal... Mon papa m'a fait prendre une douche congelée et il m'a taper plusieurs fois de suite. Ça fait vraiment mal d'être un enfant. Mais mes copines n'ont pas l'air de mal le prendre pourtant ! Elles ont l'air heureuse alors que moi, je suis un peu triste. Mais l'important, c'est que je sois avec mon papa, ma maman et mon frère.
1er septembre 1993,16H55
Cher Journal ,
Je suis entrée en CP aujourd'hui. La maîtresse à l'aire très gentille. Elle m'a demandé pourquoi j'avais plein de bleus et pour pas décevoir Papa et Maman, j'ai dit que je suis tombée il y a pas très longtemps. Je vais le dire a mon Papa dés qu'il rentre pour qu'il soit fière de moi. J'espère que ça lui fera plaisir !
Sinon, ma copine Mélodie a appeler il y a dix minutes pour que je vienne dormir chez elle et ma maman a dit non... Je ne sais pas pourquoi, mais il doit y avoir une raison !
3 septembre 1993, 14H30
Cher Journal,
Aujourd'hui, c'est mercredi. Mon Papa m'a enfermer dans ma chambre parce qu'il y a des invités et qu'il ne veut pas que l'on sache que je suis là. C'est pas très gentil, mais je ne peux rien faire contre ça. Il m'a dit que ça ne serait a rien qu'ils me voient et que ça gâcherait leur journée. Je ne suis pas méchante pourtant ! Je ne sais pas quoi faire pour que ma famille m'aime... Enfin, je suis sûre qu'ils m'aiment, mais qu'ils ne me le montrent pas. Toi, mon Journal, je sais que tu m'aimes. Et je t'aime aussi !Mais je ne sais pas comment faire avec mes parents... Même mon frère et ma sœur me disent des choses vilaines. Je ne sais pas quoi faire .
10 septembre 1993, 19H05
Cher Journal,
Voila deux jours que je me suis retrouvée seule dehors. Je vis en mendiant même si ça n'est pas facile. Pourquoi est-ce que mon Papa m'a chasser de la maison ? Il m'aime pourtant ! Moi, je ne peux pas m'empêcher de l'aimer...
Quant à ma Maman, elle fait comme si elle ne me connaissait pas. Elle dit que je ne suis pas sa fille et que je ne devrait pas m'infiltrer chez les gens comme ça. Mais c'est ma Maman ! Qu'est ce que je peux faire ? Je ne sais pas du tout... En tout cas, je suis heureuse d'avoir réussit a t'attraper avant de partir en catastrophe de chez moi.
13 septembre 1993, 8H33
Finalement, j'ai réussit a retourner a la maison. C'est mon Papa qui est venu me chercher. Je suis sûre que mon Papa m'aime ! Sinon, il ne serait pas venu me chercher? Je suis toujours un peu perdue avec toute ces histoires mais c'est pas grave.
La maîtresse m'a demander où j'étais et je n'ai pas voulut répondre. J'avais bien trop peur de décevoir mon Papa et ma Maman et du coup je ne lui ai rien dit. Est-ce que j'ai bien fait ?
21 mai 1994, 16H55
Cher Journal
Je t'ai enfin retrouvé ! Mon Papa t'avais cacher en septembre parce que des gens méchants devait venir m'enlever de ma famille pour me tuer. Mon Papa et ma Maman les appellent les services ssauciaux (note de l'auteur : cette faute est faite exprès. Avez-vous déjà essayer d'écrire sociaux 7 ans?).
C'est la maîtresse qui a fait un signalement et du coup, je ne l'aime plus.
Le 30 avril dernier, j'ai eu 7 ans, apparemment l'âge de la raison. Ça veut dire que je vais grandir dans ma tête ? Je ne sais pas et, de toute façon, on va bien voir !
28 mai 1994, 19H05
Cher Journal,
Si tu savais comme j'ai faim ! Mon frère est en train de manger avec ma Maman et mon Papa alors que moi je suis enfermer dans ma chambre. C'est vraiment INJUSTE ! Je suis obligée de voler les goûters de mes camarades.
Je ne sais pas pourquoi, ma Maman vient de rentrer de ma chambre. Elle m'a donner a manger en me disant :
-Tu ne diras rien à ton père ma puce.
Et elle ma fait un gros bisou sur le crâne. C'est la première fois qu'elle me fait ça ! Donc, ma Maman m'aime ?
3 septembre 1994, 17H43
Cher Journal,
Je t'avais égaré. S tu savais a quel point tu m'as manqué pendant ta « disparition » !
Aujourd'hui, je suis rentrée en CE1. Ça m'a 'ai si compliqué ! Mais au moins, je sais parfaitement lire.
Tu te souviens, quand je t'ai parler de ma Maman, bah je crois qu'elle m'aime. A chaque fois que l'on est toute les deux et que personne ne nous vois, elle me mets devant un film ou un dessins animé et elle le regarde avec moi. Ou alors, elle me prends dans ses bras et elle pleure. Je ne sais pas pourquoi, mais elle pleure. Je suis heureuse quand je suis avec elle.
21 novembre 1994, 15H45
Cher Journal,
Ma Maman travaille maintenant, donc on ne se retrouve plus toutes les deux seule. C'est drôle comme elle me manque !
Mon Papa, lui, continue de me frapper. Je ne peux pas m'empêcher d'éprouver de l'amour à son égard . Et pourtant ! Je suis loin de déborder d'amour pour lui. Même si je suis persuadée qu'il m'aime... Vu le nombre de crasses qu'il me fait par jour, je ne pense pas qu'il mérite l'amour que je lui ai toujours donné.
4 décembre 1994, 13H00
Cher Journal,
Noël approche et ma tante va venir. Ça serais peut-être l'occasion d'avoir un petit quelques chose comparé au autres années ! Même si je sais que je ne le garderais que quelques heures, je préfère au moins en profiter...
C'est terrible, mais je crains tellement mon Papa que je vais lui offrir quelque chose de peur qu'il me frappe parce que je ne lui ai rien offert... Voila comment je réfléchie a cause de lui !
5 janvier 1995, 18H44
Cher Journal,
Ma tante viens toute les semaines pour vérifier que j'ai bien mon cadeau. Elle est tellement gentille qu'elle m'a offert une poupée qui me ressemble beaucoup ! Tu coup, elle l'a appeler Valentine, comme moi !
Mon Papa voulait la jeter mais ma tante est arriver a l'improviste et elle l'a surprit en pleine action, du coup, elle vérifie toute les semaines !
5 février 1995, 15H57
Cher Journal,
Ma Maman est rentrée plus tôt du travail pour rester un peu avec moi . Elle m'a acheter un paquet de bonbons qu'il faudra que je mange tout doucement tout en le cachant pour que Papa ne le voit pas. Elle est vraiment gentille Maman mais elle a l'air tellement paniquée ! Je ne sais pas ce qui lui arrive...
Elle me fait pleins de bisous pour s’excuser de toutes les horreurs qu'elle m'a fait subir dans le passer. Elle m'a dit qu'un seule vie ne suffirait pas et qu'elle ferait tout pour m’éloigner de se père qui me maltraite. Je ne connaissais même pas ce mot ! Elle m'a dit que quand elle trouveras une solution, on vivras toutes les deux tranquillement dans un joli appartement ou même une magnifique maison où j'aurais une grande chambre ! J'ai accepter ses excuses parce que je vois bien qu'elle fait tout pour que je sois heureuse. Et du coup, ça me rend heureuse. Je ne fais que sourire depuis le début de l'après-midi. Je l'aime vraiment ma Maman.
4 avril 1995, 21H45
Cher Journal,
Mon Papa a encore fait des sienne ! Il m'a jeter contre un mur après avoir beaucoup bu et maintenant je saigne un peu. J’entends des pas dans le couloir...
4 avril 1995, 22H11
Cher Journal,
Non, ça n'étais que ma Maman qui est venue me désinfecter ma plaie et me mettre un bandage. Elle est restée un peu avec moi et elle m'a dit qu'elle cherchait toujours une solution pour que l'on s’en aille toutes les deux et qu'on irait loin ! Et même que mes Tantes pourront venir avec nous ! Moi je suis impuissante, je ne peux rien faire. J'aimerais tant aider ma Maman à chercher une maison mais on va encore me dire que je suis trop jeune et que je n'ai pas 18 ans...
1er mai 1995, 14H56
Cher Journal,
J'ai eu 8 ans hier et ma Tante m'a offert un mallette de peinture avec pleins de feutres, de crayons et le peintures de toutes les couleurs !
Ma Maman m'a offert pleins de vêtements pour ma poupée en cachette.
Malgré tout se que mon Papa me fait, je suis tout de même plutôt heureuse.
5 mai 1995, 15H17
Cher Journal,
Je n'en peux plus. J'ai beaucoup trop mal et ma Maman n'est pas là. Mon Papa l' obligé à se rendre chez ma Tante afin de pouvoir s'occuper de mon cas sans être dérangé. Effectivement, mon Papa s'est rendu compte de se que faisait ma Maman auprès de moi. Ça ne lui a pas plu du tout et il lui a dit qu'il se vengerais. Je ne veux pas que ma Maman souffre comme moi. C'est bien trop triste ! Elle m'aime, pas comme l'autre pathétique ! Pourquoi m'aurait-il fait si il ne me voulait pas ! Ma Maman m'a bien préciser que je n'étais pas un accident mais que mon père ne m'avait jamais aimé ! Je rappelle qu'il faut être deux quand même ! Faudrait qu'il assume un peu... À cause de lui, je me mets rapidement en colère, il m'a totalement changé.
15 mai 1995, 18H46
Cher Journal,
Ma Maman n'est toujours pas revenue. Elle me manque ! Je l'adore !
Donc, j'ai fais un choix important : Je vais chez ma Tante toute seule ! Demain, je te prends pour aller a l'école, je veillerais bien sur toi, Je prendrais de l'argent sans que mon Papa ne le voie (de toute façon, le matin je suis toute seule donc il n'y aura pas trop de problèmes) et en sortant de l'école, je partirais directement chez ma Tante !
10 juin 1995, 17H40
Cher Journal,
Je n'ai as réussis a aller chez ma Tante, mon Papa est venue me chercher le soir même. Néanmoins, J'ai quand même gagner 56,76 €.
Il à fait le père exemplaire, comme si tout allait bien a la maison. NON ! Je ne suis pas d'accord ! Rien ne va bien a la maison ! Je n'ai plus de Maman et mon frère et mon père ne font que de me maltraité ! Mais la Maîtresse est tellement Naïve...
3 septembre 1995, 19H47
Cher Journal,
Ma Maman est revenue pendant les vacances mais elle ne parle plus a mon père (note de l'auteur : pour vous, le fait qu'elle ne l'appelle plus « Papa » et qu'elle ne mette plus de majuscule n'est pas un grand changement, mais au contraire...). Elle a bien raison ! Si je le voit faire quoi que ça soit a ma Maman, je me vengerais de toutes ces années de torture ! Enfin, je dis ça, mais une fois devant lui, je pense que je ferais plus un geste...
Je suis rentrée en CE2 aujourd'hui. Je suis fière de moi ! Et devine quoi ? La même maîtresse qu'en CP ( je devrais le prendre comment en fait?!) Je me suis rendue compte qu'en fait, la seule chose qu'elle a voulut faire c'était m'aider. Enfin, je pense, je ne sais toujours pas ce que sont les services sociaux …
J'ai une chose à te raconter !
Une semaine après t'avoir écris, ma Maman est revenue. Mon père a tiré la gueule pendant son arrivé mais je m'en fichait complètement. Tout se que je voulait c'était la revoir. Et là, je suis tombée de haut. Très haut... Ma Maman, couverte de bleus, comme moi. Encore un coup de mon sois-disant « père » ! Je le hais !
Bref, je n'ai donc pas pu me retenir de courir vers elle et de lui faire un gros câlin. Bien évidemment, ça ne lui a pas plu, à LUI. Il m'a violemment pris par le bras mais avant de faire quoi que ça soit, ma Maman l'a pris et l'a magistralement gifler. J'ai essayer de ne pas rire, pour ne pas aggraver la situation. Puis, nous ne l'avons pas vus pendant trois ou quatre semaines, certainement qu'il avait honte. Nous nous remémorions ce merveilleux moment qui nous avait soulagé toutes les deux. Ce geste que nous voulions faire depuis des années, mais qu'une force invisible (sûrement la peur) nous empêchait de faire.
Mais avant tout, tout bonheur a une fin et IL est revenu. J'aurais préféré qu'il s'en aille à jamais mais apparemment, le destin n'en a pas décidé ainsi .
A part ça, rien a changer. Excuse moi, mais je suis fatiguée, je crois que je vais aller me coucher... Bonne Nuit mon cher journal !
10 septembre 1995, 18H23
Cher Journal,
Je sais enfin se que sont les services sociaux. Ce sont de gentilles personnes. Ils vont passer demain mais mon père ne le sais pas. Enfin, mon « père »...Peut-être vais-je enfin partir de cet enfer ? Même si je dois y laisser pas Maman, je le ferais.
Tu as vus , Je suis devenue égoïste a cause de l'autre... J'espère qu'il sera juger, lui ainsi que mon frère.
Mélodie m'a invitée a dormir chez elle après demain et ma Maman à dit oui. C'est la toute première fois que je me rends chez une copine. Je suis pressée de voir a quoi ressemble une vraie famille...
12 septembre 1995, 14H35
Cher Journal,
Je suis vraiment énervée ! Mon père a su par je ne sais quel moyen que les services sociaux allaient venir et donc il m'a planquer chez mes grands parents qui ne sont pas non plus très sympathique envers moi. Ma mère quant à elle à été obligée de quitter les lieux sous peine d'être battue a mort. Dans ces cas là, tout le monde aurais réagit de la même manière qu'elle !
J'ai plein de bleus, de plaies qui saignent et je peine a marcher. Je commence vraiment a faire piter... Mais ça lui ferait trop plaisir de me voir craquer, donc je reste forte.
15 septembre 1995, 16H57
Cher Journal,
Une vraie famille c'est tellement différent que chez moi ! Tout le monde est de bonne humeur, la papa est très gentil et il fait des bisous a sa fille, la maman mets la table puis viens nous chercher pour que l'on aille manger.
On mange tous a table, TOUS, on rigole, on discute etc...
Après on se lave les dents, on joue un peu et a 20H45 on va se coucher.
J'aimerais tellement que tous soit pareille chez moi (suite incompréhensible car le papier fut mouiller. Certainement qu'elle a pleuré)
3 Octobre 1995, 14H55
Cher Journal,
Aujourd'hui, j'ai fait un sans faute sur une récitation. Un joli 20/20. Je dois dire que je suis fière de moi et que j'ai peut-être les chevilles qui enflent un peu.
Ma mère est en voyage d'affaire. Elle part pendant 2 semaines à New-York. Elle n'est même pas venue me dire au revoir ! Elle se comporte étrangement en ce moment, comme si elle m'évitait. Je commence sérieusement a douter de ses véritables intentions. Est-ce si compliquer que ça d'aimer un gosse ?!
Voila, a cause d'eux je me mets en colère ! Je ne sais pas si ma mère est méchante mais pour l'instant c'est du dégoût que je ressent. ET aussi de la honte d'avoir crus a tout ça. Elle voulait m'amadouer ? Et ben elle va voir que je ne suis pas si naïve qu'elle ne le crois...
17 Octobre 1995, 15H57
Cher Journal,
Ma mère est censée revenir ce soir. C'est ridicule, mais je lui en veut. Je ne pense pas qu'elle y soit pour grand chose dans cette histoire, mais je ne peux pas m'empêcher d'être en colère contre elle. J'ai besoin de chaleur humaine ! De quelqu'un qui m'aide ! A cause de toute cette pitoyable vie que j'ai, je ne fais plus confiance qu'a moi même, et encore... Je fais cauchemars sur cauchemars TOUTES les nuits. Je crois que je suis un peu perdue... Mais personne ne me vient en aide, personne ne se rend compte que je suis en pleine détresse ? Je sais que tu dois penser « Oui, mais ils ne peuvent pas deviner ! » Ça se voit quand même a la gueule toute boursouflé qui, sous disant passant, est la mienne ! Ça se voit à mon comportement « anormal » comme disent les adultes. Et oui mon cher journal ! Ça ne se voit pas (enfin, ça ne se lit pas) Mais je suis devenue très violente ces derniers temps. Peut-être l'as tu remarquer à la façon que j'ai de te parler ? Je m'énerve pour rien !
Je crois que j'aggrave la situation en continuant de te parler. Donc sur ce, La bonne Journée !
1er Novembre 1995, 13H43
Cher Journal,
Ma mère n'est pas revenue et du coup j'angoisse. Je sais que j'ai ps été sympa avec elle la dernière fois que je t'aie écris (d’ailleurs, je n'ai été sympa avec personne...)
Qu'est ce qui a pu lui arriver ? J'ai peur pour elle.
Non, je ne veux pas qu'elle meurt, je tiens trop à elle. Elle est mes petits moments de douceurs, elle est la tendresse que je n'aurais plus jamais sans elle, et dont je n'ai pas souvent eut le droit. Grâce a elle, j'ai 8 ans et la maturité d'une fille de 12 ans. Ça se voit peut-être a ma façon d'écrire qui a bien changer depuis le début de mon journal...
4 Novembre 1995, 9H27
Cher Journal,
J'ai risqué ma vie a demander a ce qui me sert de père où était ma mère. Il m'a répondu froidement que je ne a reverrait pas de sitôt. J'ai craquer,. Je lui ai dit qu'il n'avait qu'a me dire si il l'avait tué, que je pourrais me taire comme toutes les « merveilleuses » année qu'il m'a fait subir et tout ça d'une violence tel que mon père est resté pétrifié devant moi comme lorsque je vois son reflet derrière le mien.
Donc, j'ai été capable d'effrayer mon père ? Celui qui me percute depuis mon plus jeune âge ? Tout porte a croire que oui, mais cela ne l'a pas stopper dans ces coups. Il me frappe encore et toujours mais en me fuyant du regard. Comme si il redoutait mes yeux, comme si il ne voulait plus me regarder en face
Ça peut paraître sadique, mais ça me plaît tout ça. Je suis heureuse qu'il me craigne. On échange enfin les rôles (même si c'est toujours moi que me prends les coups)...
2 décembre 1995, 06H34
Cher journal,
Je viens de me réveiller après un cauchemar plus qu'effrayant.
Ma mère appelait au secours mais je ne a voyait pas et je devais fuir mon père. Bien évidemment, il me rattrapa a la fin...
Je ne sais que ce n'est qu'un cauchemar mais c'est tout de même effrayant ! De plus, ma mère n'est pas revenu. Quelle égoïste ! Elle c'est barrer sans moi, très loin d'ici ! Bien évidemment je lui en veut, et je pense même a me venger, même si ça n'est pas bien. Je pourrais « accidentellement » oublier tout les bons moments avec elle pour dire aux services sociaux qu'elle passait le plus clair de son temps a me torturer comme le fait si bien mon père, qui d'ailleurs, ne me regarde toujours pas en face.
Mes yeux le pétrifient, je le vois bien. Je ne pense pas que ce soit a cause de leurs couleur, mais bien a cause de la façon que j'ai de regarder mon père. Ce regard que seule moi sait faire. Mon regard noir qui veut dire tellement de chose en même temps ! Je le fusille du regard et l'oblige a me regarder en face. Qu'il soit violent, d'accord, mais en plus qu'il soit une poule mouiller, je ne l'accepte pas ! Il faut qu'il assume ses actes !
16 décembre 1995, 15H43
Cher Journal,
Je lui ai redemander une nouvelle fois où était ma mère. Il ne m'a pas répondu et a détourner le regard. Là, j'ai craquer. J'ai littéralement péter un câble. J'ai pris des deux mains la table sur laquelle je me retenais et je la balançait. Comment ? Je n'en sais rien. C'est comme si en moi, tout explosait. Je l'ai pris et l'ai approcher de mon visage pour qu'il soit obligé de me regarder en face avant de lui poser une dernière fois ma question. J'avoue que j'aurais préféré ne jamais rien entendre, J'aurais tellement aimé qu'il me mente mais en voyant son regard dépité, j'ai compris qu'il était le plus sérieux du monde. En moi, tout c'est détruit. C'est comme si la seule branche à laquelle je me tenais pour ne pas tomber dans un ravin se brisait. Le seul réconfort que j'avais dans cette famille, la seule source de chaleur qui me maintenait en vie, Tout se dont j'avais besoin pour avoir un minimum d'enfance c'était envolé. Je l'ai lâcher et je suis repartie dans ma chambre, sérieusement déboussolée par cette nouvelle affreuse. Je sentais de l’empathie dans le regard de mon père. C'était la première fois que je voyait en lui un sentiment aussi beau. J'aurais voulut le serrer dans mes bras, mais je savais qu'en faisant ce geste là, ils découvrirait en moi une grosse faiblesse. Je ne veut pas lui partager ma sensibilité, ça le rendrait plus fort qu'il ne l'ai déjà.
5 janvier 1996, 12H21
Cher Journal,
En me relisant, je me suis aperçut que tu ne savait absolument rien de ce qu'il était arriver a ma mère. Tu dois certainement avoir une petite idée ?
Son avion c'est scratché... Celui du retour... Il n'y a eu aucun survivant. Pourquoi je n'arrive pas a avoir une vie normale ? Suis-je condamner à ne pas avoir de vie ?
Demain, c'est les funérailles. Oh oui, des vêtements noir j'en ai plein. Mon père trouve que c'est trop joyeux de mettre de la couleur.
Tout ces événements ont réveillé en moi une colère et une hypersensibilité que je ne maîtrise pas... Je ne suis plus la gamine de 6 ans complètement fanatique de ses deux parents. Maintenant, je suis la fille de 9 ans (bon, je les ai le 30 avril mais on peut dire que j'ai 9 ans?) devenue complètement solitaire et qui déteste son seul géniteur restant et tout le reste de son entourage. La seule chose qu'il me reste a faire est d'attendre que quelqu'un vienne m'aider et me sortir de cet enfer. Les services sociaux ne servent strictement a rien. Il n'ont même pas remarquer les traces violacées que j'avais sur tout le visage, mon coquard et mes plaie soigneusement recousues par mon père lui-même. Et après, ça se dit protéger l'enfance ? Non, je n'y crois plus du tout...
12 janvier 1996, 19H54
Cher Journal,
Je n'ai pas verser une seule larmes de toute la cérémonie. Je n'avais pas envie que mon père découvre mes faiblesse, ça serait dégueulasse pour moi.
Ma maîtresse se fait su souci pour moi. Elle ne comprend pas mon changement de comportement. Mais oui ! Faîtes comme si vous ne compreniez pas ! C'est vous qui avez fait le tout premier signalement, vous n'allez pas me dire que vous n'avez aucun soupçons ? Et puis, ça ne regarde que moi, le fait que je me sois renfermer sur moi-même ! Ça fait désormais partit de ma personnalité !
Les adultes s'attendent a ce que nous, enfants, répondons a toutes leurs exigences, soyons parfait seulement pour les satisfaire, mais nous sommes humains, comme eux ! Nous ne sommes pas plus bêtes (enfin, tout dépends de la personne concerné), seulement plus naïfs. Nous sommes des petits êtres qui n'attendent qu'a prendre leur envol pour commencer leur vie loin de leurs souvenirs d'enfants. Des enfants parfaits, voilà ce qu'il veulent...
1 février 1996, 17H32
Cher Journal,
Je ne tiendrais plus longtemps, je suis a bout de force. Je ne peux même plus sourire tellement que suis exténuée... Je me néglige complètement. Je ne prends plus soin de moi et, on peut le dire, je suis devenue moche. Je n'ai plus personne pour qui je me lève le matin. Quelqu'un que je suis heureuse de voir pendant la journée. Non, plus personne. Je n'aie plus d'amis, plus de proche a proprement parler, plus de famille. Je n'ai pas d'épaule sur laquelle pleurer, pas de chaleur humaine qui peux me réconforter, Rien, le néant absolut. Je sens que je vais exploser, m'attaquer aux « innocent ». Il n'y a jamais d'innocents dans la vie, tout le monde est coupable de ne pas avoir fait attention ou de ne pas avoir été là au bon moment. C'est injuste, je le sais, Mais qui a dit que le monde était juste ?
6 février 1996, 18H11
Cher Journal,
Je ne comprends pas comment j'ai pu en arriver là...
Je pique des crise tellement énormes que j'en ai frappé ma meilleure amie et j'ai été tellement lâche que je l'ai laissé, incapable de pouvoir la consolé. Les professeurs m'ont regardé d'un air désolé, comme si ils étaient au courant. Ils se rendent seulement compte que si je suis violente c'est parce qu'on m'a éduquée avec des coups ?
Mélodie ne m'en veut pas, mais moi je m'en veux. Elle m'a dit que la maîtresse lui avait expliquer. Sérieux ? J'peux pas avoir un peu d’intimité ici ? Tout le monde doit savoir la vérité alors qu'on est encore jeune et innocente ? Ça me met vraiment la haine...
4 avril 1996, 15H45
Cher Journal,
Désolée de mon absence mais mon géniteur m'a littéralement broyer les deux poignets.
Tu sais, les professeurs pensaient savoir d'où venait mon traumatisme ? Ben ils sont vraiment cons... Ils pensent que la mort de ma mère m'a affecter. Oui, mais ça n'est pas le déclencheur ! Avant, je le cachait et, a cause de la morte de ma mère, j’extériorise mes peurs, mes angoisses, mes colères etc... en dehors de la vue de mon père. Je verrais bien quand j'aurais le courage de dénoncer mon père et mon frère (il faut pas l'oublier celui la ! )
1 mai 1996, 13H53
Cher Journal,
Hier j'ai eu 9 ans. Aucun cadeau, aucune fête. Je vois que l'on tiens a moi !
L'important n'est pas là, Je sens la procédure commencer. Les services sociaux ont commencer par prendre des photos de mon visage pendant que mon père n'étais pas là. Peut-être vais-je enfin partir ! Mais dans ce cas, qui dois-je remercier ? Qui a dénoncer mon père ? Qui m'aime assez pour me libérer de cet enfer ? Je crois que j'ai une petite idée...
14 juin 1996, 06H43
Cher Journal,
Je n'arrive pas à croire ce qu'il m'arrive en ce moment. Je... je ne réalise pas encore. Je vais enfin pouvoir commencer une vraie vie. C'est incroyable ?! En ce moment, je suis dans un train en direction de Charleville-Mézières pour rencontrer pour la première fois ma famille d'accueil. C'est incroyable ! Jamais je ne me serais vu a 10 ans, je pensais que j'allais mettre fin a mes jours bien avant (même si je n'en ai pas envie, la souffrance et la pressions étaient trop forte...) Mais a cause de mon passé, je me fais des frayeurs... J'ai peur que mes parents me frappent eux aussi, que je sois mal-aimé, mal nourrie, etc... J'ai peur, c'est le seul mot qui me reste en tête. La peur et excitation... Les deux seul émotion que je ressens en ce moment même.
Nous avons pris (oui, car je ne suis pas seule dans le train, faut pas exagérer ! ) le train le plus tôt, pour quitter cet enfer au plus vite. Les deux personnes qui m'accompagne (que j'appelle mentalement Larbins, mais ils ne le savent pas) m'ont rassuré, et m'ont dit que tout se passerais bien, certainement qu'ils étaient payé pour ça. Toutes les filles de mon âge auraient bêtement hoché la tête, étant persuadé que c'était sincère. Moi, je sais tout se qu'il y a derrière. Mieux je me porte, plus ils sont payé. De plus, comment pouvaient ils connaître l'avenir ? Bon, là je commence partir loin...
L'intégralité de mes affaires tiennent dans une seule valise. J'aurais du photographier leurs tête quand ils m'ont vu débarquer avec ma petite valise sous le bras. Que voulaient ils ? Je suis une enfant mal-aimée, mes parents ne me couvraient pas de vêtements !
C'est un changement radical de vie, c'est sûr... Mais je suis fière de moi, d'être restée en vie après 9 ans de maltraitance, de torture et d'acte de barbarie sur un enfant de moins de 16 ans (c'est la père qu’encoure mon géniteur). Et mon frère ne s'en sortira pas innocent. Je ne sais as et je ne veux pas savoir sa peine, juste le fait de le savoir en prison pour pendant longtemps me rassure. De plu, personne ne leur a dit où j'allais, ils ne pourront donc pas me retrouver. Mais je sais qu'au fond, je ne serais jamais en sécurité. C'est idiot, mais c'est comme ça. Je suis limite parano...
Note de l'auteur : Vous vous dites certainement « Ça y est, on touche a la fin de cette histoire ! » Bah non ^-^ ! On est loin de la fin... Et je tiens a préciser que, finalement, Notre Valentine n'écriras pas jusqu'à ses 18 ans, mais jusqu'à ses 26 ans (bien sûre, a partir de 18 ans, elle n'écrira plus régulièrement, si ce n'est qu'une fois par ans. )
15 juin 1996, 14H54
Cher Journal,
J'ai toujours peur... Je reste enfermé dans ma chambre (volontairement bien sûre). C'est un énorme changement et tout se bouscule et s'embrouille dans ma tête. Pourtant, cette famille a l'air si gentille et attentionné ! C'est comme avant : Un père, Une mère et un frère. Malgré tout ça, je n'arrive pas a faire confiance... Comment faire pour oublier mon passé ? Je ne pense pas ça possible, même avec toute la bonne volonté du monde, oublier quelque chose de traumatisant et de douloureux qui a duré 9 ans est bien trop compliqué.
J'ai surtout peur que tout ça soit un rêve, que je me réveille dans mon lit sans pouvoir me relever a cause de toute mes blessures...
Demain, on m'emmène chez le médecin pour analyser mes blessures et voir a quel stade j'ai souffert. Non, je ne veux pas que quelqu'un me touche ! Je ne supporte plus les contactes physique, je me crispe, j'ai des frissons, des sueurs froides et des flashes de mon passé qui me reviennent... Comment je vais faire ?
17 juin 1996, 17H14
Cher Journal,
Effectivement, je n'ai pas supporter qu'il me touche. Apparemment, j'ai un trop gros traumatisme. Génial !
Ils ont quand même pu regarder ce que j'avais :
-Deux cotes cassée,
-Une jambe en bouillie
-Un bras fracturé
Et du coté Psychique :
-Claustrophobie
-Traumatisme important
et j'en passe...
Je suis tout de même comme les autres, je reste forte et je souris. Bien évidemment, je ne mettrais jamais de coté ma véritable personnalité. Je ne veux pas être quelqu'un d'autre que moi.
C'est incroyable comme j'ai changé depuis que je t'écris. J'ai découvert qui j'étais réellement et ça me touche énormément. J'ai pris conscience seule que ma vie n'était pas normale et même si je n'ai pas pu faire grand chose pour me sortir de là, j'ai eu le courage de rester jusqu'au bout. Le courage d'attendre que quelqu'un me viennent en aide. Et ce moment est venu. Je peux enfin recommencer ma vie (même si j'aurais des séquelles plus ou moins importantes) et me découvrir de plus en plus...
Bref. Sinon, une anecdote plutôt fun : Je suis la seule de toutes les personnes que je connais a souhaiter « La bonne journée ». C'est si peu répandu que ça ?
RE-bref. Je pense que je vais arrêter d'écrire pour le moment, j'ai un peu mal au poignet et je suis fatiguée...
La bonne Journée !
1 juillet 1996, 15H03
Cher journal,
Finalement, je me suis a peu près faite a cette famille vraiment extraordinaire. Ils sont tous gentils les uns envers les autres, même si parfois ils se taquinent, ils le prennent a la rigolade. Je sais que c'est dure pour eux mais mon frère continue a essayer de me toucher malgré l'interdiction formel du médecin. Je ne m'en remettrais peut-être jamais et si on me touche malgré tout, mon traumatisme peut devenir plus profond qu'il ne l'est déjà. Ils veulent établir un contacte et commencer par le touché, mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée. En tout cas, mes nouveaux parents l'ont bien compris.
Je reste malgré tout distante. Je ne les connais même pas depuis un mois, je ne vais pas leur parler comme si c'était mes potes non ? En tout cas, je n'ose pas...
Tu sais, maintenant j'habite en maison ! J'ai ma cambre a moi au premier étage. Elle est très lumineuse et elle a été peinte en parme. (
)
J'adore cette couleur ! En plus, je pourrais garder cette chambre quand j'serais devenue plus grande, ça fait pas bébé...
Je n'ai rien d'autre a te dire donc, sur ce,
La Bonne Journée !
3 juillet 1996, 13H45
Cher Journal,
Je n'arrive pas a croire que je rentre en CM1 l'année prochaine. Il ne me restera qu'un an et je serai au collège. Bien sûr, j'appréhende la rentrée... Je serais nouvelle et il ne faudra pas me toucher... En plus, avec les crises que je fais a cause de mon traumatisme et de mes cauchemars, je ne pense pas que mon arrivé sera forcément bénéfiques pour les filles de mon âge. Et puis, je vais devoir garder un lourd secret, je n'ai pas envie que tout le monde soit au courant de mon passé si... vide.
Je ne sors pas encore dehors malgré le temps magnifique. J'ai un peu peur que mon père soit là, qu'il me retrouve. Mais si je ne sors pas, c'est sûr que je vais avoir du mal a rencontrer des gens et a me faire des amis...Portant, il faut que je le fasse ! Sinon, je finirais par avoir la réputation d’insociable ! Et j'avoue que je n'en ai pas envie...
Bref, La bonne Journée !
6 août 1996, 15H14
Cher Journal,
Il y a quelques semaines, je suis sortie dehors pour prendre mes repères sur cette nouvelle ville. Et là, j'ai fait une magnifique rencontre.
Au début j'pensais le genre de mec a te regarder de la tête au pieds, qui te jugerais sur ton physique avant même de te connaître. Un garçon qui prendrais un malin plaisir à te tourner autour comme si quelque chose n'allait pas avec un sourire mesquin en coin (note de l'auteur : Je ne sais pas si vous le dites comme ça, mais chez moi on dit un sourire en coin ^^ donc désolée si ça n'est pas français). Mais en fait, non. Autant il a une tête a vouloir dire « je suis le boss », autant c'est a garçon hyper timide qui a rougit dés que je lui ai dit bonjour.
On s'est croisé comme ça deux/trois fois, avant de venir l'un vers l'autre. Donc, il s'appelle Jérémy, il a 11 ans (deux ans de plus que moi quoi ^^), il est brun et il fait partit du registre des armoires a glaces... Mais il est super sympa et son humour est très particulier... Mais il est drôle quand même.
Il a suffit de quelques jours pour qu'il devienne mon meilleur ami. Mais a lui, j'ai lui ai confier mon secret. Je ne sais pas pourquoi, lui il peut me toucher sans problème, sans que cela ne me fasse frissonner ou que ça me fasse des flashes. Peut-être parce que lui non plus, n'aime pas les contactes physiques...
Il a dit que si je voulais, il pouvais aller péter la gueule de mon père parce qu'il est ceinture noir de judo, haut gradé en jujistu et plutôt fort en boxe. Eh ben sans le connaître, j'allais commencer tous ces sport a la rentrée... Les arts martiaux ont l'air tellement bien ! Et ça sera une manière de me défouler.
Sur ce, La Bonne Journée !
6 août 1996, 19H17
Cher Journal,
Je viens d'y repenser mais, maintenant je ne suis plus la seule a dire « La Bonne Journée ». Jérémy aussi a l'habitude de le dire ^^
Sinon, ma mère m'a dit qu'on allait au cinéma tout a l'heure. Ça sera la première fois que j'irais dans un endroit comme ça ! J'espère juste que ma claustrophobie ne va pas me jouer des tours …
4 janvier 1997, 09H37,
Cher Journal,
Woiw, ça fait un baille que j'tai pas parler ! Au moins, j'aurais pas mal de choses a te raconter !
Déjà, je me suis super bien intégré a l'école et a ma famille. Pour moi, ce sont eux mes parents, pas les autres.
Jérémy et moi, on est Hyper proches ! On se comprends seulement en se regardant, on sait tout de suite quand quelque chose ne va pas pour l'autre etc... On est comme des frères et sœurs !
J'me suis faite une meilleure amie : Nassima. Elle est d'origine Marocaine. Elle est super drôle, elle ose tout faire et elle est super rassurante. C'est une amie parfaite. A elle aussi, je lui ai confier le secret de mon enfance et elle m'a promis de ne rien dire. Elle a tenu sa promesse pour le moment.
Je redécouvre peu a peu la vie sous un autre angle. J'ai mangé pour le première fois dans un fast-food !
J'ai horreur des cinéma... Je ne peux pas rester en place, il faut a chaque fois que je sorte...C'est une angoisse que je peux pas décrire, j'ai juste envie de sortir en courant de la salle (note de l'auteur : là, je sais parfaitement ce que ressent Valentine, j'ai une forme de Claustrophobie plutôt étrange, mais une claustrophobie quand même).
Dire que j'ai bientôt 10 ans ! Ça me fait tout drôle, j'ai l'impression de grandir super vite !
Bref... Je crois que je n'ai rien d'autre a te raconter...
La Bonne Journée !
2 février 1997, 16H38
Cher Journal,
Tu connaissais toi, la chandeleur ? C'est une fête où on fait des crêpes ! J'en ai jamais manger mais ça a l'air bon (rien que l'odeur qui embaume la pièce en ce moment me donne envie d'en manger...). On la fête avec la famille de Jérémy (bon... Ses parents et lui... Il est fils unique).
En parlant de Jérémy, tu savais qu'il ne bossait pas en cours ? Il ne fait absolument RIEN ! Mais il ne redouble pas parce que les profs savent qu'il na pas de difficulté, qu'il ne veux juste pas bosser... Le redoublement, ça coûte plutôt cher a l'état, donc c'est une chance. Du coup, si l'élève ne veut pas bosser, ça ne servira a rien de le faire redoubler...
Mais, Jérémy n'est pas un « fouteur de merde » comme il aime dire. Il est « l'élève a coter du radiateur ». Son prof d'espagnole l'a même mis dos au tableau ! Et un autre prof lui a amener un oreiller ! Mais, il l'a plutôt bien pris.
Bon bah, j'ai rien d'autre a te dire !
La bonne Journée !
1 mars 1997, 12H07
Cher Journal,
Pourquoi la vie est elle aussi injuste ? Tout se passait bien pour moi, jusqu'à ce que mes cauchemars et mon traumatisme refassent surface me faisant tombé gravement malade. Je ne sais pas ce que j'ai, je sais juste que ça a un nom compliqué et très long. On ne m'a rien dit, et je pense que c'est mieux comme ça... A Jérémy, on lui a dit. Il a pleurer. C'est la première fois que je le voyais dans cet état... J'aurais voulut le prendre dans mes bras mais il est partit se réfugier ailleurs, avant que ses propres parents aient eu le temps de le rassurer.
Je n'aime pas les hôpitaux. Tout est blanc et ça sent les médicaments. Seul le médecin viens pour m’ausculter ou me demander comment ça va. Cette simple question m'achève. Je ne devrais pas me sentir bien ? Si je ne me sens pas bien, ça fera quoi ? Je ne survivrais pas ?
Tout ce que je peux dire, c'est que je suis complètement paniquée et que je me sens perdue . Il n'est pas rare que je vois mon père en train de me regarder derrière le mur vitré, mais je pense et surtout j’espère que ce n'est une illusion.
Je voudrais quand même remercier ma Mère de m'avoir t'avoir apporter sans avoir lu ne serais ce qu'une page.
La bonne Journée...
30 avril 1997, 12H34
Cher Journal,
A 12H45 j'aurais 10 ans. Ça passe tellement vite !
Je suis sortie de l'hôpital il y a une semaine et e n'ai pas revue Jérémy. Il me manque...
Je pense que ma maladie l'a rendue vraiment triste...Il a eu peur pour moi et il s'est renfermer. J'irais sonner chez lui tout a l'heure, il ne doit pas encore savoir que je suis sortie de l'enfer ! (oui, c'est comme ça que je surnomme l'hôpital ! ). Je ne veux pas qu'il se fasse trop de soucis pour moi. Il ne le mérite pas. Il a une vie merveilleuse et je ne veux pas tout gâcher. Déjà que je sens que mon enfance l'a particulièrement affecter, si en plus il devient suicidaire ! Bref, je pars le voir,
La Bonne Journée !
30 avril 1997, 17H11
Cher Journal,
Voila, j'ai 10 ans depuis quelques heures !
Jérémy avait peur que je ne sois pas sortie et donc de se prendre un vent magistral si il venait chez moi. Je le comprend !
Bref, on a fêter mon anniversaire avec lui (pour moi, il fait partie de la famille) et j'en suis bien contente. Malheureusement, il a du partir, il a cous de théâtre a cette heure là ! Moi, c'est le vendredi soir.
Dire que lui, le 6 avril, il a eu 12 ans alors que moi j'étais enfermer dans une chambre complètement blanche et qui sentait les médocs ! Pfff...
Malgré notre différence d'âge, j'ai l’impression qu'on a es même délires, que ce sont les même sujets qui nous intéressent etc... Alors, soit je suis en avance, soit il est en retard (je parle bien sûr de maturité). J'opterais pour le premier choix.
C'est vrai que je ne réfléchie pas comme les autres filles de mon âge. Elles, elles sont... Simple ? Alors que moi, non. Je ne veux pas m'en venter, c'est plutôt horrible a mon âge de se rendre compte de toute les atrocités du monde. Je n'ai que 10 ans, et je comprends des choses que je ne devrais pas comprendre...
Bref, La Bonne Journée !
14 juin 1997, 09H11
Cher Journal,
Voila un an que j'aie été mise en famille d'accueil. Pour moi, c'est une date très importante. Je m'imagine qu'en ce moment même, il y a un ans, j'étais dans un train, accompagnée de mes larbins, en route pour ce magnifique endroit... Ça fait tellement étrange !
Et puis, je me dis qu'il y a deux ans, ma mère était toujours là... Toujours parmi nous... Elle me manque, malgré le fait que je la déteste elle aussi. Elle m'a frapper pendant des années et a la fin de ses jours, elle m'a renier. Aurais-je dut lui faire confiance ? Je ne saurais jamais ses véritables intentions, mais je ne pense pas que celle-ci auraient été bénéfiques pour moi.
Je t'ai déjà parler des Malheurs de Sophie ? C'est un dessin-animé qui a commencer il y a pas très longtemps. C'est une petite fille, Sophie De Réant, qui ne fait que des bêtises. Elle est toujours avec son cousin Paul et quelques fois avec Camille et Madeleine, les Filles modèles de Mme De Fleur Ville. Je n'ai pas vus plus loin que les trois premiers épisodes, et je t’expliquerais touts les jours où je peux voir cette série ce qu'il c'est passer dans l'épisode que j'ai vus. En tout cas, tout ça a l'aire bien émouvant...
Bref, je dois te laisser. J'ai entraînement de Boxe, ensuite de Jujitsu ensuite de Judo, ensuite de Taïquendo ensuite de...
Enfin bref, c'est une journée riche en sports de combat (comme tous les Samedis et Mercredis).
La Bonne Journée !
(Bon, je vous dois quelques explications sur les malheurs de Sophie. C'est un dessin-animé sortis en 1997 et qui a bercer mon enfance (aussi horrible qu'il soit, j'ai regarder ça a 4 ans ^^)(et oui, les rediffusions ça existe, je ne suis pas née en 1997 ). Je vous conseille d'aller regarder les épisodes sur YouTube. Je vous promets, c'est émouvant (moi même, je me retrouve a pleurer devant certains épisode alors que je suis loin d'être sensible quand je sais que ce n'est pas une histoire vraie). J'espère que vous irez les voir ^^)
1 juillet 1997, 14H15
Cher Journal,
Je suis passée ceinture noir dans tous les art martiaux que je fais et championne en boxe. Qui pourrais croire qu'un gentille petite fille tel que moi serait capable de renverser un homme de 140 Kg ? Personne je pense...
Jérémy est partit en vacances. IL me manque ! Mais bon, il revient après-demain.
Je me demande comment les gens font pour se séparer des gens qu'ils aiment... Moi j'en suis incapable. Jérémy, je l'adore, et je n'arrive pas a m'en détacher. Bien sûre, je sais que c'est réciproque. Il ne voulait pas partir, et ça m'a fait chaud au cœur. Égoïste ? Moi ? Je n'en sais rien et, de toute façon, je ne changerais pour rien ni personne. Je suis comme je suis, point barre.
Sinon, j'ai pris une décision importante. Comme tu le sais, je n'ai plus trop de « Malheurs » en ce moment, du coup, je te condamne jusqu'à ce que quelques chose de très grave survienne. Peut-être que la prochaine fois que je t'écrirais, j'aurais 41 ans, trois enfants et une mari? Mais quelle chose de grave pourra-t-il m'arriver ? Les Huissier ? Les dettes ? Les adultères de mon Mari ? Je n'en sais rien, et sérieusement, j'espère ne jamais avoir a te reparler dans ce cas... Bref, je pense que la prochaine fois (comme je le dis) ne sera pas très proche, du coup, j'aurais le temps de expliquer l’intégralité de l'histoire de Sophie. Donc, la Bonne Journée, et, Au plus tard, j'espère !
Hors ligne
#1781 Le 21-09-2013 à 19h18
La suite ^^
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Musique a écouter jusqu'au prochain message comme celui-ci : http://www.youtube.com/watch?v=owb17MKbRVU
4 juin 1999,16H20,
Cher Journal,
J'ai tenue ma promesse. Je t'écris aujourd'hui parce qu'il se passe quelques chose de grave. Jérémy, il a eu un accident et il est devenu amnésique. Il ne se souviens que de ses parents. Il m'a totalement oublier. Ça fait mal au cœur, de voir qu'on a passer de merveilleux moment tous les deux, des moments que désormais seule moi pourrais me souvenir. Le médecin ma prévenue qu'il y a 2 % de chances qu'il s'en sorte. J'ai peur qu'il m'oublie a jamais, que je ne sois plus rien pour lui. Que faire ? Je l'aime. Et je l'aime plus que comme une simple amie. Mais je sais qu'il me vois comme une étrangère maintenant ! Et si il ne m'appréciait plus quand je me représenterais ? Comment je vais survivre ? J'avoue que je 'en sais rien... Déjà qu'avant, il ne m'aimait que comme une amie (enfin, je pense, je n'en sais rien), mais alors maintenant, ça a anéantis toutes mes chances. 2 %, c'est la seule chose qu'il me reste en tête...
98 % de chances que ma vie s'arrête, que le monde s’effondre pour moi. 2 % de chances que ma vie redevienne « normale ». Ça n'est pas possible ! Pourquoi toutes ces choses m'arrivent a moi ? Le destin ne m'aime pas, je n'ai pas ma place ici... Je suis totalement perdue et mon seul confident c'est envolé. Pourquoi toutes les personne a qui je tiens disparaissent ainsi ? Est-ce a cause de moi ? Est-ce simplement le hasard ? Ces questions là, je n'y répondrais jamais et je ne veux jamais y répondre.
Quand on m'a dit que Jérémy avait eut un accident, je suis restée paralysée, sans rien pouvoir dire. Puis, on m'a dit qu'il était tombé dans le coma. A ce moment là, j'ai éclaté en sanglots. Deux semaines sont passées, et j'ai appris a mes dépends que Jérémy était amnésique et qu'il ne se souvenait de rien. Il ne se souvenait pas de moi, de mon arrivé dans sa vie, de sa place dans son cœur, de tous les bons moments qu'on a vécus ensemble. Je me répète très certainement mais je tiens a se que tu comprenne se que je ressent. Je suis censé resté forte. J'ai 12 ans ! Je reste forte seulement devant les autres, je ne me prive pas quand je suis seule. Il faut que ma tristesse, ma colère, mon incompréhension et mon empathie s'évacue, et pour moi c'est la meilleure façon.
C'est injuste ! Personne ne mérite le sort de Jérémy comme le mien. Je ne sais pas qui souffre le plus... Moi, parce qu'il ne se souvient plus de ma personne ? Ou lui, parce qu'il sait qu'il a oublié sa vie et que malgré lui, il fait pleurer les autres ?
Je n'en sais rien... Peut-être les deux ? Pour moi, la vie n'est pas une chance, mais une épreuve. Une douloureuse épreuves, mais qui nous permet a nous tous de nous forger, d'apprendre a nous relever malgré toutes les difficulté qu'elle nous « offre ». Certain n'osent pas l'affronter, et donc se suicident. Moi je suis courageuse, je reste jusqu'au bout. Si je suis venue au monde, c'est qu'il y a une raison. Je reste malgré tout, c'est dure mais je le fais. Si moi je peux malgré tous mes malheurs, toutes l’humanité peut le faire, et ainsi évoluer. Moi, j'ai peut-être eu de la chance, parce que j'ai été aidé par mon entourage pour surmonté mon traumatisme, qui me hante encore. Mais sans eux, je ne serais pas devenue ce que je suis devenue. Je n'en serais pas là aujourd'hui, je serais en train de me morfondre a repenser a Jérémy. Mais il déteste l'hypocrisie. Je ne veux pas le décevoir. Je l'aime, et même s'il faudra lui rapprendre parcelle par parcelle l'histoire de sa vie, je le ferais. Je le ferais parce que je sens que c'est mon devoir. Il m'a aidé et je lui ai promis de lui rendre la pareille. Je le ferais, je tiens toujours mes promesses.
Je ne vs plus que pour 2 %...
6 juin 1999, 14H15,
Cher Journal,
Je reste au chevet de Jérémy. Il ne se souviens plus de sa vie et je vois qu'il en souffre. Il a la voix qui tremble et le regard triste. Je n'aime pas le voir dans cet état, mais je le comprends. Il ne se souvenait même plus de son nom et de son âge. En tout cas je suis rassurée, Jérémy m'aime bien. Il me serre la main en permanence pour se donner du courage et je pense qu'il a peur de se retrouver seul.
Je sens qu'il cherche a savoir qui je suis, qu'il cherche au plus profond de lui, dans ces plus lointains souvenirs, bien qu'il n'en ai plus. Je ne l'oblige a rien, mais je suis heureuse qu'il fasse cet effort. Ça veut dire que malgré tout, il tien a moi. Même si ça ne pourra égaler se que je ressent pour lui, ça me satisfait.
Je ne sais toujours pas, pour les 2 %. Je le souhaite de tout mon cœur, pour que nous deux retrouvions une vie normal. Je vois bien qu'il souffre bien plus que moi, et cette idée me torture. Il n'a rien demander lui ! Avant que j'arrive, il avait une vie complètement normale et je ne peux arrêter de penser que je suis coupable. Je ne sais pas comment faire pour l'aider, d'ailleurs personne ne sait.
Ce n'est plus le même Jérémy. Je n'ai pas l'impression qu'il ai 14 ans, mais 3. Il parle lentement avec des mots faciles, il regarde partout et il s'intéresse a mes yeux, bien plus qu'avant. Quand il s’endort, je reste avec lui de peur de le perde, ou de le laisser trop seul.
Je suis dans le couloir de l'hôpital en ce moment. Je suis adossé contre un mur, mes jambes contre ma poitrine. Elles me servent aussi de support pour t 'écrire. Les médecins parlent avec mes parents et ceux de Jérémy ; Je crois que c'est le verdict. Alors ? Je n'en sais rien, je n'entends rien. Et je ne veux pas savoir, je m'en rendrais compte moi même, je suis grande maintenant. Par contre, Jérémy a le droit de savoir. Non, ce n'est pas un droit, c'est une obligation. Pourquoi n'aurait-t-il pas le droit de savoir ce qu'il lui arrive ?
Jérémy... Tu me manques... Je t'aime....
6 juin 1999 , 19H45
Cher Journal,
Ça n'étais pas le verdict et je ne sais pas ce que c'était alors. Je reste avec lui pour la nuit. Je ne veux pas le laisser seul ! Le savoir loin de moi, effrayé par le monde qui l'entour ! Quand je ne suis pas la, il se met a pleurer de peur qu'on le laisse seul, complètement seul. Même ses parents ne peuvent pas le calmer. Il n'y a que quand il me voit que ses larmes arrêtent de couler et qu'il sourit. Je dois avouer que je suis contente de mon effet sur lui. Ça me fait chaud au cœur. Ses parents sont heureux malgré tout. Je pense que de voir leur fils unique souffrir a ce point leur font autant de mal qu'a moi. Pourtant, Jérémy n'est pas mon fils... Oulala, je commence a partir loin moi !
Je ne vais plus au collège du coup ; De toute façon, y aller me démoraliserais encore plus, mes parents l'ont compris.
Je suis contente que mes parents soient a l'écoute. Je me sens moins seule. J'ai l'impression d'aimer Jérémy a plusieurs tout en étant seule, c'est une magnifique sensation.
Je suis a coté de lui en ce moment. Il me regarde avec intention. Il se demande certainement ce que j'écris ou même qu'est ce que je fais. Il ressemble un a un petit garçon qui découvre pour la première fois la neige, c'est vraiment drôle.
Tu te souviens, quand je venais d'être adopter, je me demandais qui avait fait le signalement ? Les parents de Mélodie. Ils ont remarqué mon comportement et ont fait un signalement. Je leur ai écris une lettre de remerciement (oui, ça fait bientôt 3 ans, mais ce n'est pas grave).
Je te laisse, je crois que Jérémy en a marre que je « l’ignore ». Il pense que je lui fait la gueule ! Il est vraiment trop mignon...
6 juin 1999, 23H56
Cher Journal,
Je n'arrive pas a dormir. Même si je suis avec Jérémy, je me sens seule. On ne parle pas comme avant, on est distant et même quand on parle, je fais la fausse heureuse, et il le voit. Je ne veux pas lui briser le cœur, mais je veux qu'il redevienne comme avant. Ce n'est pas une envie, mais un besoin. J'ai besoin de quelqu'un d’à peu près mon âge qui me comprenne sachant que je ne sortirais pas de cet endroit. Je n'aime pas les hôpitaux, j'ai toujours l'impression qu'il se passe quelque chose de grave. Mais je reste avec lui, je ne veux pas paraître égoïste.
Jérémy me tient la main. Moi aussi, j'ai peur que demain quand je me réveille, il ne soit plus là. Pourtant, ça n'est pas possible, j'en ai conscience, mais c'est une angoisse dont je peux me détacher...
Il s'agite ! Qu'est ce que je fais ? Je crois qu'il fait un cauchemar. Je n'ose pas le réveillé. De quoi aurait il peur ? Il n'a eu aucun traumatisme et il vit avec ses vrai parents, pas comme moi. Même si je pense qu'il vaut mieux pour moi que je reste avec cette famille plutôt que de retourner dans l'enfer que j'ai quitté il y a bientôt trois ans.
J'me sens seule... Que faire ?
Jérémy s'est réveillé. Je vais arrêter d'écrire pour la journée (de toute façon, maintenant, nous somme le 7 juin).
Heureusement que tu es là mon journal, tu m’apaise. Merci, merci d'être là...
Et malgré tout, Merci...Merci Jérémy, d'être toi...
8 Juin 1999, 09H43
Cher Journal,
Je suis heureuse et triste a la fois. C'est désagréable.
Le verdict... Jérémy ne retrouveras seulement qu'une partie de sa mémoire. J'ai encore des mois a espérer devant moi.
J'ai un pincement au cœur. J'en ai marre de tout ce qu'il m'arrive ! Pourquoi Jérémy a-t-il été embarquer las-dedans ? Pourquoi la seule personne qui peux me toucher sans faire ressortir mon traumatisme part loin de moi ? Cliniquement, il n'est pas mort, mais pour moi, il l'est. A quoi servent les amis si ils ne se souviennent pas de nous ? Si ils ne peuvent pas nous consoler quand on a peur ? Si il ne peuvent pas nous aider a surmonter des étapes de la vie bien plus que difficiles ?
Je ne veux pas pleurer, mais je vais bien devoir évacuer un trop gros flot d'émotion.
Je...Je crois que mon traumatisme refait surface... Je vois mon géniteur dans l'encadrement de la porte. Ça ne doit être qu'une illusion... Courage Valentine, ce n'est rien.
Je me pose tout de même une question. Pourquoi suis-je venu au monde Si mes parents ne m'aimaient pas (d'accord, ma mère m'a bien aimer vers la fin, mais au début de ma première enfance, elle ma battais elle aussi ! ) ? J'aimerais tellement leur demander, mais aucun procès n'a lieu, apparemment. C'est... Injuste ? Oui c'est le mot qu'il faut... Je n'ai même pas été entendue. Pourquoi ? Repense au mot injuste. J'ai moins de 18 ans, mon avis ne compte que pour du beurre. De toute façon, personne ne peux comprendre ce que j'ai vécus, personne ne peux égaler la souffrance d'un enfant battu, torturer et mal-aimé. Je ne serais jamais comme les autres.
Jérémy ne cherchait pas a me comprendre, mais a me rassurer et a me consoler. Ma belle-famille aussi, et même les parents de Jérémy. Mais pourtant, il n'y avait que lui qui m'apaisais.
Je vois bien tout les efforts que fait mon entourage mais même si je mets toute ma bonne volonté, je ne pourrais jamais supporter les contactes physique et je resterais a jamais traumatisée (enfin, je ne sais pas. Un bilan doit être fait d'ici quelques semaines).
Seul Jérémy arrivait a me toucher. Mais pourquoi ? Je n'ai pas a m'en plaindre, mais je me demande pourquoi Lui. Peut-être a-t-il quelques chose de spécial ? Ça ne m'étonnerais pas... Il est génial et je l'aime. Mais malheureusement, il ne sera plus le même. Il va quand même falloir que je lui réapprenne la quasi totalité de sa vie (bien que je ne la connaisse pas entièrement, ses parents se chargerons de lui rappeler sa première enfance).
Pourquoi le monde est si injuste ?
10 juin 1999, 12H05
Cher Journal,
J'ai une visite avec un psychologue dans une semaine afin de réévaluer mon traumatisme. Je ne veux pas laisser Jérémy seul ! Il va être effrayer... De plus, le savoir dans un sale état en étant loin de lui est une chose insupportable ! Je... Je ne peux pas...
12 juin 1999, 15H13
Cher Journal,
Je suis encore sous le choc...
J'ai fait une crise d'angoisse après que l'un des infirmière m'aie empoigner l'épaule et m'aie poussé sans le faire exprès. Je ne veux plus jamais revivre ça !
J'étais tétaniser, je ne savais plus quoi faire. J'avais froid et chaud en même temps. Je me crispais involontairement et là, le plus horrible est arrivé.
Des flash-back. Des souvenirs douloureux que j'aurais voulut oublier avec le temps, mais que le destin m'a fait revivre. Mon géniteur, ma génitrice, ce qui me servait de frère... Tout les trois contre une pauvre fillette de 4 ans apeurée si se n'est effrayée. Une petite fille innocente qui n'avais jamais rien demander et qui ne pouvais même pas se défendre. Une petite fille qui se laissait faire en espérant que son heure vienne pour atténuer ses souffrances, qui espérait chaque matins n'être qu’insulter et frapper. Qui pensait que la vie était tel qu'on l'avait et qu'on ne pouvait pas changer de direction. Une fillette qui aimait sa famille mais qui ne savait pas que ce n'était pas réciproque. Une petite fille négligée, mal-aimée et détruite de l'intérieur. Est-ce que c'est une enfance ça ?
Tout ça me bouleverse. De plus, j'ai été mise loin de Jérémy, dans une chambre. Je fais de plus en plus de crises (de colère plus que d'angoisse, je deviens violente...) mais je ne veux pas quitter ce monde. Je ne veux pas laisser ma famille, la famille de Jérémy et lui-même. Je les aime tous profondément...
Je suis perdue... Tout me reviens d'un seul coup, tous ces souvenirs que je croyais enterrés au fond de mon cœur, mais qui ont finalement réussi a se réveiller.
Je ne me sens pas bien. Je suis en colère, triste et perdue a la fois. J'ai tellement de questions a posé sur ma véritable venue dans ce monde, et j'aimerais savoir pourquoi mes parents ne m'aimaient pas...J'étais peut-être....peut-être... Bâtarde ?
Pourquoi est-ce aussi dur a écrire qu'a vivre ?
Je ne pense pas que je sois... bref. J'ai les même yeux que mon géniteur (enfin, le même vert, lui il n'avait pas de jaune comme moi) mais c'est tout. Tu imagines, toi ? Que je sois bâtarde ? Ça serait affreux... Et, ça me fera certainement un nouveau choc, donc un traumatisme plus profond.
14 juin 1999, 12H05
Cher Journal,
Les crises de colères sont les pires crises que je n'ai jamais faites...
Je... je deviens tellement violente...
J'ai faillit casser le nez d'un docteur et faire un trou dans un mur.
Je me suis recroqueviller sur moi même, les jambes contre la poitrine. Je vois mon Géniteur partout où je vais. J'ai peur...J'aimerais que Jérémy sois là ! Il me manque terriblement ! Mais personne ne m'autorise a le voir. Je l'entends pleurer quand je suis devant la porte de sa chambre, mais je n'ose pas entrer de peur de ma faire engueuler par quelqu'un. Imagine qu'il me frappe par la suite ?
Je délire...Ici, personne ne me fera du mal, mais c'est une pensée qui me hante. Ma vie a été catastrophique et je ne m'en remet pas. Mais le pire, c'est que je ne sais pas si j'ai la volonté de m'en remettre ! Pourtant, je vois bien que je souffre, mais je ne suis pas en état de commence une thérapie... Thérapie veut dire qu'il faut parler de nos problèmes, quant a moi, je veux juste les oublier...
15 juin 1999, 14H20
Cher Journal,
Je m'inquiète pour Jérémy... Ou alors je m'inquiète pour moi... Je ne sais pas, je me sens égoïste.
Je sens que je vais bientôt craquer. Je ne peux pas voir Jérémy et j'ai besoin de réconfort venant de sa part.
Je me sens lâche comparer a mes proches qui supportent jours et nuits mes crises. Je les aimes tous sans avoir aucune préférence (non, même pas pour Jérémy). Mais au moins, plus tard je serais fière d'avoir surmonter ces épreuves sans aucune envie de suicide quelconque. Mais je ne me sens pas bien quand même...
Ma mère, elle, se lève tout les matins très tôt pour aller me voir tout en s'occupant de sa famille.
Mes parents, ont adopter une petite fille qui avait eu une vie bien remplie avant celle-ci. Une petite fille en mal-d'amour.
Ma famille, elle, a eu le courage de m'aimer, et ça je ne remercierais jamais assez.
Je les aime...
16 juin 1999, 16H56
Cher Journal,
J'ai beaucoup de mauvaises nouvelles...
J'ai appris a mes dépends que mon géniteur allait venir me voir pour je ne sais quelle raison. Je crois qu'il va en prison et que l'une de ses volontés est de me revoir. Tu parles...
Mon traumatisme s'est approfondit. Fallait s'y attendre...Parce qu'au niveau pas de chance, je mériterais une médaille.
Et comme il n'y a jamais deux sans trois, Jérémy a quitter l'hôpital ce matin alors que moi je suis obligée de rester dans cet horrible endroit. Je ne vais pas tenir longtemps a ce rythme. J'ai un sentiment étrange, comme si je passais a coter de quelque chose...
Musique a écouter jusqu'au prochin message comme celui-ci : http://www.youtube.com/watch?v=WZz9mvCcyPk
Attendre l'arrivée des violons pour lire après « a présent ».
17 juin 1999, 14H03
Cher Journal,
Je crois que je comprends enfin ce sentiment étrange que je ressentais. Ce sentiment qui faisait que j'avais envie de rester avec quelqu'un, mais que quelques minutes après j'avais envie qu'il parte. Quand on se sent seul alors que l'on ne demande qu'a être solitaire. Quand on pense être abandonner alors que tout nos proches sont là. Quand on regarde autour de sois et que l'on ne voit que du vide qui ne demande qu'a être comblé. Je crois que je comprends a présent...
Je veux me relever quand il le faut. Ne jamais baisser les bras mais ne pas les lever trop hauts. Personne n'a le droit de dicter ma vie. Je veux être moi sans que personne ne me dise quoi faire. J'ai mon caractère et c'est ce qui me différencie des autres. Je ne veux pas être Madame Tout Le Monde. Nous avons tous un caractère différent, alors pourquoi nous oblige-t-on a être tous pareil ? Je ne vois pas pourquoi les gens ne comprennent pas ? Ça n'est pas si compliquer ?! Je suis moi, a point c'est tout.
Je veux être qui je suis et je m'aime mieux ainsi. Je ne veux pas qu'on m'aime pour se que je ne suis pas, ou pour ce a quoi je ressemble, mais pour qui je suis. Je n'aimerais pas, je veux. Ça n'est pas une envie, mais un besoin, voir une obligation. J'ai mon style, ma personnalité et ma vie.
Je veux être franche. Je veux que l'on sache qui je suis dés que l'on me voit. Je ne veux pas être une double face comme presque tout les gens qui peuple cette maudite planète et je ne veux pas non plus être totalement fausse. Je veux être moi ! Je ne veux pas être transparente...
Je ne veux pas de quelqu'un qui soit tout le temps sur mon dos et qui rabaisse tout le monde en disant que la normalité est la meilleure des chose. Je ne vois pas pourquoi ce genre de personnes existe. La normalité est la pire des chose qui existe. Personne ne mérite que l'on l'oblige a êtres quelques chose. Seule la société fait cela. Je ne veux pas que l'on m’oblige a ressembler a quelque chose sous prétexte que je serais « normal ». Je suis la seule maîtresse de se que je suis et la normalité est a bannir de notre langage...
19 juin 1999, 12H45
Cher Journal,
Pourquoi devrais-je continuer à mentir sur l'instabilité de mon état? Tout le monde pense que je vais bien, mais je suis plus malheureuse que jamais. Pourquoi ? Je ne sais pas. Jérémy...Si seulement...
Je mens pour pouvoir sortir d'ici, vois où je suis obliger d'en arriver pour partir de cet endroit tout sauf rassurant.
Si je ne vais pas bien, c'est parce que je suis ici...Je serais ailleurs, je serais bien mieux. Pourquoi personne ne me crois ? Les adultes peuvent être idiots quand ils veulent...
Je suis complètement déconnectée, je ne sais rien de se qu'il se passe à l’extérieur... Je ne sais pas si Jérémy a retrouver la mémoire, je ne sais pas si mes amies vont bien, j'ai louper deux semaines de cours (enfin, ça ce n'est pas important ;D) et personne ne se doute que je n'ai qu'une envie et c'est de sortir ? Ils pensent réellement que j'ai envie de rester dans cet endroit infernal ? Ils pensent que j'ai du plaisir a être enfermer dans cette chambre ? Et Jérémy, qui ne me rends même pas visite ! Je lui en veux, bien sûr, mais si je le reverrais, d'un coup, j'oublierais tout seulement pour être avec lui !
Tu sais, je crois que c'est un peu plus que de l'amitié que je ressent envers lui...Mais je ne sais pas si c'est réciproque... Et de peur de foutre en l'aire une belle amitié, je ne vais rien dire. Si je vois en lui que ses sentiments sont les mêmes que les miens, alors là je déballerais tout se que j'ai a lui dire. Mais pour l'instant, j'espère juste voir une lueur qui m'a trop manquer dans ses yeux. Cette vivacité qui a disparut. Cette maturité qui l'a abandonner pour laisser place a de incompréhension. Ce n'est pas l'ancien Jérémy qui me manque, c'est lui tout court. Je veux le voir, je veux qu'il me réconforte ! Si c'est la seule personne qui peut me toucher sans que je pète une crise, alors Pourquoi je ne peux pas le voir ? Est-on dans ce monde pour souffrir ? Non, il ne me semble pas...Alors POUQUOI ?
Je ne répondrais certainement jamais a cette question...
Musique a écouter jusqu'au prochain message comme celui-ci : http://www.youtube.com/watch?v=-oLG6SFhtiQ
22 juin 1999, 11h07
Cher Journal,
Enfin chez moi ! Je suis rayonnante et pour la première fois depuis quelques semaines, je suis heureuse. Mes parents l'ont remarquer et du coup, il partagent ma gaieté. Je suis pressée d'être cet après-midi ! Je vais enfin pouvoir aller vois Jérémy ! Je ne vais pas y aller maintenant tout de même ! Il est 11H00, il doit être occuper a tout autre chose ! J'espère juste qu'il se souvient de moi... Il faut tout de même que j'envisage cette éventualité, pour ne pas me faire de trop gros espoirs. Je n'en serais que plus déçut, si je n'envisage pas cette possibilités.
En tout cas, je suis heureuse d'enfin retrouver mon chez moi, mes vêtements, mon odeur ! La dernière fois que j'avais laisser ma chambre, je pensais revenir le soir même, mais je suis restée avec Jérémy et, je ne regrette rien. J'étais bien avec lui, même si je le voyais souffrir, je savais qu'il était bien avec moi, et que je le rassurais.
Bref, tout ça c'est du passé pour l'instant. Je veux profiter des derniers espoirs que j'ai et de ma bonne humeur certainement passagère.
Même si je sais qu'il y a beaucoup de chances pour qu'il ne se souvienne pas de moi, cette éventualité me fait horriblement peur... J'avais dit (oui, bon écris..C'est la même chose !) que j'arrêtais de parler de ça... Donc, j'ARRÊTE !
Je te donnerais le verdict ce soir !
La Bonne Journée !
22 juin 1999,21H05
Cher Journal,
Je ne suis pas déçue ^^
Jérémy se souviens de plus en plus de moi ! C'est incroyable comme la vie peut nous sourire après un long burn-out ! En tout cas, je suis heureuse ! Jérémy est redevenue le même ! Ça fait du bien d'être heureux, je n'avais pas sentis ce sentiment depuis tellement longtemps !
C'est fous comme le bonheur peu être décupler après ne pas l'avoir vus depuis deux/trois semaines. Jamais je ne l'aurais crus.
En ce qui concerne, je pensais ne plus pouvoir espérer. Mais a force d'y croire, tous les souvenirs lui reviennent. Je l'aime comme ça, pas autrement.
Je peux enfin me confier, vider mon cœur de toute la tristesse qui l'avait envahit, je me sens soulagée...
Écouter cette musique jusqu'au prochain message comme celui-ci : http://www.youtube.com/watch?v=dJ-QLl5qjLg
24 juin 1999, 16H21
Cher Journal,
Je ne sais pas si tu te souviens de Nassima, ma meilleure amie... Je t'en avait vaguement parlé quand j'étais rentrée en CM1. Bah...Elle est atteinte d'un cancer grave. Elle est condamner... Elle a 12 ans ! Pourquoi sa vie devrait-t-elle s'arrêter maintenant elle que nous toutes allons continuer notre vie égoïstement sans même penser a elle lorsque nous aurons 30 ans ? Je ne veux pas qu'elle parte. Je l'aime trop pour qu'elle me quitte, d'une manière ou d'une autre.
Je me sens impuissante...Je sais qu'elle va partir et que je ne la reverrais plus et je ne peux rien faire ! C'est inhumain ce genre de sentiment ! C'est un calvaire a vivre... Il lui reste 3 mois, pas plus. Je sens que tout le monde va lui tourner autour et que je ne pourrais pas l’approcher,même pas pour lui dire au revoir. Je sais que je n'en aurais pas l'occasion. Je voudrais rester a son chevet comme je l'ai fait avec Jérémy, lui tenir la main jusqu'à son dernier souffle, la rassurer, li dire qu'elle sera apaisé dans un autre monde et que tôt ou tard on se reverra. Je sais d'avance que je ne pourrais pas, et ça me brise. Toute ma joie s'est envolé, encore une fois... Ne puis-je pas être heureuse plus de deux jours sans qu'il se passe quelque chose de grave par la suite ? J'imagine que ma vie va être une suite d'échec plus rabaissant les uns que les autres. Je suis née pour être malheureuse...
Je ne devrais pas me plaindre de ma vie, Nassima, elle, va bientôt la perdre alors que moi je n'ai aucune maladie grave.
Pourquoi n'arrive-donc pas a me relever de tout mes soucis quotidiens, pourquoi suis-je sans cesse a terre ? Pourquoi je n'arrive pas a répondre a toutes les questions que je me pose depuis ma première enfance ?
25 juin 1999, 13H43
Cher Journal,
Tu m'a beaucoup servis ces derniers jours, et tu risque de me servir ses prochains jours.
J'ai tellement peur...Je ne veux pas qu'elle me quitte. Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'au-delà et donc, je ne peux pas la réconforter. Si ça se trouve, elle sera malheureuse et personne ne pourra l'aider. Je ne veux pas la laisser partir comme ça, ça serait la trahir.
Je vais rester forte juste pour elle, je veux l'aider jusqu'à ses derniers instants.
Mais par pitié, faites que personne ne me touche encore une fois...Je ne veux pas revivre mon passé bien trop sombre pour mon page ! Malheureusement, je pense que ça n'est pas finis. Mon père sait maintenant où je vis, et il pourra me traquer jours et nuit afin de me mener la vie infernal. Je ne sais toujours pas pourquoi je suis venue au monde...Pourquoi faire un enfant si on le hais déjà et qu'on passe toute sa vie a le frapper et à le torturer comme mes deux parents le faisaient envers moi ? Et, pourquoi mon frère ne subissait rien ? Ma mère...Je ne sais pas quoi penser d'elle. L'aimer ? La de détester tout comme je déteste mon père ? Je ne connais pas ses véritables intention et je pense que c'est mieux ainsi.
Bref, je ne veux pas être triste (même si par respect, je devrais l'être). Si je devais passer ma vie a être triste, autant mourir maintenant. Je veux sourire malgré mes blessures, et surtout, je veux le faire pour tout les proches. Je suis égoïste, car en étant tout le temps en quasi dépression, je les rends malheureux aussi. J'espère juste que tout finira bien.
J'aurais tant aimer être un personnage de livre, au moins, on sait que tout se finis bien. On sait que quoi qu'il arrive, ce sont les personne malhonnête qui finissent par mourir. Alors que dans la vie réel, on n'en sait rien. Seul le destin le sait, et il nous réserve bien des surprises. Moi, les surprises qu'il m'a faites n'étaient pas des plus sympathique, a croire que le destin ne m'aime pas.
Écouter avec cette musiqe jusqu'au prochain message comme celui-ci : http://www.youtube.com/watch?v=mX95Pcf79Ko
17 juin 1999, 17H03
Cher journal,
Je suis totalement démoralisée. Je ne montre plus aucune émotion, comme avant.
Pourquoi ma vie ne peut-elle pas être aussi facile que celle des autre filles de mon âge ?
Rien que mon enfance, brisée...
Puis maintenant, mon adolescence, qui commence plutôt mal. Ai-je le droit au bonheur ? Ai-je le droit d'être comme les autres ? Si non, pourquoi ? Ce n'est pas normal de souffrir autant...
Dés que tout commence a aller bien pour moi, tout mes souvenirs me reviennent... Comme je le dis souvent, ma vie est une suite de malheurs.
J'aimerais pouvoir me relever, mais je crois que j'ai perdu le courage. Je sais trop bien que si je me relève, je retomberais par la suite.
Je suis destinée a être comme ça ? Si ça fait trop plaisir au destin, je tâcherais de me comporter du mieux que possible pour cacher ma tristesse.
Je change beaucoup d'avis non ? Peut-être, mais je reste indécise, je ne sais pas si j'ai la force d'affronter la dureté de la vie ou non. Oui me dirais-tu ? Il est vrai qu'après tout se que j'ai vécus, le fait que je n'aurais pas de courage et de force serais totalement ridicule et absurde.
Mais bon, c'est comme ça et je ne peux rien faire. Enfin, je pense que je ne peux rien faire. Je pourrais toujours changer de chemin pour aller mieux, mais je n'ai pas envie de changer ma façon d'être. Je suis comme je suis.
30 juin 199, 10H16
Cher Journal,
Je me sens mieux quand je suis avec elle. C'est normal, je pense.
Elle a toujours su me réconfortée, elle a été la première amie que j'ai mis au courant de mon passée sombre, de mes crises et tout se qui va avec... Alors c'est normal que ça soit dur pour moi. Je pense que c'est dur pour tout le monde, surtout pour ses parents. Elle me dt qu'il vont lui manquer, et je comprends. Moi, ils ne m'ont pas manqués mes parents. Enfin, ma mère un peu, mais je ne sais pas si elle était vraiment sympathique. Mon père lui je le hais.
Je sais que je parle souvent de mon enfance en ce moment, mais j'aimerais te faire part de mon ressentis maintenant que je usis un peu plus mature.
Je garderais toujours de la rancœur au fond de moi, et c'est normal. Mais la seule chose qui me perturbe c'est que je ne sais pas pourquoi je suis venue au monde. A bien y réfléchir, j'ai peut-être mon idée, mais je t'en parlerais seulement quand j'en serais sûre.
J'ai été battue avec une tel barbarerie, jamais personne n'avais vu quelque chose qui ressemblais a mon cas. Pour moi, c'est la preuve que mon père a une réelle pathologie. Je suis sûre qu'il a un problème mental... Mais je n'en sais encore rien.
Quant a ma mère, je ne connais pas ses véritables intentions. J'ai été stupide de la croire...
Écouter avec cette musique jusqu'au prochain message comme celui-ci : http://www.youtube.com/watch?v=IcrbM1l_BoI
1er Août 1999, 14H35
Cher Journal,
Ça y est, elle est partit et pourtant, je me sens libérée. C'est étrange, mais je suis heureuse, et je sens que ça va durer. Je me sens incroyablement bien !
Je redécouvre un monde que je ne connaissais pas : celui de la gaieté. Jamais je n'aie été aussi souriante de toute ma vie. Sadique ? Moi ? Non …
Pendant tout ce temps, j'ai du faire mon deuil avant l'heure et la peur de la perdre m'avais démoraliser. Maintenant qu'elle n'est plus là et que je la sais en sécurité dans un meilleur monde, je ne vois pas pourquoi je devrais faire la gueule ?
Tu m'a rarement vu aussi heureuse que ça, j'aimerais bien te montrer une photo de moi, mais je crois que ce n'est pas possible...
J'imagine d'avance la tête de Jérémy quand il va me voire aussi surexcitée alors qu'aujourd'hui a eu lieu le décès de ma meilleure amie... Oulala, je devrais le prendre en photo !
Tu me découvre enfin dans mes beaux jours ! Ça fait du bien de rire un peu, de sourire alors qu'il ne faut peut-être pas, mais qu'on vis a l'instant présent et que je n'ai pas envie de passer ma vie a faire la gueule.
En parlant de Jérémy, si tu te posais la question, c'est normale, je n'ai pas été très claire.
Oui, je suis bien amoureuse de mon meilleur ami.
Ouf, se qu'on se sent bien après avoir dit ça ! Je me sens encore mieux qu'avant !
Tu sais, depuis un an et demi j'ai un appareil dentaire. Pourquoi je te parle de ça ? Parce que je me suis rendue compte que je ne te parlais pas de choses anodines, de mes fréquentations, de mes coups de cœurs etc... Oui, du coup, je te parle de mon appareil dentaire.
Il n'est pas trop gros, pas comme ceux que l'on pouvais trouver il y a une dizaine d'année... Moi c'est des sortes de bague et des boîtiers. Un peu épais, je l'avoues, mais j'ai connu pire.
Dans ma vie d'ado, comment ça se passe ? Pas mal, pas mal...
Le collège est chiant, mais sinon c'est cool.
Je suis sûre que si on prenais n'importe quel journal dune fille de mon âge, on trouverais ma dernière phrase PARTOUT !
Bref, je te laisse,
La bonne Journée !
2 Août 1999, 12H09
Cher Journal,
Je t'avais promis de t'expliquer se qu'était les malheurs de Sophie il y maintenant us de deux ans. Bah je vais le faire (note de l'auteur : En vrai, c'est Wikipédia qui va vous expliquer ) :
Sophie de Réan est une petite fille qui n’est jamais à court d’idées dès qu’il s’agit de faire des bêtises (thé au trèfle et à l’eau de chien, coiffure de poupée brûlée...). C’est pourquoi elle doit souvent mentir à sa mère pour les cacher. Et bien que Madame de Réan veille, Sophie incite ses amies, Madeleine et Camille à faire les quatre cents coups. Tout va bien jusqu’au jour où notre petite héroïne perd ses parents et se retrouve entre les mains de sa terrible belle-mère, Madame Fichini, qui n’est pas aussi calme que pouvait l’être Madame de Réan face aux bêtises de sa fille. Sophie vit un véritable cauchemar face à sa belle-mère qui la bat sans cesse. Elle profite de l'absence de Mme Fichini qui voyage en Italie pour s'installer à Fleurville auprès de Marguerite, Camille et Madeleine. Ce que Sophie souhaite le plus au monde, c'est de ne plus être sous l'emprise de sa belle-mère et d'être adoptée par Madame de Fleurville, et ainsi de revoir un jour son cousin Paul qui a disparu dans le naufrage. Une fois adulte, Sophie se marie avec Jean, le cousin de Camille et Madeleine, et décide de se réinstaller avec lui au château de Réan.
Sinon, je ne t'explique pas la tête de mon protégé... Incroyable ! Il pensait que j'étais tellement triste que j'en était devenue folle ! Il est vraiment idiot...Mais ça fait tout son charme !
Lui n'est pas comme les autres, c'est ça que j'aime...
Bref... je pense que je ne vais pas m'éterniser la-dessus, et je te laisse...
La Bonne Journée !
Écouter cette partie avec cette musique : http://www.youtube.com/watch?v=MqoANESQ4cQ
4 novembre 1999, 18H03
Cher journal,
Voila, après plusieurs mois de pur bonheur, je me sens de nouveau seule....
Mes amis déménagent, me laissent tomber etc... les uns après les autres. Je pense qu'ils savent que je leur ai mentis durant tout ce temps, ils m'en veulent a coup sûr... Ils ne comprennent donc rien ?
De plus, j'ai croisé mon père plus d'une fois vers chez moi. J'ai peur qu'il retrouve où j'habite, peur que tout ça recommence...
Tu imagine, toi ? Tu imagines que l'enfer recommence ? Les coups, les insultes, les privations de nourriture... Non, je veux une vie normal ! J'en en ai pas parler a Jérémy, je ne le connais que trop bien. Il est tellement sensible qu'il pleurera a ma place et je ne veux pas l'embêter avec ça. Je sais a quel point je le détruit a petit feu, mais égoïste comme je suis, je ne veux pas le lâcher. Je l'aime trop et je tien trop à lui pour le laisser...
Mes parents, eux, ne savent pas quoi faire. Eux aussi je les détruits. Mais, apparemment, ils sont aveugle et ne veulent pas voir la vérité en face.
Je sais que c'est la meilleure famille que je n'avais jamais eu, mais il y a quelques fois où j'aimerais les changer contre des parents moins naïfs. Je suis injuste, je le sais.
Je sais que je ne devrais pas faire la gueule, mais si tu savais a quel point sourire était dur dans les moments aussi compliqué ! Jamais je n'avais réaliser a quel point les moments de la vie peuvent être si différents... A un moment tout nous sourit et on est heureux, et a d'autres C'est tout simplement l'enfer. On ne peux plus sourire, ni même rire. Rare sont les personnes qui nous supportent au quotidien, comme j'ai pu le remarquer après de mes « amis ». Je leur en veux de me laisser dans un tel était. Je sais qu'ils ne savent peut-être rien, mais c'est tout de même difficile a accepter...
Je me sens pitoyable, incapable, égoïste et impuissante face a tout ça. Ce n'est pas vrais me dirais tu ? Ce n'est que mon avis, rien d'autre. Je ne suis pas parfaite, je le vois bien. Je sais que de là a dire que je suis out ce qu'il y a de plus mal dans ce monde est un peu exagérer, mais ce n'est que mon humble avis comme je l'ai dit plus haut...
Je vais profiter du fait que mes parents soit absent pour faire quelque chose que je pensais impensable il y a quelques année en arrière. Non, je ne me suicide pas, c'est différent...
6 novembre 1999, 20H37
Cher journal,
« Une jeune fille de 12 ans et demi est portée disparue depuis le 4 novembre a 18H00 et quelque. Elle est habillée d'un jean noir, d'une t-shirt blanc, d'une pare de converses noirs et d'un manteau gris. Elle est grande, brune et les cheveux bouclés. Ses yeux sont vairons, un jaune et un vert. Si vous l’apercevez, appeler aux 04... » C'est tout se que j'entends depuis le début du journal télévisé. C'est horrible et je ne peux pas retenir mes larmes. Mes parents sont morts d’inquiétude et les siens aussi. Je crois que le pire, c'est moi.
Pourquoi ? Pourquoi es-tu partit Valentine ? Pourquoi as-tu fugué sans rien dire, sans laisser de trace ni d'explications ? Valentine, je t'en veux, mais jamais je ne me suis autant inquiéter pour quelqu'un. Je t'en veux, mais je ne t'en veux pas en même temps. C'est affreux comme ressentis.
J'ai fait trois fois le tour du cartier, J'ai chercher dans les recoins les plus sombre, dans les endroit que seul nous deux connaissions mais aucune trace de ma meilleure amie...
Qu'est-ce qu'elle peu être idiote par moment ! Je suis sûr qu'elle a penser que personne ne l'aimait. M'a-t-elle oublier ? Je n'espère pas, elle est tout pour moi. Depuis le premier regard je sais qu'elle restera ma meilleure amie a jamais... Valentine, où es-tu ?
7 novembre 1999, 18H08
Cher Journal,
Le collège est tellement ennuyeux sans elle... En fait, je crois que c'est la vie en elle-même qui est barbante sans Valentine...
Personne ne sait où elle est, je me demande si elle a emporter son journal intime avec elle. Par pure curiosité, je serais capable de le lire. Mais par respect pour elle, je ne le fait pas. Quel genre d'ami lirais les pensée intimes de leur être le plus proche ? Pas moi en tout cas...
Pour revenir sur Valentine, je suis sûr que c'est a cause de ses « cauchemars ». La dernière discussion que j'ai eu avec elle, ça donnait ça (mot pour mot) :
« -Apparemment, si on fait 3 fois le même rêve il devient réalité. Tu y crois toi ?
-Valentine, ne crois pas a ça, c'est ridicule...
-Je suis ridicule alors ?
-Mais je ne parlais pas de toi mais de la croyance !
-C'est bien se que je dis ! »
Ensuite elle me tourna le dos et partit en direction du portail d'entré. Que sous-entendait-elle ? C'était tellement étrange !
J'avoue que sur le coup, je suis resté bloqué pendant un bon moment, avant de e souvenir que j'avais Français en première heure et qu'un retard valait une heure de colle. Je me dépêchais et ne vis plus Valentine du reste de la journée. Enfin, je pense que si j'ai vu sa photo le soir même, a la télévision pour une « alerte disparition » ça ne compte pas comme si je l'avais vu...
7 novembre 1999,23H13
Cher Journal,
Je ne trouve pas le sommeil, comme tous les soirs depuis sa disparition.
Je suis passée chez elle pour savoir si son journal était là, je ne savais que top bien que le premiers endroit où elle irait serai chez moi, et je pense qu'elle serai heureuse de se défouler sur ces pages blanches, comme je le fait en ce moment même.
Qui aurais pu croire que moi, Jérémy Collin's, le mec qui a une tête a dire « je suis le boss, prosternez-vous » écrirais dans un journal intime ? Même Valentine ne le sait pas. Enfin, je ne sais plus si je lui ai déjà dit... Foutue Amnésie !
Son journal me fait envie, pourtant je ne veux pas. Je ne suis pas méchant et irrespectueux de l'intimité d'autrui, je veux juste... la connaître mieux, savoir ce qu'elle me cache, parce que je sais qu'elle me cache les plus immonde des choses.
Elle m'a seulement dit qu'elle n'avait pas eu une enfance facile, mais je n'ai jamais su ce qui lui était arriver.
Je ne lis pas son journal, parce que je n'aimerais pas qu'on lise le mien. Mais en même temps, c'est une vraie torture. D’ailleurs, quand sa mère m'a passer son journal, il c'est légèrement entrouvert, et j'ai pu voir ce mot si terrible : Torture...
Pourquoi ce mot viens perturber la vie « paisible » de ma meilleur amie ? Que lui ai-t-il arriver de si grave pour écrire ce mot si affreux ?
Je sais qu'elle m'en voudra si je le lisais, elle a un caractère facilement reconnaissable...
Elle est vachement susceptible, renfermer, elle se tape quelque fois des crises de rire toute seule, ou, des crises tout court...
Elle veux pas embêter les autres avec SES problème (grosse erreur, je lui ai pourtant dit et re dit que je serais toujours là!), elle se plie en quatre pour aider autrui, et je pense que bientôt j'en aurais besoin, si elle revient...
Franchement, oui, je lui en veux. Je lui en veux tellement, que je l'adore. Oui, ça te parait impossible Oh, toi qui lira mon journal sans mon autorisation, mais c'est comme ça, c'est la vie... On ne choisit pas ses sentiments, ses ressentis et son destin. Voila pourquoi j'en suis là maintenant...
8 novembre 1999, 00H54
Cher journal,
Pourquoi ne m'en avait-elle pas parlé ?
Je n'ai pas résisté, j'ai lu les deux premiers jours. C'est horrible... Comment pouvais-elle leur donner tant d'amour alors qu'ils l'a traitaient comme un vulgaire objet ? Si je les retrouve, je leur pète la gueule !
Ce sentiment d'impuissance que je ressent en ce moment est insupportable. J'ai été débile de ne pas savoir. Je ne peux pas dire que ce n'est pas de ma faute, j'aurais du lui demander, faire quelque chose, agir ! Mais je n'ai fait qu'empirer les choses. Je l'ai contrainte a rester avec moi alors que je ne me souvenais de rien. J'étais sa seule aide, sa seule épaule et je me rends compte que j'ai été un déclencheur de sa fugue. Je m'en veux !
Jamais je n'aurais imaginer qu'elle ai vécus tant d'horreur. J'ai peur de se qui peut lui arriver. Et si elle ne revenais pas ? Si elle... non, tait-toi Jérémy. Je ne veux pas émettre l'hypothèse de la perdre. Elle restera avec moi, c'est tout.
C'est incroyable, je n'ai pas l'impression d'avoir 14 ans dans ce genre de situation.
Je ne me sens pas bien, je ne veux pas aller au collège demain. Je sécherais si il le faut, je part a sa recherche. Je ne veux pas la laisser dans une mauvaise situation ! Ma décision est prise...
15 mars 2000, 13H04
Cher Journal,
Je te parle de nouveau. Je sais que j'ai été longuement absente, mais j'avais d'autres occupations... Malheureusement....
Je vais bientôt avoir 13 ans, pourtant je suis loin d'être joyeuse. Mon père, il parle a mes parents. Je ne veux pas retourner la-bas !
Ils se disputent, re-discute, se re-disputent etc...
Je m'enferme dans ma chambre, je n'ai pas franchement envie de voir mon bourreau.
Jérémy, il m'a trahit. Il n'a pas tenu longtemps avant de me dire qu'il t'avait feuilleté pendant ma fugue. J'ai certainement exagérer, Mais je lui ai promis de ne plus lui parler avant de lui crier que je le détestais. Je suis une p*tin d'égoïste, il est venu seul, pendant la nuit, a pied me chercher. Il a tout donné pour moi, il souffre etc... et moi je le rejette.
J'entends des pas tout près de ma poste. Des pas lourds qui ne donnent pas envie de voir ce qu'il y a dernière ce couloir.
Ça s'approche. J'ai peur.
Si c'était lui ? Si je retournais avec lui ? Si mes parents me laissaient seule ? Qu'est ce que je deviendrais ?
Je n'en sais rien, mais je pense que j'en ferais bientôt les frais.
C'est terrible, mais malgré tout se qu'il m'a fait, je pense que si il me demandais pardon, je le pardonnerais par amour.
Je l'aime malgré tout. Même si j'aimerais l'oublier, je l'aime. Paradoxal non ? C'est sûr, mais j'ai vraiment peur.
Là, je me rends compte que je n'ai vraiment pas une vie comme les autres, parce que les filles de mon âge ne parlent pas de la même chose, n'ont pas les mêmes peurs et des tas d'autres choses...
Je ne me sens vraiment pas bien, je te laisse...
19 mars 2000, 16H05
Cher Journal,
Je ne sais vraiment plus quoi penser. J'aime mon entourage, mais j'ai tout simplement envie de partir, de vivre ma propre vie sans que quelqu'un soit tout le temps sur mon dos.
Pourquoi je ne le fais pas ? Parce que je n'ai que 12 ans, et surtout parce que j'ai peur. J'ai peur du monde extérieur et je déverse tout mon mal-être en toi (enfance de m****). Je te confie tout, je te fait par de mes frayeurs, de mes faiblesses et de tout ce que j'aurais envie de crier sur tous les toits mais que je n'ose pas, de peur que cela se retourne contre moi.
J'aimerais avoir de la chance pour une fois et ne pas retomber dans mes stupides crises existentiels...
De toute façon, je sais qu'a force de me morfondre, je n'arriverais a rien. Je sais parfaitement qu'a la fin, je n'aurais même plus la force de me morfondre.
J'ai peur des gens, j'ai peur qu'ils me trahissent comme tout le monde a jouer avec moi depuis le début. Même Jérémy...
J'aimerais te prouver que je suis forte et que je peux être heureuse quelques fois. J'aimerais te montrer que je ne suis pas une petite nature, que je peux vaincre mes peurs, j'aimerais, mais je ne peux pas. C'est comme ça, je ne peux rien changer.
Je pense que t'écrire me démoralise plus qu'autre chose. Je pense que c'est là l'une des dernière choses que je t'écris, parce que je commence sérieusement a en avoir marre...
22 mars 2000, 13H15
Cher Journal,
Je te laisse, je n'en peux plus. Je ne veux plus t'écrire, tu me baisse le moral...
Au lieu de m'apaiser, tu m’alourdis le cœur, tu me blesse encore plus profondément que je ne le suis déjà. A cause de toi, j'ai peur.
Tu me fait tout l'effet contraire qu'un journal intime peut procurer.
Je ne te réécrirais plus, du moins je l'espère. Je te condamne le plus longtemps possible parce que je ne tiens plus.
Adieu, j'espère...
(note de l'auteur : Le journal ne s'arrête pas là, ne vous en faites pas, mais là je n'ai plus d'inspiration pour ses 12 ans. Je pense que je vais passer aux 14 ans assez vite, parce que j'ai déjà pas mal d'idée plus horribles les une que les autres ^^ Mais sachez que jamais le journal laissera tombé se coter triste et sombre, parce que croyez-moi, je suis simplement incapable d'écrire des chose joyeuses et encore moins niaises...)
Dernière modification par ninqueen (Le 21-09-2013 à 19h20)
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#1782 Le 21-09-2013 à 19h19
Bonsoir à toutes les filles !
Je vois que vous avez discuté entre temps, alors je vais essayé de répondre le plus justement possible.
Donc, je réponds à @Giniee ! Oh je m'excuse, mais j'ai du mal m'expliquer, je commentais le texte de Ninqueen,(d'ailleurs je vois qu'elle t'a répondu avant moi, donc parfait ) c'est pour cela qu'ils y'avaient des incompréhensions par rapport à ton texte et à mon commentaire. Par contre, je commente avec plaisir ton texte que je n'ai pas vu lors de ma première visite. A tout de suite alors ^^
@t-miss : Waaaa ! je suis heureuse que mon court récit est fait sensation. Cela me fait très plaisir ! Tu as totalement raison sur le fait que le récit est réfléchit, enfaite il décrit mon expérience amoureuse totalement raté. Ceci m'a profondément touchée, et m'a fait de la peine, donc je me suis lancée dans l'écriture, voilà pourquoi, peut être, cette histoire, enfin ce petit bout d'histoire, te semble réfléchit. Enfin bref, merci pour ce commentaire, qui m'a beaucoup touché ! Je vais de ce pas, lire le poème que tu as posté sur ton blog, juste le temps de commenter tout le reste et j'arrive.
Gros bisoux les filles.
Dernière modification par louloumontavon (Le 21-09-2013 à 19h20)
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#1783 Le 21-09-2013 à 19h20
Ninqueen → Evite les double-posts.
T-miss → Nan mais je vais rectifier ça mais dis-moi des avis concernant l'histoire stp
Loulou' → Oui avec plaisir !
Dernière modification par Giniee (Le 21-09-2013 à 19h21)
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#1784 Le 21-09-2013 à 19h23
Ginee : J'avais prévenu, mais je ne pouvais pas faire autrement
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#1786 Le 21-09-2013 à 19h25
Ginee : Comment ça ? (je crois que je commence a être fatiguée x) )
t-miss : J'ai commenter sur ton blog
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#1788 Le 21-09-2013 à 19h30
Bonjour La P.T.E ! ♥
Comment ça m'as manqué ce Topic ! Pfiou.. Désolée, entre l'Internat, les problèmes et tout, j'avais plus le temps.. Je reposterais seulement les week-end et les vacances... Je reposte du début.Spoiler (Cliquez pour afficher)
Coup de cœur.
Personnages :
- Marion. (moi) - Mélanie. - Monsieur Berthaumé.
- Alexis. - Théo.
- Benjamin. - Kévin.
- Adrien. - Floriane.
- Shaïnez. - Alba.
Prologue :
J’arrive dans un nouveau lycée. Shaïnez est désignée pour m’aider à m’intégrer. Elle accepta en grommelant, cette fille… Elle m’intrigue. Je rencontre des gens et peut-être mon âme-sœur !
Chapitre I :
- Moi.
- Kévin.
- Shaïnez.
- Monsieur Berthaumé.
Bon eh bien voilà. J’y suis. Nouveau lycée, nouvelle classe, nouvelles personnes. Si jamais on ne m’acceptait pas ?! Si je n’avais aucun ami ?! J’ai peur et pourtant je dois y aller. Mon dieu, j’ai peur !
« Toc, toc, toc… »
- Entrez !
Je rentre et toute la classe me fixe. J’ai vraiment horreur de ça. J’ai envie de partir en courant ! Mais il y a une chose qui retint mon attention. Un garçon brun avec des mèches caramel, avec des yeux bleus. Il me fixait comme s’il me connaissait depuis toujours. Je remarque une place vide a côté de lui, je prie pour y être, que je découvre ce garçon si mystérieux. Le professeur prit la parole et me sortit de mes pensées.
- Tu es la nouvelle, c’est ça ?
- Oui, c’est moi.
- Entre, je m’appelle Monsieur Berthaumé, je suis professeur de littérature et également professeur de la Seconde F. Tiens, installe toi, il reste une place là-bas à côté de la fenêtre au troisième rang.
- Merci.
- Shaïnez ? Tu veux bien l’aider à s’intégrer ?
- …Mmmh.
Je souriais. Je suis à côté du garçon mystérieux, qui engagea
d’ailleurs la conversation.
- Bonjour.
- Euh… Bon… Bonjour.
- Je m’appelle Kévin et toi ?
- Marion. Enchantée.
- Enchanté aussi.
- Shaïnez a été désignée pour m’aider à m’intégrer mais si ça ne lui fait pas plaisir, je peux me débrouiller seule.
- Non, Shaïnez est extrêmement populaire, mais elle n’as qu’une seule amie, elle est plutôt solitaire. Il ne faut pas lui en vouloir. Si tu veux je lui dirais que je me chargerais de ton intégration.
- C’est vrai ? Oh merci, c’est adorable.
- De rien.
Monsieur Berthaumé qui étais au tableau pour écrire une leçon, se retourne et me dit :
- Quel est ton prénom au fait que je note dans le carnet ?
- Marion.
Monsieur Berthaumé se remet face au tableau et continue d’écrire et moi je ne cesse de penser à Kévin. Lui m’observais, il me jetait des coups d’œil rapides, il est même resté cinq bonne minutes à un moment. A la sonnerie, il m’attendit. Il m’emmena dehors, apeurée je lui dis :
- Mais ?! On n’a pas cours ?!
- Non, les cours sont finis.
- Ah merci.
- Si tu veux tu peux venir chez moi, je serais heureux de te connaître un peu plus.
- Moi aussi, je dois prévenir ma mère.
Je l’appelle donc, elle accepte, je passe trois jours chez Kévin.
Chapitre II :
- Moi.
- Kévin.
- Floriane.
Le premier jour chez Kévin étais un rêve. Il a insisté pour que je dorme avec lui, ça ne suffisait pas pour que je me fasse un film, mais j’étais heureuse. Simplement. La première journée avec lui c’était un vrai bonheur. Nous n’avions pas cours pendant trois jours. Le matin nous avons pris notre petit-déjeuner, quelle partie de rigolade ! Il commence à me mettre du Nutella sur le front, moi sur son nez, on rigole, il essaye d’enlever le Nutella avec sa langue, il n’a pas réussi, je rigolais j’étais si heureuse, il fit des bruits bizarres du genre « Gnié, Gnié, Gniiiiiié j’y arrive pas ! » Ce qui me faisait beaucoup rire. J’ai fini par lui enlever le Nutella avec mon doigt il a fait pareil avec mon front. Ensuite nous sommes partis nous habiller, c’était bien aussi, chacun s’amusais à ouvrir la porte pour faire peur à l’autre. Ensuite il m’a fait visiter son village, comme ses parents sont en voyage il en profite pour traîner, inviter des gens etc. Lui n’en savait rien, mais je commençais à l’aimer, à avoir des sentiments de plus en plus fort. Ca me rongeait. On était au Parc lorsque j’ai eu très mal au ventre. Je me roulais par terre, je gémissais. Kévin n’arrivait pas à me calmer, je savais ce que j’avais, je ne voulais pas le lui dire… C’est juste que j’aie mal de l’aimer et de ne pas lui dire. Enfin c’est ce que je croyais… Kévin appela le SAMU, je fus évacuée en vitesse. Kévin avait les larmes aux yeux, il me tenait la main, s’approcha de moi, déposa un baiser brûlant sur ma joue, une larme à couler avec. Il s’approcha de mon oreille pour me chuchoter :
- Ne m’abandonne pas, pas maintenant, je t’en prie. J’ai besoin de toi. Je… Je ne continuerais pas sans toi.
J’étais dans le Coma, mais j’ai bien entendu, il tenait toujours ma main. J’ai lutté comme jamais pour me réveiller, je ne devais pas le laisser, pas maintenant ! J’ai ouvert les yeux, il n’as rien vu, il avait sa tête contre la mienne. J’ai donc serré sa main, il s’est relevé, m’as regardé, il a souri. Je ne savais toujours pas ses sentiments, mais tout ce que je savais, c’est qu’il tenait à moi. Je pensais aller mieux, c’est ce que je pensais. Un beau matin où je parlais avec Kévin, un docteur est arrivé, il m’a annoncé que j’étais malade… Kévin n’y croyais pas ! Tout d’un coup, j’entends frapper à la porte. Avec une petite voix je dis « Entrez… ». Que vois-je ?! Mon amie d’enfance !
- Floriane !
- Marion !
- Mais… Comment tu as su ?!
- Grâce à Kévin, tu sais que tu n’es pas la seule à le connaître.
- Oui, je le sais effectivement.
- Sinon, tu t’es bien rétablie ?
- Oui, comme tu le remarques, mais…
- Mais quoi ?!
- J’ai une maladie.
- Tu vas t’en sortir hein, dis-le moi !
- Oui Floriane, je vais m’en sortir, j’ai déjà vaincu le Coma, alors pourquoi pas la maladie ?
- Kévin ne m’a pas dit que tu étais tombée dans le Coma !
- Oups. N’en parlons plus, je m’en suis sortie, c’est l’essentiel.
- Oui, mais j’ai eu peur.
Floriane connaissait Kévin, elle remarqua que dès qu’il me regardait ses yeux brillaient. Elle l’emmena donc hors de la chambre et lui dit :
- Bon tu comptes te lancer quand ?
- Je ne sais pas, je ne sais même pas si elle, elle a des sentiments pour moi !
- Si je mène mon enquête sur ses sentiments, tu veux bien faire l’effort de lui demander ?
- Oui, c’est promis, mais ne te fatigue pas, elle ne m’aime pas…
- Rien n’est moins sûr !
Elle revint dans la chambre toute seule, avec un air malicieux et me dit :
- J’ai un truc important à te dire…
- Attends, je dis t’avouer quelque chose d’abord.
- Dis-moi.
- Quand j’avais très mal au ventre, que je me suis faite évacuée en vitesse, c’est parce que je sais que Kévin ne m’aime pas… Et c’est à ce moment-là que j’apprends que je suis malade ! S’il te plaît, ouvre lui les yeux, prouve lui qu’il a des sentiments pour moi, je t’en supplie.
- C’est comme si c’était fait, ne bouge pas je reviens.
Elle est donc ressortie, elle a raconté mon histoire a Kévin et…
Chapitre III :
Kévin est donc une nouvelle fois entré dans la chambre, mais ce coup-ci Floriane n’y étais pas. Il s’est approché de moi, il était rouge et moi aussi. Il a pris la parole :
- Ecoute, Floriane m’as tout raconté. J’ai quelque chose d’important à te dire.
Tout en disant ça, il baisse les yeux. Moi pensant qu’il me dirait que je ne suis pas son type, je laisse échapper des larmes. Il relève la tête, essuie mes larmes avec un sourire gêné. Il reprend :
- Depuis que tu es arrivé dans la classe, je ne cesse de te regarder, tu es si belle… A l’instant où tu t’es assise à côté de moi, j’ai compris une chose. Il faut peu de choses pour embraser un cœur.
- Mais…
- Ecoute. La première journée s’est mal passé, enfin surtout cet après-midi, je t’ai proposée de rester trois jours, parce que je n’ai pas envie de te quitter…
Il ne me laisse pas parler, il s’approche de moi, très timide, et dépose un long baiser sur mes lèvres. Il faut avouer que j’étais un peu déboussolée, et je pense que lui aussi ! Il me dit :
- Il y a une maison en vente juste à côté de chez moi, ta mère et toi pourriez venir habiter là-bas.
- Oui, avec plaisir ! Attends, je l’appelle.
Donc, je l’appelle « Bip, Bip, Biiip »
- Allo, maman ?
- Oui ?
- J’ai trouvé la maison de nos rêves, tu voulais changer de maison, je l’ai trouvée !
- Dit-moi où c’est on ira visiter.
- C’est dans la rue des Olivettes, maman. Je t’y emmènerais.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le médecin arrive et me dit que je peux sortir, mais qu’il faudra que je vienne pour refaire des examens.
Donc, nous retournons chez Kévin, la mère de Floriane a accepté de nous ramener. Dans la voiture, on chantait, faux, mais on chantait ! Quel bonheur ! Quand nous sommes rentrés, ma mère venait d’arriver. Kévin avait proposé à Floriane de rester au moins ce soir. Du coup nous serons trois ce soir ! Donc notre joyeuse petite troupe part à la rencontre de la maison qui n’était qu’à quatre petits mètres de chez Kévin. La maison coûtait deux mille cinq cent euros. Ma mère décida donc de l’acheter, elle me dit de repartir avec mes amis, qu’elle voulait aménager la maison. Donc nous sommes repartis. Kévin et moi nous étions main dans la main j’étais collé à son torse, j’étais si bien. Nous sommes partis à la mer pour décompresser. Il fallait nous voir ! J’étais dans les bras de Kévin pour parler à Floriane, mais au bout d’un moment, il s’est endormi. Une petite amie normale l’aurait chatouillée pour qu’il se réveille ou lui aurait dit « Bébé ? Debout ! C’est pas le moment de dormir ». Cela dit, moi je ne suis pas normale. Je me suis donc dégagée de ses bras, comment je n’en sais absolument rien. Enfin bref, Floriane me regardait, elle voulait savoir comment j’allais le réveiller. C’est très simple, je me suis allongée de tout mon long sur lui (je ne fais que quarante kilos hein), puis j’ai parlé a Floriane un peu plus fort. Il s’est réveillé, mais je ne le savais pas, il s’est retourné très vite, je me suis retrouvée dans le sable. Mes deux amis étais partis dans un fou rire. Vu que Kévin me tournait le dos je me suis levée et je me suis jetée à son cou pour le faire tomber dans le sable. J’ai réussi ! Youpi ! Mais lui, il m’a porté, j’allais pour l’embrasser lorsqu’il s’approcha de l’eau, j’ai compris, alors j’ai changé de position, j’ai attaché mes pieds à son bassin, je lui tenais le coup, d’ici j’avais une vue imprenable sur ses yeux. Il m’embrasse, et juste après j’enlève mes pieds et je le pousse dans l’eau. J’appelle Floriane pour qu’elle vienne, car Kévin cherchait à m’attraper, mais comme j’avais fait six ans de natation, il n’y arrivait pas. Floriane elle est arrivée, mais pas dans le but de m’aider hein, il ne faut pas croire ! On a fait les six ans de natation ensemble, donc en dix secondes chrono elle m’a rattrapée, elle m’a tenue et Kévin nous a rattrapées. Il me prit dans ses bras, comme je savais ce qu’il allait faire je tente un regard de chaton perdu, dans ma tête, je pensais « Mon amour, s’il te plaît. » Il a dû comprendre. Mais il en a fait qu’à sa tête, il m’a donc jeté un voir deux mètre au-dessus de l’eau et moi je suis retombée dans l’eau. Nous sortons de l’eau de bonne humeur, tout d’un coup… « Dring, Dring, Dring. » C’était mon téléphone.
« Allo ?! »…
Chapitre IV :
- Kévin.
- Marion.
- Alexis.
« Oui ?! »
- Je suis bien chez Marion ?
- Oui, pourquoi ?
- Tu ne te rappelles plus de moi ?!
- Non, qui est-ce ?
- Alexis.
- Mais… Ici tout le monde te pensais mort !
- La preuve que non.
- Pourquoi m’appelles-tu ?
- Pour te dire que… Je veux que l’on se revoie.
- Tu sais très bien que j’ai eu mal… Et puis j’ai quelqu’un maintenant.
- Que tu aies quelqu’un je suis d’accord, mais je veux juste me racheter, j’ai fait beaucoup trop d’erreurs. Pardonne-moi.
- Je t’en ai pardonné trop. Ta sœur vient me dire que tu es mort dans un accident de voiture, une semaine après j’apprends que c’est faux et ensuite tu déménages à Monaco pour faire croire à tout le monde que tu t’es suicidé !
- Je sais, mais si tu veux savoir, tu sais que tu n’es pas la plus belle.
- Alors comme ça tu n’as pas changé, tu préfères jouer le gamin, je le sais que je ne suis pas la plus belle, mais j’ai un cœur, je ne t’ai jamais trompée, j’ai tué 2 ans de ma vie pour rien. C’était facile. J’aurais aussi pu te tromper très facilement t’inquiète pas, mais je reste fidèle !
- Moi ? Un gamin !
- Parfaitement ! Tu m’as tellement menti, tu m’as tant fait pleurer, j’ai eu si mal, mais tu n’as jamais rien fait.
- Mais…
- Ne dis plus rien ! De toute façon je ne veux plus te parler, ni te voir d’ailleurs !
« Bip, Bip, Biip… »
Je me rassoie sur ma serviette, le cœur rempli de larmes. Kévin et Floriane se mettent à côté de moi, Kévin me pris dans ses bras, mais rien n’y fait, un câlin ne fait pas oublier les souffrances que l’on a connu. Malgré tout, je me blottis contre lui. Ce qu’Alexis m’avait dit j’avais envie de sauter d’une falaise, il m’avait trompée ! Comment s’en remettre ? Impossible j’ai si mal maintenant. Je repensais à tous nos bons moments, nos bons délires ensemble… On rigolait de Cupidon chaque jour, on l’appelait « Dubidon » on disait qu’il ne servait à rien, l’amour ne se choisis pas, des tonnes d’inepties comme ça qui nous faisaient rire. Aujourd’hui tout est fini. Nos rires, nos chansons, nos baisers se sont envolés. Cher Dieu, qu’ai-je mérité ?! Dites-moi ! Tentant d’oublier tout ce qui venait de se passer. Ce fut un véritable supplice, mais j’ai quand même réussi à me concentrer sur Kévin. Enfin jusqu’à ce que j’apprenne la vérité. Ça a heurté mon cœur de plein fouet. Ça m’a donné comme une claque. Je crois que je ne pourrais pas tomber plus bas. Je suis tombée de si haut ! Je crois que j’en ai même perdu mes ailes. Comment me relever ?! Comment refaire confiance ? Je l’aime toujours mais je ne savais pas qu’il cachait ça et que j’en étais la principale victime. De peur que je lui dise que je ne l’aime plus, il est parti. Mais je l’ai pris par la main, je me suis blottie contre lui et j’ai pleuré. Puis il a soulevé mon visage pour déposer un baiser sur mes lèvres. Comme je voulais le faire sourire, j’ai agrippé une de ses canines entre mes lèvres et j’ai joué avec. Au bout d’un moment j’ai fait un faux mouvement et sa canine m’as percée la lèvre inférieure. J’avais du sang qui coulais sur mon cou, Kévin a voulu l’essuyer du revers de sa chemise mais je l’en ai empêché. Je lui ai tendu mon Caraco blanc pour l’essuyer. Il a fait ça si délicatement, qu’on aurait dit qu’il avait fait cela toute sa vie.
Chapitre V
- Kévin.
- Marion.
Voilà, Kévin me l’as dit. On s’était connu en maternelle. Voilà pourquoi j’avais se sentiment de déjà-vu. Mais, c’est en primaire qu’il y a eu le drame. Il a eu un énorme problème au cerveau, il ne devait pas sortir vivant de cette opération. Moi j’en ai pleuré durant cette période. Quand il s’est réveillé, tous ceux qui étaient autour de lui, étaient heureux de le voir. Tout le monde le reconnaissait et il reconnaissait tout le monde, mais lorsque je suis entrée dans la pièce, plus aucun bruit. Tous les yeux se sont braqués sur moi, lui, il m’a regardé. Mais son regard était vide. Quand il a fini par parler j’ai eu un petit espoir, qui a vite disparu :
- Excuse-moi, mais qui es-tu ?
- Kévin, tu m’as oublié ?!
- Comment connais-tu mon prénom ?!
- Mais… Je suis ta copine ! Tu voulais que je devienne ta femme !
- Excuse-moi vraiment, mais je n’ai pas de copine…
- Kévin… Je t’en supplie, rappelles-toi de moi.
- J’ai beau chercher, je n’ai aucun souvenir de toi, ni de nous deux.
- Non… Ce n’est pas vrai ! Qu’ont-ils fait ?
- J’ai eu une maladie du cerveau et…
- Je sais que tu as eu une maladie du cerveau, j’ai été la seule à voir que tu ne comportais plus comme d’habitude ! Je suis restée la seule à tes côtés durant l’opération, et là à ta sortie, oublié Marion !
C’était lui. Celui que j’ai aimé, celui que j’ai espéré. J’ai tant espérer qu’il se rappelle de moi, aujourd’hui je suis avec lui, de nouveau. Si cela se reproduit, ma vie sera perdue ! Pour le moment, je profite du moment que j’ai avec lui. De ses baisers, ses caresses, ses bras. Je l’aime.
P.S : Je sais que ce chapitre est très très court, je me rattraperais. Sinon, bonne nouvelle je vais rencontrer des musiciens pour mes chansons ! J'en ai réecris et des poèmes aussi. Je poste dès que je peux.
Au revoir la P.T.E ! ♥
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#1789 Le 21-09-2013 à 19h31
Ginee : Comme je te l'ai dit hier, je ne peux pas trop commenter les histoire (les O-S, je peux, les poèmes aussi, mais les histoires là...) parce que je me mélange vite les pinceaux et que de confondre tout avec n'importe quoi.
J'avais déjà expliquer ça et j'avais réussi a ne pas trop culpabiliser, mais là je sens que je vais y repasser ^^'
Désolée, vraiment....
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#1790 Le 21-09-2013 à 19h31
Donc comme promis voilà le commentaire de Mademoiselle @Giniee
Dans ce spoiler, ce trouve le récit de @Giniee. Merci.
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Diane-Kathleen, jeune éleve brillante de 17 ans du lycée Lewicks, à Londres.
Habituée à rester seule, isolée et à l'écart de tous, elle va faire la connaissance de trois nouveaux élèves : William, Emily et Peter. Celle-ci va devenir rapidement de mèche avec eux et tisser de forts liens d'amitié. Mais un jour à ses dix-huit ans, elle va se rendre compte qu'elle a changé. Non pas parce qu'elle devient majeur, non, ce sont d'étranges signes physiques qui vont apparaître ; elle maigrit soudainement, ses iris s'agrandissent et se dilates en laissant percevoir ses pensées, son sang coule à l'envers et devient de plus en plus mauve, les pouls sont visibles sur sa poitrine et la naissance d'ailes. Elle s'en aperçois quand elle est au contact permanent de l'eau. Voyants le changement apparaître Emily et Peter ne semblent pas tant surpris... A l'inverse de William qui lui, semble aussi subjugué que la jeune femme.
Tandis que le frère de Diane-Kathleen se renferme et devient étrangement lunatique...
Alors voilà un résumé qui me laisse un peu perplexe, et j'ai très envie de lire la suite. Des symptômes paranormal, ouh, ouh, voilà un récit qui mérite surement d'être lu. En plus ses deux amis, ne semblent pas vraiment étonné ce qui augmente le suspens de l'histoire. Sinon, il est très bien écrit, malgré quelques fautes (vraiment mineures), que tout le monde fait ^^ Voilà, je n'ai pas grand chose d'autre à te dire, juste te dire bravo, et merci pour ce petit résumé simple et prometteur.
Voilà. Je vais donc maintenant lire ton récit Ninqueen, et si tu le veux bien, le commenter bien sur ;D
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#1791 Le 21-09-2013 à 19h34
Kaa' → Tu sais un prologue c'est pas vraiment ça ... C'est une des phrases ( ou plusieurs ) qui sont dans le premier chapitre. Souvent les plus intéressantes. Ou alors une des phrases les plus intéressantes du livre .
Nin'→ Non mais tu lis et tu dis si c'est bien ou pas parce que poster mais que pour recevoir des commentaires c'est bien mais commenter c'est mieux !
Loulou' → Je nages dans le rêve ! Merciiii ... Je gardait au début ça pour moi mais je trouvais que c'était une occasion râtée... Mais voilà il est là mon bijoux !
Pourrais-tu commenter mon premier chapitre si ça ne té dérange pas ?
Désolé pour cette attente il y avais la pub avec robert pattinson alors là moi...)
Dernière modification par Giniee (Le 21-09-2013 à 19h38)
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#1792 Le 21-09-2013 à 19h38
Coucou,
Giniee > Ce n'est pas un prologue, c'est un résumé ^^ Ca ressemble beaucoup à ce qu'on peut lire sur la dernière de couverture d'un livre.
Sinon, c'est plutôt bien écrit, j'ai pas grand chose à redire là-dessus. Tes phrases sont plutôt bien tournées.
Fait attention aux fautes d'orthographe, quand tu écris des histoires, c'est très important.
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#1793 Le 21-09-2013 à 19h38
Bon, bah c'est simple : Je suis une égoïste incapable de donner des commentaires a qui conque, une immature de première classe et une trouillarde mal assumée.
Je m'en vais un certain temps, histoire de déculpabiliser et de me calmer un peu.
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#1794 Le 21-09-2013 à 19h39
DarkRobin → Oui oui j'y pense ! Ne vous préoccupez pas de ça ! Je le sais ! Mais plutôt sur l'histoire !
Nin' → Mais au moins tu le lis ?
Dernière modification par Giniee (Le 21-09-2013 à 19h39)
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#1795 Le 21-09-2013 à 19h48
Vous écrivez tellement vite, que moi derrière tout ça, je dois presser mon derrière pour ne pas me laisser distancer avec mes longs messages.
Ninqueen : Waaa, voilà donc beaucoup de chapitres... C'est vraiment bien écrit, malgré de minuscules maladresses par ci par là. Je ne peux pas commenter tout aujourd'hui, j'espère que tu le comprendras, aussi bien que je me comprends (ùù, super phrase ). Tes premiers chapitres, j'ai vraiment adorés ! Waaa. Ce mélange de tristesse, qui provient d'un traumatisme si lointain qu'on a de la peine à en percer le fond. Elle change d'avis, une fois heureuse, une autre triste. Elle a peur de perdre à nouveau Jeremy, mais dans le fond elle sait qu'elle l'a déjà perdu. C'est très émouvant, que l'héroÏne reste au chevet de son amour... Amour qu'elle a perdu, enfin pas totalement. Elle s'accroche à ce petit espoir... Minuscule, mais existant.
Dernière modification par louloumontavon (Le 21-09-2013 à 19h49)
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#1797 Le 21-09-2013 à 19h57
Ginie : Je débute. Donc oui, c'est normal que je n'ai pas fait mon Prologue à la Perfection on va dire.
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#1798 Le 21-09-2013 à 19h59
Kaa' → Moi aussi je débute mais bon... En gros tu dois faire le prologue à la fin de ton livre ! Question de pratique
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#1799 Le 21-09-2013 à 20h00
Désolée les filles, mais je ne peux pas aller à la vitesse de la lumière, je m'arrête donc là pour aujourd'hui, je ne suis pas un robot
Gros bisouuxx !
Lou.
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#1800 Le 21-09-2013 à 20h01
Ginie : Je le referais, merci du conseil. Sinon des avis sur mes chapitres ?
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