Ohh! Je vais poster un long chapitre où je vous balance presque tout,j'ai écris plein de choses et je ne vous les fait même pas partager.Bon dieu que c'est horrible!
Chapitre 4 ci-dessous *.
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Cela continua tant que ça prit une allure de récital. Et que; même fortement atteinte par la mort de son petit ami, son discours puait l'habitude, et cela l'agaça.
Cette dernière avait remarquée la présence d'un jeune homme anxieux qui n'avait aucunement confiance en lui.
Elle plongea son regard dans ses yeux bleus et y vit un mélange d'affolement et de peur. Elle sut immédiatement que c'était un stagiaire, lors d'une première intervention, cherchant ses racines à quelque chose; elle ressentit même du rapprochement et de l'affection pour lui.
Les trois hommes se levèrent du sofa du salon et tout témoin aurait pu deviner qu'ils avaient été militaires en leur jeunesse. Son père, très protecteur mais à la fois impuissant face aux émissaire de la justice ne put s'empêcher de placer un pathétique...
"Ma fille est innocente, je le jure!"
... comme dans les films. Une fois que la police eût passé le portail extérieur; son père toujours inquiet, lui sauta au cou et faillit même l'étrangler.
*
Il était sept heures cinquante quand Blanche se décida à se réveiller le lendemain matin. Dans la précipitation elle goba quelques céréales et enfila le premier jean venu, puis accourra jusque l'arrêt de bus.
Ce dernier ne tarda pas à arriver, et Blanche fourra un ticket dans la machine qui crissa le même cri qu'elle avait poussé la veille.
Soudain, elle sentit un légère secousse au niveau de l'épaule. Quelqu'un voulait passer le couloir, et l'avait frôlée. Un jeune homme, pressé et maladroit, lui fit gauchement ses excuses avant de s'éclipser vers le fond du bus. Mais ce visage, elle, l'avait reconnut elle lui fit signe de la tête tel que "Psst, viens voir s'il te plait."; et un instant après il était dressé devant elle.
"Oh, vous devez être la jeune Miss Danay."
Elle se contenta d'élargir finement ses lèvres et lui continuait sur sa lancée.
"Vous vous rendez où? A l'université Wallstreet? Oui, certainement, il me semble vous avoir déjà vue."
Blanche eût un rire timide, elle y étudiait, et lui aussi. Ce galant homme était adorable, il conversait seul et cela lui était égal. Ce qui amusa Blanche, lui fit dérider son visage en un soleil étincelant qui éclairerait sa journée d'un rayon de lumière.
Le jeune camarade était dans sa classe, sauf qu'il restait à l'écart des autres pour seuls amis les livres, et cela paraissait faire son bonheur.
Un moment plus tard il prit une voix monotone en s'écriant:
"Place Wallstreet."
Puis il ajouta toujours avec ces yeux scintillants: "Moi, c'est Emile!"
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Maintenant le
Ch. 5 ?Spoiler (Cliquez pour afficher)
Elle le trouvait plutôt sympathique et amical. Il avait l'air à l'aise -contrairement au soir dernier- et attachant. Et dans ses propos, Blanche sentait bien qu'il éprouvait de la tendresse, mais surtout de la compassion. C'est vrai, ça. Il savait pour Elemy. Mais ce n'était sûrement pas le temps pour aborder ce type d sujet.
Sur ce, ils se mirent à côté en classe, au premier rang. Dès que Blanche s'eût posée sur le dossier de sa chaise, elle dériva son regard et se stupéfia en apercevant son camarade Emile prenant déjà des notes dans son cahier bleu.
Son stylo écrivait bleu marine, comme le sien. Mais les arabesques qu'il calligraphiait à chaque trait furent tels qu'elle perçut distinctement cette passion qu'il portait pour la littérature.
"Blanche, ne nous quitte pas."
Cette remarque lui fit vaguement penser à la dure scène en compagnie de son cher Elemy, mais elle se résigna à redresser le menton et admirer le tableau couverts de mots chinois harmonieux.
Du coin de l'oeil elle observait son voisin hocher la tête, plisser les yeux, lever la main, tendre le cou puis le plonger pour dessiner des lettres en une sorte de partition de musique contemporaine.
*
Lorsque Blanche inséra sa clé dans la serrure de sa maison, on l'entrebâilla sans même qu'elle ait pu la frôler. Elle grinça.
"Salut! C'est nous!"
Elle soupira puis sourit poliment. Inutile de leur demander où elles avaient été fouillé pour trouver la clé: Dans la cabane à oiseaux, au milieu du tas de graines. Blanche leva les yeux au ciel et se dit qu'être petite, inconsciente et naïve rime avec idiotie.
Cette dernière fut servie d'une tasse de thé au jasmin, comme elle l'aimait tant. Séraphine était une anglaise de "haut rang" donc le thé, elle le connaissait mieux que quiconque.
Blanche trempa sa lèvre inférieure dans l'eau encore bouillante, réussit à se brûler le nez mais se demanda si elle devait lever le petit doigt.
Soudain, elle entendit cet air entrainant si singulier qu'elle s'y précipita. Jaconde écarquilla les yeux tandis que Séraphine étouffa l'un de ses cris feutrés d'exaspération. Il est clair qu'il est rare de la voir se ruer sur le téléphone.
Elle ne fit pas "allô". A vrai dire, elle trouvait que cela ne servait strictement à rien. Que de toute manière, si on décroche l'engin, c'est qu'on est là, ce n'est donc pas nécessaire de se faire savoir par un "allô" inutile.
La vois qu'elle entendit à l'autre bout de la ligne ne lui était aucunement familière, elle caractérisa donc en premier lieu par "dégoût". Une pointe d'orgueil et pour couronner le tout un accent insupportable, polluant et encombrant ses propos.
Devant la tête nerveuse et sceptique de son amie, Jaconde lui arracha l'appareil des mains et soupira au microphone comme agacée:
"Pff, qu'esque vous voulez ?
- C'pour d'mander un truc à m'dame."
Jaconde ouvrit la bouche, et, après deux ou trois secondes le téléphone "bipa". L'interlocuteur avait raccroché.
Séraphine fronça les sourcils et Jaconde se pinça les lèvres. Blanche demeura incrédule. Quelque chose de curieux venait de se produire sous ses yeux, que ses amies ne souhaitaient pas le lui dire. Blanche ne sut quelle idée aborder et sur laquelle se pencher.
C'est alors que l'on sonna et chacune se précipita, se bousculant, pour avoir le privilège d'ouvrir la porte en première.
Et comme avec la plus grande insolence du monde cette dernière s'ouvrit seule. Toutes dévièrent leur regard fusillant pour en adresser un intrigué à la lumière de la porte.
"Aloha!" Fit-on d'une voix chaleureuse. Nos trois demoiselles suspendues à ses lèvres, s'imaginaient déjà un beau surfeur, bronzé, avec une chemise de plage déboutonnée, un chapeau de paille cachant ses yeux d'un air rebelle, avec des pieds parsemés de sable.
Séraphine ôta sa main du visage de Blanche qui avait pour dessein de la repousser, et remit sa mèche blanche derrière son oreille. Puis, après s'être humectée les lèvres elle susurra d'un ton badin: "Bonjour."
La voix derrière la porte s'était tue et une ombre se dessina sur le carrelage damier de la salle d'entrée.
Blanche eût un sourire mesquin et narquois. Elle reconnaitrait cette voix sans l'esquisse d'un doute. Amusée, elle mit les mains à la taille, étant prête à éclater de rire au second geste d'apparition.
Alours ? Avis contructifs ?
Dernière modification par Cromaniatittude (Le 10-01-2014 à 18h44)